par Abyme
le 18/09/16
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On dit qu'à la mort de son mari Madame Ward Spring, alias Joan, fut très éprouvée. Pourtant elle commença très tôt à rendre visite à Alix D. George qui habitait le New Cantonment au sud d'Arkham, lieu de résidence favori de l'élite fortunée de la ville. George y possédait une maison à l'architecture cubique surprenante, moderne, ceinte d'un parc et d'un mur d'enceinte.
Joan raffolait justement de moderne, et la perte récente de son mari ne la traumatisait pas au point d'ignorer Alix, qui se conduisait en parfait gentleman, de l'avis de tous ses éminents collègues du Cercle des Lions d'Arkham.
De plus, vivre seule et recluse dans sa maison de Kingsport lui aurait été insupportable. Elle n'était pas du genre à se morfondre.
Le dernier jour de septembre, Alix était venu passer la chercher chez elle. Ils firent un détour au bord de la mer, et il partirent pour Arkham avant que la nuit ne tombe.
Alix avait eu la charmante idée de prendre la nouvelle décapotable noire dont il venait de faire l'acquisition. Le bolide était splendide et il promit à Joan de lui apprendre à la conduire un jour.
Il prirent la route d'Innsmouth qui rejoint Arkham par le bord de mer.
Joan était incontestablement très fière de traverser Kingsport à bord de cette voiture rutilante et aux côtés de son illustre chauffeur, même s'ils ne croisèrent finalement personne de connu.
Alix, la mèche au vent, avait une fossette particulière lorsqu'il conduisait, qui encadrait sa fine moustache noire comme une parenthèse. Joan avait remarqué également que ce fieffé dandy s'était épilé les sourcils ! Mais ce trait de coquetterie n'était pas fait pour lui déplaire. Feu son mari se fichait bien de son apparence et du coup de celle des autres, elle comprise, enfin presque.
Dans cette décapotable aux côtés d'Alix, bel homme musclé et raffiné, elle se sentait des ailes, comme à sa place.
Elle défit sa longue chevelure blonde, pour la sentir emportée par la vitesse, et ferma les yeux, alors que sur leur gauche le soleil déclinait lentement, comme pour les accompagner le long de la route.
Juste avant de passer Innsmouth, elle vit une silhouette sur la route par ailleurs déserte, et elle eut un cri.
"Ward ! Là !
Alix ralentit, surpris.
- Qu'est-ce que tu racontes ?
- Non, je... l'homme que nous venons de croiser, je l'ai pris pour Ward !
- Si tu commences à avoir des visions maintenant... Tu te tortures trop l'esprit avec tes scrupules.
- C'était si ressemblant, la barbe en moins... j'ai eu une frayeur. Tu sais cette nuit j'ai rêvé qu'il revenait et...
- Bon, tu as vu quelqu'un qui lui ressemble, c'est tout. C'est ta conscience que tu n'arrives pas à mettre en veille. Je te l'ai déjà dit : c'est un peu trop tard pour avoir des remords maintenant, tu ne croies pas ?
- Et si quelqu'un savait tout et voulait nous faire peur ?
- Comment veux-tu qu'on nous soupçonne ? Je me suis arrangé pour que cela ait l'air d'un accident, tu le sais, et ton témoignage a produit son petit effet. Ne te torture plus l'esprit avec cette histoire, c'est du passé et nous ne serons jamais inquiétés. Alors chérie, tu sors Ward de ta tête et tu te consacres un peu plus à moi, OK ?"
Mais cette nuit-là, après une étreinte faussée par son angoisse qui transformait en général son vagin en étau douloureux, Joan ne dormait pas. Elle laissa Alix à ses ronflements repus et sortit du lit immense dernier cri. La nuit était exceptionnellement douce pour la saison, et elle descendit sur la terrasse.
Le mal était fait maintenant. Ward était mort, bel et bien mort et enterré, personne ne découvrirait la terrible vérité.
Elle était enfin libre d'être heureuse et une nouvelle vie commençait. Elle la voulait différente de cette relation monotone qu'elle avait vécu avec Ward. Ward le mou, Ward-pas-de-vague, Ward le lymphatique sur qui elle ne pouvait jamais compter pour être sécurisée et étonnée...
Elle allait vendre la maison de Kingsport et l'ensemble de la propriété, elle trouverait facilement un acheteur pour cet horrible bateau que Ward avait payé une fortune (alors qu'elle rêvait d'un voyage exotique) quand leur budget ne l'avait pas permis à l'époque.
Elle le revoyait lui annoncer la nouvelle, il était excité comme un enfant de dix ans devant le jouet de ses rêves, il avait contracté des dettes, ils durent vendre des meubles de leurs parents qui n'étaient plus là pour s'y opposer, ils se disputèrent régulièrement, puis chaque soir... Pourtant ils s'aimaient, à leur façon.
Elle pleura enfin, au clair de lune, avant de regagner le lit immense. Trop grand pour elle.
***
Deux semaines après la mort de son mari, Joan Spring était présentée à la "haute" d'Arkham par Alix D. George.
L'annonce de leur mariage prochain fut faite à cette occasion lors d'une réception mondaine donnée au Cercle des Lions d'Arkham, dont George était le vice-président.
En fin d'après-midi de ce dimanche au ciel gris, seuls les membres du Cercle étaient encore présents quand George clôtura la journée.
A la sortie du Cercle, dans le vent froid, un mendiant barbu tendait son chapeau aux gens, un chapeau sale et élimé qui ne fut pas honoré de plus de trois pièces.
En le voyant, Joan hurla et s'évanouit aussitôt, retenue à temps par son fiancé. Le mendiant tremblant — mais était-ce de froid ? — s'enfuit dans l'ombre du parc attenant, sans demander son reste.
"Hé attendez !" cria George, en vain, tout en tapotant les joues de Joan, qui revenait doucement à elle.
- Ward ! C'était Ward !
- Mais voyons ma chérie, c'est impossible... Décidément c'est une obsession !
- Je te dis que c'était lui ! Son regard est plus hagard et plus dur à la fois, mais je l'ai reconnu !
- Je crois que je n'ai pas assez tenu compte du choc que cette histoire a représenté pour toi, tu as besoin de voir quelqu'un.
Le secrétaire du cercle accourut, un gros homme à barbiche :
- Qu'y a-t-il ? Madame ne se sent pas bien ?
- Un simple malaise, dit George rassurant, Joan est encore très perturbée par la récente perte de son mari... Ces fiançailles sont peut-être un peu prématurées, c'est de ma faute. Elle croit parfois voir son fantôme, mais ça lui passera avec du temps et du repos. N'est-ce pas, chérie ?
Joan secouait la tête.
- Ce n'est pas possible... excusez-moi... pourtant...
- La journée a été fatigante pour vous, Madame, vous étiez le centre de toutes les attentions aujourd'hui. Voulez-vous un dernier remontant, avant de rentrer ? dit le secrétaire.
- Je crois plutôt que je vais la ramener sur le champ, mon vieux, de plus le temps se gâte ; je vous laisse le soin de tout fermer. Tu viens Joan ?"
Le repas du soir fut entièrement consacré à Ward. George récapitulait les raisons pour lesquelles il eut été impossible qu'il fut encore en vie.
"De plus, souviens-toi, j'ai vérifié moi-même le corps : il était bel et bien mort, ça j'en suis sûr." Il la noyait d'arguments.
"Et le rapport du coroner ? ... Et l'enterrement ? Réfléchis, une telle électrocution, ça ne pardonne pas, surtout lorsqu'on est cardiaque. Tu as dû voir quelqu'un qui lui ressemblait, et ta conscience, ta culpabilité a fait le reste... mais un fantôme ! Je t'assure chérie, ôte-toi toutes ces... Mais qu'y a-t-il encore ?"
Joan s'était raidie sur son fauteuil en fixant la fenêtre en ouvrant la bouche comme pour crier, mais aucun son ne sortait.
George se tourna vivement et eut à peine le temps d'apercevoir à travers les carreaux une silhouette, un profil, barbu semblait-il, qui se détourna rapidement pour disparaître.
Vision d'une seconde qui accéléra soudain son rythme cardiaque.
Un léger doute s'installa en lui, en même temps qu'un frisson qui lui parcourut toute la moelle épinière.
Joan s'était à nouveau évanouie, sans un cri. Il la laissa affalée sur la table du salon, la joue dans un excellent coulis de framboises, et se précipita dehors.
En se ruant sur la porte, il se dit que l'homme, un rôdeur sans doute, n'avait certainement pas eu le temps de traverser le parc pour atteindre la rue.
Il resta interdit sur le seuil : pas un bruit, rien ne bougeait, hormis le feuillage des érables balancé par le vent.
Allons bon, je n'ai pourtant pas d'hallucinations, moi !
Un corbeau croassa soudain dans le silence et le fit sursauter plus que de raison.
Des corbeaux ici, maintenant ?
Il s'engagea sur l'allée centrale, et son pied buta sur une petite masse noire au sol : un corbeau mort.
(à suivre)
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Posté dans: Histoires & Confessions
Thèmes:
Fantastique
Suggestion
Par : TSM
Un de nos clients du gîte fétichistes souhaitait vivre une expérience de selfbondage associant couche, BDSM, féminisation, Espace-game, chasteté mais quelque chose de long et contraignant. Il m’a demandé si je pouvais le guider puis lui organiser quelque chose et surtout, le sécuriser. (Nous avons des hommes seuls qui viennent s'amuser et parfois sous prétexe de voyage d'affaire ou mission...)
Avant toute chose, je lui ai posé quelques questions en lui demandant de me préciser un peu plus ses envies en terme de jeu et pratiques.
Lors de cet échange, il n’a pas arrêté d’insister sur le fait qu’il voulait que cela soit à la fois long sans pour autant être attaché toute la nuit.
Il me fallait donc lui trouver un scénario adapté à ses besoins. Je lui ai demandé si il voulait vraiment quelque chose de long et vraiment contraignant avant de lui proposer un scénario, ou plutôt, d’associer plusieurs scénarios. Comme il a accepté mes idées de pervers (rire) je suis donc allé lui chercher le matériel de base : couche + culotte plastique + le plug en lui demandant de s’équiper pendant que j’allais chercher les vêtements + sous-vêtements nécessaires.
Le pauvre !
Il portait déjà sa cage de chasteté et s’est donc mis un plug dans les fesses puis une des couches puis avec une culotte plastique que FranceABDL nous a offertes pendant que j’allais lui chercher ses « tenues ». A mon retour, il était très gêné. Je l’ai rassuré et surtout félicité pour son courage car rares sont ceux qui s’assument.
Pour l’aider à garder son plug, je lui ai fait voir comment se faire un string avec une corde passant bien entre les fesses sur la couche mais sans trop serrer le devant de la couche. Ensuite, je lui ai prêté un de nos serres taille en lui demandant de se le mettre sans trop serrer quand même puisque il allait devoir le garder longtemps.
Il voulait aussi des pinces à sein, comme le scénario allait durer longtemps, encore une fois je l’ai dissuadé de prendre les modèles de notre placard à « jouets » car sur la durée, cela risquait de poser de réels soucis, surtout lors du retrait. Il s’est donc mis des pinces à linge soft d’un air de dire « « que ce n’était rien pour lui » ».
« Oui, oui, cause toujours, on verra demain » ai-je pensé à ce moment là. A la suite de quoi, je lui ai passé une brassière et lui demandait de l’enfiler et de s’en servir pour plaquer les pinces à linge vers le bas. Pour concrétiser sa féminisation et aider au maintien de la couche, il a ensuite enfilé un de nos bodys.
Si ce n’était pas très esthétique, c’était déjà très efficace !
Pour finaliser son habillage, il a enfilé la grenouillère d’été qu’il a du fermer avec un de nos cadenas. Là, il n’était « pas belle du tout » RIRE, mais c’était son trip, alors, il était parfait pour moi, le principal était qu’il s’amuse.
LE SELFBONDAGE
Je suis allé déposer les clés (pas celles de sa cage ni ne la grenouillère) sous le sling au fond du couloir. Je lui ai ensuite passé des chaînes + deux cadenas pour qu’il attache ses chevilles. Et pour ça, il a du s’asseoir par terre et, à sa grimace, j’ai bien compris que le plug...
Je lui ai passé des menottes qui ne s’ouvrent pas sans clés en lui disant de les bloquer dans la chaîne attachant ses pieds mais SANS les fermer. Ensuite je lui ai prêté une cagoule d’isolation BDSM en lui expliquant qu’une fois qu’il l’aurait mise et bien fermée, il ne verrait plus rien et devrait donc bloquer ses poignets dans les menottes bloquées dans la chaîne de ses chevilles à l’aveugle puis, qu’il devrait aller chercher les clés comme il pourrait. J’ai déposé le premier indice de l’Espace Game n°1 sur le bar en lui souhaitant « bon jeu et bonne nuit ».
Et là, je l’ai laissé seul, j’avais de la marche à pied et du vélo à faire. (Si si, c’est important pour la suite) Je suis donc allé déposé les indices sur le terrain que je connais parfaitement pour qu’il puisse trouver la clé de la grenouillère et l’indice lui indiquant où se trouvaient les clés de sa cage de chasteté. Là, je me suis amusé...
Il a du me maudire X fois ! MDR
En effet, comme il était 22 heures, ce n’est pas avec la lumière de son téléphone mobile qu’il risquait de trouver les indices dans les arbres au milieu de la nuit. Étant tranquille, je ne suis allé cacher les clés de sa cage de chasteté en vélo électrique que le lendemain. Sauf que ces clés étaient dans une boite en plastique cachée dans un sac plastique en dehors de la propriété. Si moi j’avais fait 10 minutes de vélo à 7 heures du matin, lui allait devoir marcher au moins 30 minutes avant de se faire son « self service ».
RESULTATS
D’après lui, il a mis plus d’une heure à trouver les clés des menottes et cadenas dans le donjon. Si il a bien aimé la cagoule d’isolation, faire du « sport » habillé comme il était, lui a donné si chaud qu’il n’osait plus ouvrir les yeux à cause de la transpiration.
Il a bien essayé ensuite d’aller trouver les indices de l’Espace Game, mais a rapidement changé d’avis, car de nuit, cela lui paraissait impossible. Son téléphone mobile n’éclairait pas assez loin.
Il n’avait jamais mis de serre taille et a donc « goûté » à cette contrainte physique que les femmes s’imposent souvent pour se plaire mais aussi plaire à nos yeux. En clair, il a mal dormi déjà à cause de ça.
Ensuite, une des causes du trouble de son sommeil a été la brassière bloquant les pinces à linges qu’il portait sur ses tétons. N’aimant pas dormir sur le dos, cela a été compliqué pour lui. Il m’a avoué avoir essayé de retirer les pinces, mais qu’avec la brassière rembourrée et la grenouillère il n’y était pas arrivé. (Comme si cela n’avait pas été le but.... heureusement pour lui que je l’avais dissuadé de mettre des pinces à sein plus sévères)
Si ce n’était pas la première fois qu’il mettait une couche, marcher le lendemain sur le terrain avec ce « truc » lesté d’urine entre les jambes ne l’avait pas beaucoup amusé surtout qu’il avait peur d’être vu en grenouillère par le voisin venu travailler sa terre.
Arrivé dans son gîte après 30 à 40 minutes de marche et de recherche, son déshabillage fut, d’après lui, compliqué. Je pense qu’il parlait des pinces à linges sur ses tétons, une nuit entière c’est long et dur le lendemain lors du retrait. En plus, cela devait presser « derrière » avec son plug et que la corde avait du se mouiller quand il a transpiré. Défaire les noeuds d’une corde mouillée n’est pas facile. Il voulait du long, alors....
Monsieur s’est offert une grasse matinée, je le sais parce qu’il m’a dit avoir souffert de la chaleur pour aller chercher les clés de sa cage de chasteté. Logique, en Espagne on part marcher de bonne heure car après 11 heures, le soleil commence à taper.
Lorsque nous nous sommes croisés à la piscine le soir, il m’a dit, avec humour, que j’étais un sacré enfoiré de pervers. Je l’ai remercié de ce compliment en lui demandant s’il désirait un autre scénario. Sa réponse a été « oui mais sans pince à sein », on se demande pourquoi ? (Rire au départ, il les avait trouvées trop soft...)
Il avait envie de tester le scénario du chien soumis qu’il avait lu dans le classeur des vraies bonnes mauvaises idées. Ce fou encore plus taré que moi a souhaité que je l’associe à un Espace game.
Le pauvre....
Je vous raconte ça un autre jour.
TSM (qui s’est bien amusé en lui faisant plaisir)
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Par : Fenikkusu
La lune est rouge ce soir.
Nous sommes au Japon. J’ai toujours voulu visiter ce pays. Il fait nuit, et un orage se prépare sur le Pacifique. La chaleur est étouffante.
Je T'emmène avec moi, Tu es sublime, douce, fragile et forte à la fois. Tu ne sais pas ou nous allons. Nous marchons tranquillement vers cet endroit que j'ai repéré pour cette occasion.
Un endroit isolé de tout. Nous serons seuls. Un endroit où Tu me dira ces mots que j'ai toujours refusé que Tu me dises. Je suis prêt aujourd’hui.
Ta main dans la mienne se fait pressante. Moite. Tremblante. Hésitante.
Tes petits escarpins blancs foulant le sol rocayeux T'empêche d'avancer rapidement. Je décide de Te prendre sur le dos. Nous rions comme des enfants. J'escalade cette pente qui mène vers notre avenir. Cette pente qui me rappelle tout ce que nous avons enduré pour enfin nous rencontrer et commencer cette vie. Devant nous, la lune nous regarde de son œil rouge et sombre. Au loin, le ciel est zébré de rayon de lumière. Un léger vent soulève tes cheveux qui me caressent la nuque. Tes bras autour de moi se resserrent un peu plus, je devine que Tu frissonnes de crainte.
Nous arrivons enfin devant ce cerisier japonais isolé. Je te dépose délicatement sur la petite pelouse qui l'entoure. Tu admires les lieux si beaux. Si calme avant la tempête. Et moi, je ne vois plus que Toi. Et je me dis que maintenant cet endroit est beau car Tu y es enfin. Tu marches doucement jusqu'au bord de la falaise qui tombe à pic dans l'océan. Océan qui prend de plus en plus de force avec l’orage qui se prépare.
Le bruit sourd du tonnerre prenant écho sur les vagues Te fait sursauter. Je m'approche derrière Toi sans un bruit. Je T'enserre de mes bras en T'embrassant dans le cou. Ta peau m'enivre de ses odeurs mêlant sueur et doux parfum.
"Que faisons-nous ici Monsieur?"
"Tu va voir. Regarde dans le buisson là bas. Mets ce que Tu y trouveras et uniquement ça."
Tu T'exécutes sans un mot et je Te regarde T'en aller. Admirant Tes formes et Ta démarche.
Le ciel est de plus en plus noir.
Les nuages effacent peu à peu de la voute céleste les étoiles. Seule cette lune rouge nous éclaire de sa lumière froide.
Je passe derrière le cerisier et récupère ce que j'y avais déposé plus tôt dans la journée. Des cordes. Ces liens que j'aime tant Te parer. Je m'approche d'une branche et passe plusieurs tours pour faire un point d'attache solide. J'y passe un anneau que j'ai forgé pour l'occasion. Autour de ce point, dans l'herbe humide, j'allume 2 braseros qui éclaireront ton corps. Et laisse un 3ème éteins.
Le vent fait chanter le cerisier.
Tu sors enfin. Tu es magnifique. Je T'admire dans ta robe blanche en soie. Je devine Tes seins nus sous la matière.
Le vent se faufile, glisse et fais voler tes cheveux rajoutant une musique douce à cette vision angélique. Tu T'approches de moi et caresse mon torse bouillant sans un mot. Des larmes coulent sur mes joues.
"Pourquoi pleurez-vous Monsieur?"
Je ne réponds pas. Tu sais déjà tout de moi. Tu caresses ma joue et me dépose un baiser en Te serrant contre moi.
Un éclair.
Je prends Tes mains que j'attache d'un geste sur. Tu me regardes, curieuse et amusée. Tu plonges ton regard sans crainte dans mes yeux sombres. Tu y mets chaque jour un peu plus de Ta lumière parmi mes ténèbres.
Je passe la corde dans l'anneau au dessus de Toi que Tu découvres enfin. Tu devines un peu ce que je vais faire. Et moi je souris intérieurement mêlant appréhension et amusement.
Tu ne Te doutes pas de ce que je vais Te demander. Voici enfin le moment que j'imaginais depuis si longtemps... Je passe autour de Toi. Je caresse Ta peau. Ta peau qui comme la mienne est gravé de nos histoires passées. Tu parais si fragile, je parais si fort. Ou l'inverse peut être. Je m'éloigne un peu pour aller au bord de cette falaise, face à l'océan.
Je sens l’électricité dans l’air, ma rage et ma peur qui monte. Et puis je sens Ton regard sur moi, qui m’apaise. Je me baisse et récupère mon fouet. Le cuir noir est chaud. J'aime cette sensation dans ma main.
Je m'approche de Toi, le fouet trainant dans l'herbe. Un serpent rodant prêt à bondir. Je prends Ton cou de ma main libre et Te dévore la bouche. Tu es déjà haletante.
Je recule et fais claquer mon fouet. Tu n'y as jamais gouté. Je vois Tes yeux qui se plissent, Ta bouche qui grimace déjà.
"Tourne-toi."
Tu fais face au cerisier. Ta robe blanche est collée à ton dos par la sueur.
Un éclair.
Un cri. Le premier.
Le vent s'est arrêté. Il n'y a plus que le grondement du tonnerre. Et le crissement strident du fouet dans l’air. Deuxième coup de fouet. Puis un troisième. Tu cries encore plus. Je viens te voir et te caresse le dos, constate les déchirures dans ta robe et les traces sur ta peau. Je prends tes cheveux dans ma main et tire ta tête en arrière.
"Dis-le."
Tu ouvres les yeux, stupéfaite. Incrédule. Et tu me regardes .
"Monsieur...?"
"Dis-le."
Je me recule, et je t'assène plusieurs coups de fouet.
"Dis le !"
Tu sais très bien ce que je veux entendre. Tu veux me le dire depuis si longtemps mais je n'ai jamais voulu l'entendre. Je ne voulais pas l’entendre.
"Dis le je t'en supplie !!"
Des larmes coulent sur mes joues. Le fouet lacère ta peau encore plus. Il s'enroule plusieurs fois autour de ton ventre. Tu ne cries presque plus.
Je jette le fouet loin de moi. Ton corps est nu. La robe s'en est allé avec le vent. Le sang coule de quelques plaies. Je tombe à genoux. Epuisé. En pleurs. La rage au ventre.
Plus un mot. Nous restons ainsi quelques secondes ou quelques minutes qui paraissent des siècles. La pluie commence à perler sur nos corps.
"Maitre... je Vous aime."
Enfin.
Je me relève. Je te caresse le dos, la nuque, les cheveux. Je t'embrasse. Je parcoure ton corps brulant. Je te détache et tu me tombes presque dans les bras.
Nous nous enlaçons. Nous nous embrassons. Je t'emmène près du premier brasero ou nous allumons une bougie blanche.
"C'est toi."
Nous allons, vers le second et allumons une bougie noire.
"C'est moi."
Le 3ème, toujours éteins.
"C'est Nous." dis-Tu en l'allumant avec les 2 bougies.
La lune a disparu derrière les nuages.
Je Te réponds : "Je t'aime".
...............
...............
...............
...............
Je me réveille, seul. La sueur coule sur mon front. Mes joues sont humides. Le lit est vide, comme depuis longtemps. Je me lève, il est 2h et des poussières. Ces images, ces visions trottent encore dans ma tête.
Je vais me faire un thé qui me rappellera ton parfum. J'allume une cigarette et je regarde par la fenêtre.
La lune est rouge ce soir. Une tempête se prépare.
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Par : sylvie35
« What ??? »
J’ai probablement mal compris, ou alors c’est de l’humour britannique au quatrième degré.
Mon Maître aussi a l’air surpris. Il tente de reformuler, dans un anglais à peu près aussi approximatif que le mien. Sonia confirme.
Je crois qu’elle se fiche de moi, mais puisque, d’un regard qui se passe de paroles, mon Maître m’ordonne de faire ce qu’elle me demande, je ne peux qu’obéir. En essayant de ne pas trop me faire remarquer par les serveurs, je fais glisser l’objet plat entre mes lèvres intimes, comme pour lire la bande magnétique d’une carte de crédit. Voilà ma fente transformée en lecteur de carte… « C’est absurde », me dis-je.
Je repose la carte sur la table, mais rien ne se passe, à part que l’un des côtés maintenant enduit de cyprine offre à la vue de tous le témoignage de mon état d’excitation, ce qui me fait rougir. Depuis mon enfance, je rougis facilement, trop facilement, et l’âge adulte ne m’a pas guérie de ce handicap, bien au contraire. C’est un phénomène physiologique, irrépressible, et dès que je m’en rends compte il s’auto-amplifie.
Rien ne se passe. Elle s’est bien fichue de moi et m’a mis la honte…
« Wait a minute » dit Sonia. Effectivement, l’apparence de la surface commence à changer. Un zoom sur une partie du texte de la Magna Carta Libertatum [1] se produit brutalement, le fond devient jaune, un jaune atroce (mais qui a choisi cette couleur !) et un animal, à peine visible, apparaît en filigrane.
Le pangolin fou ! Celui qui enculait des chauves-souris lors d’orgies indécentes ! Ce salopard, fou à lier, pervers au-delà de l’imaginable, a causé la plus grande pandémie que l’humanité ait connue. Heureusement que des milliardaires philanthropes et des politiciens avisés nous ont sauvés grâce à une technologie expérimentale d’avant-garde. C’est, du moins, ce que dit le consensus scientifique, relayé par l’ensemble des médias. Quelques téméraires ont bien émis publiquement une autre hypothèse [2], mais ils sont à présent internés en hôpital psychiatrique, là où est leur place aux dires de tous les éditorialistes, car il faut « être sérieusement dérangé pour oser mettre en doute le consensus scientifique ». Autrefois, la science avançait par débat contradictoire et confrontation d’idées, mais ça c’était la préhistoire. Aujourd’hui, grâce au progrès apporté par la Suprême Alliance Démocratique, la science est claire, unique, solide : elle est consensus, elle est officielle, elle ne laisse pas de place au doute.
Le pangolin fou, devenu par ironie le signe de reconnaissance de ceux qui sont encore assez timbrés pour penser différemment et qui selon certaines rumeurs se seraient organisés en réseau clandestin. Combien sont-ils ? Une poignée ? Sonia en fait donc partie. Ce n’est guère surprenant. En m’offrant cet objet étrange elle me souhaite en quelque sorte la bienvenue parmi eux. Je peux refuser, mais le ferais-je ? Non, mon choix est déjà fait, depuis bien longtemps je crois.
L’image disparaît déjà. Même la Magna Carta a disparu, laissant la place à un beige uniforme. Je m’apprête à submerger Sonia de questions quand le serveur nous apporte le dessert. Une véritable œuvre d’art dans l’assiette. « Je ne vais pas oser le manger ! » s’exclame mon Maître. Comme je le comprends ! C’est tellement beau. Je prends quelques photos pour garder un souvenir de cette œuvre éphémère.
Pendant que nous dégustons ce délicieux dessert, Sonia me donne quelques informations. Cette carte contient une base de données. Des documents hautement compromettants, subversifs, et un projet de charte pour remettre l’humain au centre de la société, « la charte du pangolin fou ». Utopiste ? Voué à l’échec ? Probablement, mais peut-on vivre sans espoir ?
Pendant le court laps de temps durant lequel la carte est activée, elle peut se connecter par ondes radio à n’importe quel PC.
Une carte qui doit être glissée dans la fente mouillée d’une salope pour s’activer... Je serais bien curieuse de faire la connaissance de l’ingénieur pervers qui a eu cette idée saugrenue. Mais en tout cas c’est un moyen de protection efficace. Qui pourrait deviner qu’elle s’active ainsi ?
Toutes les bonnes choses ayant une fin, il est déjà temps de quitter ce superbe restaurant. Il n’y a plus beaucoup d’occasions de passer un bon moment depuis que la démocratie moderne a étendu son emprise sur nos vies [3]. Nous n’y reviendrons jamais, malheureusement, puisque dans quelques jours l’enseigne Mac Cricket ornera la devanture, marquant à tout jamais la fin d’une époque.
Le chemin du retour est raide, comme je le craignais. Les hauts talons, quelle plaie ! Mais en tant qu’esclave sexuelle, je n’ai pas le choix.
« Grimpe sur mon dos »
Mon Maître a eu pitié de moi…
Collée à mon Maître, les sensations ne tardent pas à m’envahir tout le corps. Qu’est-ce que j’aime cet homme ! J’ai l’impression d’avoir une sorte d’orgasme, diffus dans le temps et dans l’espace. Je me sens bien, heureuse. Jusqu’à ce que l’air amusé de Sonia m’amène à réaliser qu’avec ma robe courte, j’ai carrément les fesses à l’air ! Heureusement que les chemins que nous empruntons pour éviter les caméras de surveillance sont peu fréquentés.
Arrivés au dernier détour, au bout de la ligne droite qui mène au domicile de mon Maître j’aperçois un véhicule de la gendarmerie garé devant le portail. Aie ! Je suis soudain saisie de terreur. Mon Maître me repose à terre et nous dit d’attendre là, Sonia et moi.
J’observe de loin mon Maître discutant avec le gendarme. Il est seul, ce qui est inhabituel, à moins que son collègue ne soit resté dans le véhicule. J’ai l’impression que le visage de mon Maître traduit de l’inquiétude, mais à cette distance je ne distingue pas bien les détails.
Il nous fait signe de venir.
Nous pénétrons tous les quatre dans le jardin, dans un silence qui n’annonce rien qui vaille, et mon Maître referme le portail.
Le gendarme n’a pas l’air commode. Et pourtant, dès qu’il commence à parler, je pousse intérieurement un « Ouf ! » de soulagement. Les images de vidéo-surveillance qui auraient permis d’identifier l’Aston Martin lors de la course-poursuite avec les miliciens ont été effacées par l’un de ses collègues de confiance, mais il n’est pas prudent que Sonia reste là trop longtemps, nous explique-t-il. Je m’improvise traductrice. Sonia acquiesce et un rendez-vous pour son évacuation est convenu. Il faut qu’elle quitte l’Europe, devenue trop dangereuse pour elle. Si on m’avait dit qu’un jour j’aurais contribué à une exfiltration !
C’est donc la dernière journée que j’aurai le plaisir de passer en compagnie de Sonia, cette femme que j’admire et que je n’aurais jamais imaginé rencontrer. J’ai de la peine pour elle. Peut-être qu’elle ne pourra jamais revoir les îles britanniques, sa terre natale.
Dès que le gendarme est ressorti, nous regagnons la maison et je ne tarde pas à me prendre une gifle. Zut ! J’ai oublié. Je m’empresse de retirer ma robe. « Toujours nue dans la maison ! J’espère que tu ne m’obligeras pas à te le répéter » m’avait-il pourtant bien indiqué lorsque nous échangions par mail avant notre rencontre. Je pensais que ce serait une consigne que je n’oublierais pas, et puis… Dès qu’il y a des circonstances imprévues, le cerveau zappe.
Me voilà de corvée de ménage. Je déteste cela… Pourtant c’était le lot des femmes il n’y a pas si longtemps.
Ma corvée terminée, mon Maître me met la laisse et me conduit à la cave. Je sursaute en apercevant Sonia. Elle est nue, debout, les bras en l’air, poignets attachés aux anneaux du plafond. Sa chatte est intégralement épilée, comme la mienne. Pendant que je m’affairais aux tâches ménagères, elle s’est visiblement coiffée et maquillée. Elle est jolie ! Se faire belle pour recevoir le fouet. Voilà une marque de respect et de politesse que mon Maître a certainement appréciée à sa juste valeur.
« Elle voulait essayer » me dit mon Maître à l’oreille.
Curieuse… Irrépressiblement curieuse… Voilà un point commun que j’ai avec elle. Pas surprenant finalement. On ne peut pas être journaliste d’investigation sans être animé par une curiosité viscérale. La même curiosité qui moi m’a fait m’orienter vers les sciences. Apprendre, découvrir, comprendre, questionner, … Des métiers bien différents, en apparence du moins, et pourtant le même moteur psychologique. Sonia est l’une des dernières, la profession étant maintenant remplacée par les fact-checkers, chargés de défendre coûte que coûte la ligne officielle, de discréditer toute pensée dissidente et de tuer dans l’œuf tout questionnement.
Je m’attendais à observer, en spectatrice, l’initiation de Sonia, et j’en ressentais déjà de pervers frissons de plaisir, mais voilà que mon Maître m’attache à mon tour. Face à face, mamelles contre mamelles, je ressens le souffle de Sonia sur mon épaule, les pointes de ses tétons saillants parcourant mes mamelles au gré de nos mouvements, heurtant parfois les miens, tout aussi saillants. C’est terriblement érotique. Je sens une excitation sexuelle irrépressible m’envahir. Pour moi qui me croyais 100% hétéro, c’est très troublant.
Elle me sourit et rougit… Ah, elle aussi ? Etrange. S’il y a une femme que j’imaginais incapable de rougir, c’est bien elle.
Le premier coup de fouet me rappelle à la dure réalité. Ah, la vache ! Qu’est-ce que ça fait mal ! Mon Maître ne fait pas semblant.
J’essaie de tenir le coup, mais au bout d’un moment je craque. Je crie, je pleure. Les larmes coulent à flot. Sonia aussi. Mon Maître ne s’arrête que lorsque nous sommes à bout de forces toutes les deux, épuisées d’avoir tant crié et pleuré.
Mon Maître lubrifie l’anus de Sonia, sans ménagement si j’en juge par ses grimaces, puis le mien. Instant humiliant s’il en est, mais qui présume bien de ce qui nous attend.
Il nous laisse ainsi, seules, face à face, mamelles contre mamelles, … Nos larmes coulent encore et se mélangent parfois. C’est la première fois que je suis fouettée et je n’imaginais pas cela aussi douloureux. Sonia sanglote. Moi aussi.
Je ne sais pas ce qui me prend, mais voilà que je l’embrasse sur les lèvres. Je n’ai pas pu résister. Une nécessité. J’en avais envie. J’en avais besoin. Elle ne me repousse pas, au contraire.
Je suis tellement absorbée par mon audace que je n’ai même pas réalisé que mon Maître était revenu et nous observait.
« Une seule de vous deux aura l’honneur de recevoir la bite dans le cul. Mettez-vous d’accord entre vous, femelles ! ». La version anglaise suit dans la foulée.
Ca je ne m’y attendais pas !
« Sonia ! »
Je n’ai même pas réfléchi. Cela m’est venu comme une évidence.
Tirer profit de mon empathie pour neutraliser ma jalousie. Bien joué, Maître !
La bite dans le cul après le fouet... Je n’aime pas être enculée, mais pourtant à cet instant j’en avais terriblement envie. Tant pis.
Sonia se prend une sacrée claque sur les fesses pour lui faire comprendre qu’il faut présenter son cul mieux que ça pour la sodomie. Elle redouble d’efforts pour se cambrer correctement. Pas facile quand on est attachée. Elle a voulu essayer, elle en a pour son compte maintenant.
C’est avec une grande frustration, et sentant ma jalousie maladive remonter à la surface, que j’assiste, impuissante, à la sodomie de Sonia. Je me remets à l’embrasser, comme pour partager un peu de ce moment et apaiser ma frustration. Difficile, car elle bouge beaucoup et crie sous les coups de boutoir de mon Maître. Visiblement elle n’a pas plus que moi l’habitude de se faire enculer. C’est peut-être même sa première fois. Est-ce que je lui ai fait un cadeau empoisonné quand j’ai prononcé son nom ?
à suivre…
Références :
[1] « Comment osez-vous ! », article publié sur bdsm.fr le 18/04/2023 https://www.bdsm.fr/blog/8535/Comment-osez-vous-!/
[2] Rapport du Sénat US sur l’origine de la pandémie (version préliminaire, courte) https://www.help.senate.gov/imo/media/doc/report_an_analysis_of_the_origins_of_covid-19_102722.pdf
[3] L’histoire de cette relation Maître/esclave naissante se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes, dont le pouvoir central se situe à Pékin. Chaque Etat membre conserve une certaine autonomie sous réserve de se conformer aux grands principes de la démocratie moderne. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication)
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Par : LeoDom
Chapitre 2 : Emma
Nous sommes ce fameux vendredi soir .. je me rends alors chez elle.
J’appréhende un peu l’ambiance au moment ou je sonne à la porte , elle m’ouvre avec son sourire habituelle et me prends alors dans ces bras , je savoure son câlin puis j’entre.
On se met dans la petite cuisine de son appartement et elle me sert à boire alors que nous parlons de tout et de rien.
Durant cette conversation .. j’apprends à la découvrir un peu plus physiquement , je me rends compte que je n’ai jamais vraiment regarder le corps de cette fille ..
Elle a un visage très doux et beau avec un joli sourire et des lèvres pulpeuses. Des cheveux bruns assez jolis . Des yeux très jolis et bruns . Elle porte un haut blanc très féminin et très « sage » ainsi qu’un jeans bleu clair assez large sur le bas , je n’aime pas ce genre de jeans mais c’est la mode dans le coin .. après une conversation vanille de presque une heure je lui souri et lui demande « tu te sens prête ? » elle souri légèrement , elle a l’air déjà très intimidée et fais oui de la tête ..
« parfait , j’aimerai que tu te prépare pour moi .. simplement en sous vêtements , une fois prête je te rejoindrais .. »
Intimidée elle me réponds « oui Monsieur » et pars alors se préparer .. j’attends et je vérifie les affaires que j’ai amener .. mon téléphone vibre , elle me dit par message qu’elle est prête ..
Je me rends dans sa chambre , dès mon entrée je l’a vois , assise au bord de son lit , avec des sous vêtements noir en dentelle , à la fois sexy et classe , tout à son image ..
Je lui demande de se lever et de venir face à moi. Elle exécute et je lui souri , je l’a contourne doucement et lui demande de se détendre , de rester stoïque et de me laisser faire ..
Elle fait un leger signe de la tête , elle semble intimidée et j’aime ça .. elle semble aussi stressée un peu tremblante. Je prends dans mon sac , un première objet à lui faire découvrir , un bandeau pour ces yeux ..
D’un pas lent je viens derrière elle et lui glisse le bandeau sur les yeux , sagement elle se laisse faire .. je lui demande en chuchottant « tu es sure de vouloir continuer ? » elle approuve d’un mouvement de tête ..
« si tu n’es plus à l’aise et que tu veux arrêter , il suffit de me le dire .. »
Elle me réponds « merci »
Je décide de faire monter un peu la pression .. je la contourne très doucement , sans la toucher , je lui dis de rester stoïque ..
Elle ne sait pas ce que je vais faire .. mais je prends mon temps , je la regarde , la math ouvertement .. elle est mince , ces hanches sont creusée , elle a des fesses légèrement grosse , et une poitrine plutôt petite .. mais elle me plait beaucoup .. tout en prenant le prochain objet dans mon sac.
Doucement je lui demande « quel est ta taille de soutient gorge ? »
«90B »
Je l’a reprend « quand tu t’adresse à moi c’est avec le mots « monsieur » recommence . » dis je severement mais tout en chuchottant
« 90B Monsieur »
« Bien .. »
Je m’arrête alors derrière elle je glisse mes mains doucement sur ces épaules , et je descends le long de ces bras , lui offrant une douce caresse .. j’amène ces mains dans son dos et avec la corde prise plutôt dans mon sac , je lui lie les mains pour lui faire perdre encore un peu plus le contrôle ..
Elle se laisse faire docilement , mais elle tremble un peu .. je m’approche , je suis derrière elle et glisse un baiser dans son cou .. « détends toi .. » dis je doucement a son oreille
« j’essaye » me dit elle
« parfait »
Je prends une seconde corde .. cette fois je l’entour au niveau du bassin , et je lie la première corde à la seconde , pour que c’est main soit lie l’une à l’autre mais aussi à son corps juste au dessus de ces fesses .. je m’approche un peu plus d’elle .. mon jeans contre ces mains .. pour lui montrer que je suis excité .. « tu vois l’effet que tu me fais ?»
Elle ne réponds pas , mais elle caresse mon jeans avec sa main dans son dos , me montrant la volonté qu’elle a de faire plaisir.
Je profites quelques instant avant de me retirer , j’enlève mon jeans qui est trop serrant à mon goût ..
Je prends le temps de la regarder , elle tremble encore par moment , mais elle est docile et reste bien en place ..
Je glisse ma main dans ces cheveux et tire légèrement en arrière .. « soigne ta cambrure je te prie . »
Puis je viens face à elle .. je descend un peu son soutient sans le détacher pour que c’est seins sorte par dessus celui ci ..
Ces petits seins sont à l’air libre face à moi .. je glisse mes deux index sous chacun de ces tétons .. et je viens poser mes pouces par dessus pour les pincées sans mettre trop de pression .. je tire légèrement vers le haut et par réflexe elle se met sur la pointe des pieds et serre un peu les dents ..
J’adore .. et lui dis « tu pointes bien .. tu es excitée ? »
Elle avale sa salive avant de me répondre « oui Monsieur »
Je relâche ces seins et prends les pinces tetons .. « ce sont les pinces .. » dis je en les glissant contre sa peau .. elle les approuves de la tête ..
J’attache la première , sur son seins gauche .. elle gemi et fais un bref mouvement de recule, je m’apprête à lui en faire la remarque alors qu’elle me dit « pardon monsieur »
« bien .. je vais attacher la deuxième , je ne veux pas que tu bouge es ce clair ? »
« oui monsieur »
J’attache alors la deuxième sans qu’elle ne bouge .. elle apprends vite , j’admire ces seins avec les pinces .. un délice ..
Satisfait .. je lui précise de rester comme cela .. et de ne pas bouger , que je puisse la mater ouvertement ..
Mon regard est posé sur elle , j’analyse chacune de ces formes , alors qu’elle me dit « Monsieur , les pinces me font mal .. »
L’information est claire , mais moi je veux une demande de sa part .. je m’approche « j’aimerai que tu me fasse une demande poliment si tu en as une .. je ferai en sorte de l’accepter si elle est dites avec de bonne formes .. »
Elle réfléchis un bref instant puis me demande « monsieur , pourriez-vous enlever les pinces si il vous plaît ? »
Je souri « très bien .. » je retire alors délicatement les 2 pinces en même temps ..
A ce moment même , elle gémit de plaisir à haute voix .. ce qui me fait sourire d’avantage ..
Je glisse ma main dans ces cheveux et décide d’augmenter un peu ma poigne , je ferme la main et la fais se tourné .. « penche toi .. » elle s’incline sur son lit , le buste sur le matelas , et les genoux à terre .. le cul bien exposé .. les yeux encore bandés et les mains attachées ..
« cambre moi ce cul .. »
Elle le cambre d’avantage pour moi ..
« je vais te faire goûter au martinet d’accord ? »
Elle ne me contredis pas , je prends donc mon martinet .. je le fais doucement glisser dans son dos .. celui ci est plutôt doux .. j’abaisse alors sa culotte , jusqu’au sol à hauteur de ces genoux .. je découvre son sexe .. sa culotte est humide .. je glisse ma main dans ces cheveux et m’approche d’elle « je vois que tu mouille comme une petite salope .. » lui dis je ..
Je me redresse .. et joue avec le martinet .. je le fais glisser sur ces fesses .. puis le retire .. je la laisse croire que je vais le faire claquer .. mais non .. je le reglisse sur son magnifique fessiers .. je recommence cela a plusieurs reprise , jusqu’au moment où je le fais claquer une première fois ..
Elle l’accepte silencieusement .. je recommence .. le 3 eme coups est un peu plus fort .. je veux l’entendre gémir .. et ça marche elle gémit , je remarque même qu’elle sert les cuisses pour se faire du bien ..elle est bien plus salope que je ne l’imaginais .. je la fouette encore et je vois son fessier bouger à chaque coup .. ça m’excite alors que son cul rougi ..
« tu as un sacré cul .. tu sais ça ? »
« merci monsieur , il est là pour vous faire plaisir »
Je m’approche d’elle et lui donne une fessée .. bien ferme , ça claque , elle gemi et contracte son corps, et la trace de ma main apparaît presque instantanément , ça pique même sur la paume de ma main .. je glisse mes doigts sur son sexe .. trempée !
« tu mouilles bien .. je t’excite ? »
« oui ! »
Dit elle de manière très franche
Mes doigts écarte un peu ces petites lèvres .. j’y glisse mes doigts dans les enfoncés vraiment , par reflexe , elle bouge un peu le bassin comme pour se frotter ..
J’ai envie de la prendre .. mais elle m’avait demander par message de ne pas allez jusque là .. obligé de respecter , mais je compte bien me faire sucer , je l’attrape donc par les cheveux pour qu’elle se redresse et qu’elle soit a genou ..
Je baisse mon boxer et me met face à elle , assis sur le bord du lit ..
Ces yeux sont encore bander , mais je viens coller mon gland humide à ces lèvres ..
Elle ne bouge pas .. je ne sais pas si elle attends mes ordres ou si elle est intimidée .. je lui chuchotte « suce moi la queue salope ! »
Il ne faut même pas une seconde pour qu’elle me prenne en bouche .. ma queue toute dur disparaît dans sa bouche et elle commence un vas et viens des plus profonds , elle me fait même entrer dans sa gorge ..
BORDEL ! Je l’a côtoie depuis 10 ans et depuis tout ce temps elle attendait qu’une choses ? Me servir ?
Je lui dis « hum tu veux me sucer mon âme enfaite ? »
Elle ne réponds pas et continue de me sucer .. je la tiens par les cheveux et je lui fait accélérer le mouvement , et je la pousse à enfoncer ma queue dans sa gorge de plus en plus .. ces bruits de gorge me font d’avantage devenir fou .. elle commence a avoir des mouvements de recul quand ma queue lui baise la gorge .. il faut dire qu’elle n’a même pas les mains libres pour me contrôler ..
« quand je baise ta bouche tu ne recule pas , tu me laisse faire .. »
Dis je alors que je profites encore de sa bouche ..
Je lui retire le bandeau des yeux .. elle ferme un peu les yeux à cause du surplu de lumière .. « tu aimes mon sexe ? » elle fais oui de la tête comme si elle l’adorait ..
Je glisse ma main sous son menton pour qu’elle me regarde « moi je veux goûter à ta petite chatte .. » dis je alors que j’enlève ces liens ..
Je m’allonge et je lui demande de s’installer au dessus de moi , en 69 ..
J’ai a peine le temps de me rendre compte que nous sommes bien installer , qu’elle me pompe déjà ..
Je tire bien la langue .. et je la glisse dans sa petite chatte , bien entre ces lèvres .. hum elle mouille très fort et sa mouille est délicieuse .. j’entre donc ma langue pour faire quelque penetration , puis je glisse ma langue sur son clitoris .. elle kiff
Alors que je donne des mouvements de hanches pour lui baiser la bouche , elle referme les cuisses autour de ma tête et s’assoie presque sur moi ..
On se fait tellement de bien .. je lui donne une fessée .. et elle jouit sur moi , bruyamment , longuement .. ce qui me fait jouir aussi .. je lui en met pleins le cou .. et je gemi fortement moi aussi ..
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Par : Antoinette
Dominer en privant Maso du regard. C'est magique. Lui interdire de me voir nue. Lui interdire de regarder plus haut que les genoux au quotidien. J'adore.
Toccare ma non guardare.
Le laisser toucher, pour me laver dans le bain, me masser, mais uniquement les yeux bandes.
C'est une forme de gynarchie redoutable. Yeux bandes, aveugle, il perçoit mieux au bout des doigts.
Le laisser imaginer. Ne lui laisser que le désir.
Est ce une façon de le pousser à grandir au fond de lui même?
La domination par une forme de mystique repose sur des privations. Le silence est une règle d'or. Priver du regard est ce ouvrir les yeux de l'âme ?
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Par : Abyme
C’était un soir de chance : deux femmes étaient arrivées en fin d’après midi, une blonde aux cheveux mi-longs et une brune aux cheveux courts.
La blonde avait des formes généreuses, la trentaine, elle semblait énergique et autoritaire. Elle n’avait quasiment pas lâché le téléphone depuis son arrivée.
La brune, plus jeune, plus mince, dégageait plus de charme et de féminité. Elle triait des affaires dans une valise, dont quelques documents qu’elle tendait à sa collègue selon les besoins de la discussion téléphonique.
Elles devaient être là pour affaires, supposa Dom.
Il commençait à s’impatienter : rien d’intéressant pour le moment. Pourtant il incarnait la patience même, il lui était déjà arrivé d’attendre des heures. Mais il savait par expérience qu’une fois la série de coups de fil réglée, elles iraient faire un tour du côté de la salle de bains avant de sortir dîner, et que son attente serait alors récompensée.
La brune enleva enfin son débardeur bleu, pas trop tôt.
Un soutien-gorge vert clair avec de petits motifs rouges - des fleurs peut-être, ou des fruits - retenait des seins petits mais mignons. Elle s’assit sur le lit, enleva ses chaussures de tennis bleu ciel (à vue de nez du trente-sept, se dit Dom), ses chaussettes blanches, puis son jean, révélant une petite culotte noire à dentelles. Puis elle se leva, dit quelque chose à la blonde toujours suspendue au téléphone et prit sa trousse de toilette.
Le moment était venu. Dom ferma le judas, sortit du placard et se précipita vers le cagibi dont l’entrée n’était qu’à trois mètres à droite en face dans le couloir.
Dans le réduit, les étagères au fond à droite débordaient d’un bric-à-brac d’outils, de chaussures, de produits de ménage et de cartons poussiéreux. Au milieu, un vieux tabouret de pianiste semblait remisé là depuis longtemps, et sur le mur de gauche trônait un calendrier cartonné de la Poste où l’on pouvait voir une chatte allongée entourée de ses trois chatons. Au dessus de la photo ce n’était plus la bonne année, mais aucune importance, le rôle de ce calendrier étant uniquement le camouflage du second judas.
Dom s’installa sur le tabouret, décrocha le calendrier et colla son œil droit contre le trou. En face du grand miroir qui surplombait le lavabo, la fille se perçait un point noir sur le front. Il la voyait de profil, côté droit. En arrière plan, parfaitement au centre de son champ de vision, la baignoire commençait déjà à se remplir.
Presque parfait ! Presque, car il y a plus à voir quand elles se douchent debout que lorsqu’elles prennent un bain.
Dom se réjouit du fait que ce fut d’abord elle, car la blonde lui plaisait moins : trop forte ; mais de toute manière il savait d’avance qu’il ne perdrait rien de sa toilette également. Si la brune était passé en second, il se serait probablement réjoui de la garder pour la fin.
Il examina son visage : mignonne, avec un joli petit nez. Et des sourcils fins et peu fournis ; son expérience lui avait appris que c’était le signe d’une toison pubienne en rapport. Ce qui lui convenait ; il avait horreur des fortes pilosités.
Elle enleva son soutien gorge, libérant deux jolis seins charmants aux petites aréoles très sombres pointant bien haut, et enfin sa culotte, révélant le pubis entièrement rasé.
Oui, encore mieux ! se dit-il, sentant une érection brutale enfler son caleçon, qu’il enleva.
Elle alla à la baignoire pour ajuster la température de l’eau, ce qui la fit se pencher en avant.
C’était l’un des moments que Dom préférait. Combien de culs féminins avait-il détaillé ainsi depuis le jour où il avait découvert ces trous dans le mur ? Des centaines ? Des milliers probablement.
Il commença sa branlette rituelle. Elle alla ensuite s’asseoir sur les toilettes qui trônaient juste à gauche de la baignoire et il ne perdit rien du spectacle lorsqu’elle urina, avant de s’essuyer avec plus d’un mètre de papier, ce qui le fit sourire car la plupart des femmes sont toujours ainsi généreuses avec le papier-toilette, et parce que ce devrait être logiquement inutile avant de se plonger dans un bain.
Elle revint devant le miroir et examina le reflet de son corps sous toutes les coutures, se tournant et se retournant. Elle était belle, et son sexe glabre était décidément très excitant.
Il comprit qu’elle allait bientôt pénétrer dans l’eau et décida que c’était le bon moment : il se laissa aller, et prolongea son orgasme pendant que, dans un geste ample et harmonieux qu’il prit en photographie mentale, elle enjambait le rebord de la baignoire pour entrer dans l’eau fumante.
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Par : Surho
Évolutions
Je constatais progressivement des changements.
Bien que je ne sois jamais bâillonné et que je n'aie pas signé de contrat ou autre engagement, je ne m'exprimais pas sur mon sort, l'intensité de mes gémissements étant bien interprétée par les intervenants qui décidaient de prolonger ou modifier mes épreuves. Je sais aussi que le maître les guidait en observant tout par le visionnage permanent totalement intrusif.
Pour éviter l'accoutumance et un certain aguerrissement, l'impromptu resta de mise.
Des décharges électriques ou une branlette me réveillèrent parfois en pleine nuit m'avertissant de quitter ma nuisette pour rejoindre mon entravement avec le médicastre qui, en plus de l'examen déjà décrit, triturait maintenant longuement mes gros testicules pendant qu'il me demandait de chantonner doucement.
Certains jours, un message me précisait de prendre un comprimé tel que je devais vaquer à mes tâches ménagères et mes occupations avec un priapisme fort gênant qui me faisait désirer la délivrance par une séance qui n'arrivait pas toujours. C'en devenait même douloureux et la marche sur le tapis était compliquée.
Quand le maître rentrait le soir, il reproduisait le rituel du premier jour qui semblait nécessaire pour lui permettre d'évacuer le stress accumulé dont je pouvais estimer l'importance selon l'intensité de ses gestes.
Première sortie
Un jour, le maître m'apporta un pantalon de survêtement qui se fermait sur le côté. Cela m'intrigua car la température était toujours suffisante en son logis.
Et le vidoyeur revint pour ses bas offices, m'épargnant cependant la sonde urinaire. Il m'aspergea enfin d'une sorte de déodorant.
Le soir, le maître m'indiqua d'enfiler le pantalon et une chemisette et emporta une de mes capuches. Le trajet ne fut pas très long. Il me couvrit la tête, retira mes habits et me guida dans un escalier extérieur. Découvrant de nombreuses voix, je me retrouvai avec les mains attachées en hauteur. Je sentais du monde passer en me palpant, pinçant, triturant parfois avec une certaine brutalité. Puis on m'emmena toujours avec les mains attachées qui furent fixées plus bas, je devinais d'autres présences près de moi qui échangeaient quelques paroles. On m'enduisit abondamment l'anus et je compris que l'abattage commençait en entendant les gémissements de mes voisins de bât.
Tous les assaillants avaient, semble-t-il, une capote, j'eus l'impression d'un godemichet mais au contact des couilles, je compris qu'il s'agissait d'un bourrin comme je n'en avais jamais éprouvé.
À la fin, nous les soumis fûmes mis en cercle face au public avec une main entre les fesses bien enflammées du voisin de gauche et l'autre main branlant le voisin de droite, de nombreuses excitations (notamment d'un meneur qui s'était placé au centre) et quolibets retentissant.
Nous finîmes la soirée attachés comme au début pendant que les participants devisaient tranquillement, ne se gênant pas pour nous tripoter et tester nos réactions. À aucun moment je n'ai entendu de cri torturé ou de supplication comme on les imagine dans des soirées de sadiques. J'ai eu l'impression d'une confrérie qui nous connaissait déjà par des échanges vidéos.
L'apprenti
Par un message vidéo, le maître m'annonça un grand bouleversement. "Une de mes connaissances de ton âge a trouvé un jeune de 25 ans qui lui est très attaché mais qu'il voudrait être certain de garder. Il ne veut pas le confier à des sados qui ne jouissent que par la souffrance des autres et qui vont l'esquinter. Nous t'avons longuement observé sur les vidéos et il a décidé de te le confier pour lui apprendre à être dominé et soumis. Tu commenceras samedi après-midi, avec tout le matériel que tu trouveras, sans te faire voir et sans lui parler."
Effectivement, il fut amené au garage, mit la capuche et monta nu à l'étage où je l'attendais. Ce que je n'avais pas prévu, moi qui n'ai jamais été attiré par les jeunes, c'est d'être troublé par sa beauté encore gironde et son apparente fragilité. Heureusement qu'il n'en voyait rien. Lui tremblait comme une feuille et je manquais d'assurance. Je réussis à lui mettre un collier avec une laisse, appuyai sur ses épaules et le fis marcher à coups de martinet. Son érection fut impressionnante dès que je le suspendis, je passai derrière lui et le masturbai jusqu'au résultat qui ne s'est pas fait attendre. Son érection ne cessant pas, je commençai légèrement mais régulièrement à lui donner des coups de badine et de martinet y compris sur la verge et entre les fesses. Je me replaçai derrière lui et lui triturai les seins jusqu'à ce qu'il se débatte. Puis je lui plaçai les jambes sur la table pour lui glisser un gode qui le fit frétiller. Bien entendu j'ai pris du temps pour faire durer son émoi. Pour finir, je l'ai amené dans la salle d'eau, en me plaçant derrière lui j'ai tenu sa verge jusqu'à ce qu'il urine, enfin je l'ai douché et frotté sans ménagement.
À la deuxième séance, je le vis arriver sûr de lui et apparemment souriant. Dès qu'il eut repris sa posture de chien, je m'assis sur lui pour glisser ma main dans son cul, il avait de bons sphincters mais se laissait faire, je lui ai relevé la tête pour lui faire sentir longuement mon gant avant de lui faire croire que j'allais le lui mettre dans la bouche. Il perdit aussitôt de sa superbe. Ensuite, dans la douche, j'ai uriné sur lui afin qu'il comprenne qu'il n'était plus le petit dieu vénéré. Après un rapide rinçage, je l'ai ramené au donjon pour reprendre les pratiques initiatoires sans jamais le marquer durablement ni le blesser.
Bien que je sache que nous étions évidemment observés, aucun commentaire ne m'a été fait. Ce fut une expérience compliquée entre le désir de faire évoluer un être humain pour accepter la dépendance et celui de l'aider à trouver son épanouissement dans les interactions, la tentation de me rapprocher de lui et la nécessité de ne pas lui en susciter l'envie.
Les loisirs
Le dimanche et le lundi, mon maître restait habituellement chez lui.
Mon heure de réveil ne changeait pas, il l'avait programmé à 5 heures. Après quelques gorgées, direction le tapis de marche pour 20 minutes à 4 km/h (les autres exercices dépendaient du déroulé de la journée). Toilette approfondie et déjeuner impérativement avant celui du maître que j'assistais en restant debout près de lui.
Les tâches ménagères m'occupaient alors en veillant à ne pas déranger ses conversations téléphoniques, mais je devais être présent au sortir de son bain pour répondre aux moindres désirs.
L'après-midi, à la réception du message "disparais", je regagnais mon étage pour ne pas perturber l'arrivée d'un jeune homme beau et vigoureux, pas toujours le même. Je le sais car après son départ, j'étais convié dans le salon afin d'assister au visionnage de ces ébats, les mains sur la tête, et quand l'érection se pointait, je devais me masturber de la main gauche, l'autre main entre les fesses devait être assez rapide pour recueillir le sperme que je nettoyais enfin avec la langue. Si le maître n'était pas satisfait, capuche et direction la palissade en plein après-midi (je n'ai jamais su si quelqu'un m'y voyait) ou si le temps ne le permettait vraiment pas, dans un réduit du sous-sol, les pieds attachés aux mains.
Quand il était de bonne humeur, il me sortait parfois dans le jardin après avoir attaché une laisse discrète à la base de mon sexe.
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Par : WillZen
§ Nous y voilà enfin :
Un tâtonnement sur le mur, quelques réponses positives, quelques "j'aime", un conseil... Et me voilà lancé !
Je vois vos yeux s'arrondir, votre sourcil droit se rend circonflexe : "Mais lancé dans quoi ?"
"L'expression simple et libre de nos esprits !" Tout du moins du mien. Je précise immédiatement qu'il n'est pas ici question de m'affirmer écrivain (vain!) ou poète (pouet!). J'aime écrire même si je suis "dyslexique compensé" ce qui veut dire qu'il me faut réfléchir et me relire bien plus que n'importe qui pour produire ce qui pourrait vous sembler simple à écrire.
Après création de la catégorie "Travaux d'écriture" je compte y attacher quelques écrits de ma création.
Cela pourra être, un poème, un essai, une chanson, une simple prose, un proverbe... Tout ce qui pourra émerger de mon imagination. Je vous invite à contribuer par vos créations que je n'hésiterais pas à lire, commenter, et je l'espère, aimer. La seule condition étant que cette création doit vous appartenir.
Pour inaugurer cette nouvelle catégorie je vais partager un de mes textes les plus récents. Ce sont donc des vers que je coucherai ici en quatre strophes de quatre vers chacun. Plus précisément : quatre quatrains isométriques. Isométriques car tous écrits en alexandrin. Ce choix n'est pas un choix fortuit : L'alexandrin représente la fierté de nos grands écrivains et versificateurs. Il est normé par des règles tortueuses que je m'attelle à Maîtriser.
§ Voici donc mon premier poème ainsi formé :
Le prétendant rêveur
Je pourrais longuement te conter mots d'amour,
Discourir tout autant de finesse d'esprit.
Te donner en présent de ces vers chaque jour;
Ceux-là mêmes dont tes yeux et lèvres sourient.
Charmer cordes et vents, composer ta musique;
De celles qui mènent nos deux pas si légers.
Le nouveau rythme, la nouvelle dynamique;
Entrelace nos danses exhibe ta beauté.
Par delà toute peur accomplir nombre d'actes,
Qui de leurs simples fait prendront noble valeur.
Point n'est utile d'user de sciences exactes,
Dès lors que l'on s'exprime au travers de son cœur.
Nulle chose ou nul être ne pourrait ôter,
Ce que sagesse et folie ont ancré en moi.
Utopiste inconscient dans ses rêves plongés,
Si je dors je t'en prie, ne me réveille pas.
W.S
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Par : Monsieur Jones
Elle et moi dérivons dans les couloirs du Grand Palais, happés par les œuvres qu'on y expose, malaxés par la foule silencieuse qui s'y presse.
Mes yeux caressent les toiles des maîtres alors que ma main palpe, avec une indécence mesurée, la croupe de celle qui m'accompagne.
Dans ma poche gauche mes doigts convoitent le précieux obus, petit bijou anal, qui s'invite parfois dans son secret.
Ce rosebud est fait pour elle et son anneau dont il connait tous les contours élastiques. Sa forme, en goutte d'eau, lui confère le pouvoir de forcer doucement l'orifice avant d'être gobé, en réaction, par un périnée complaisant et tonique.
Ce Rosebud est terriblement 'attachant', il est solidaire d'une chaînette fine au bout de laquelle se balance un grelot doré et sonore.
Devant un Renoir et sa lumière, je lui fais face, me penche vers le creux de son oreille:
- j'ai un cadeau pour toi...
Elle sourit
- Ce Renoir?
- Non non, quelque chose qui est bien plus dans 'mes cordes', je lui réponds en lui glissant l'objet de mes inspirations dans la main.
Elle le découvre en rougissant:
- Non, pas ici, ça va se voir !!!
- se voir ? est-ce le bon maux ? -large sourire-
Je l'observe avec une juste intransigeance.
Elle hésite, regarde autour d'elle, bafouille en guise de désapprobation.
- dépêche-toi, tu as cinq minutes !
Hésitante, elle disparaît, aspirée par une foule silencieuse, comme par des sables mouvants.
Quand elle réapparaît, sa démarche a changé, elle est comme une danseuse lente et appliquée qui se déplace avec souplesse sur un lac glacé.
Malgré ses efforts, le grelot s'agite parfois et résonne en se balançant au bout de sa chaînette.
Alors, suppliante, elle s'immobilise, l'entrecuisse en pâmoison, parce que des visages curieux et intrigués, balayent la place à la recherche de cette source sonore.
La visite fût beaucoup plus longue que prévue. Aaaaah, les femmes, toujours à se faire attendre...
Mais avouez qu'avec moi, elle a tiré le grelot !
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Par : Marc Nancy
Ma première relation de soumission a commencé par une gifle donnée par une collègue que j'ai essayé de draguer un soir de séminaire de travail.
Cette gifle a été importante dans le cadre de cette première relation de soumission
Alors que j essayai maladroitement de flirter avec elle, elle m'a donné une gifle.
Elle m a dit que j étais bien trop nouille pour elle, mais qu'elle était prête à faire mon éducation. Elle m'a demandé si j acceptais cette idée, j ai acquiescé.
Elle m a alors donné une deuxième gifle, me demandant si j étais toujours partant.
Pour elle, c était une manière de me tester en tant que soumis. Pour moi, ça a été le signe de l acceptation de ma position de soumis.
Cinq minutes après, nous étions dans sa chambre. Elle m a ordonné : à poil !
et je me suis mis nu à ses pieds , sans discuter !
Elle a ajouté : pas mal, je devrais pouvoir faire quelque chose de toi !
Ca a été le début de cinq années de relations intenses.
Marc
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