selena.Sensei
#0
J'ai longtemps réfléchi à ouvrir cette discussion, face à une incompréhension de ma part, à la lecture de nombreux commentaires concernant ce sujet depuis mon inscription en ces lieux, tout autant par des Maîtres que des soumises... Cependant, j'ai pu constater, au fil de mes lectures, que beaucoup de personnes, recherchent, voire même quémandent des « punitions », sources, pour ces personnes, de plaisir, d'où mon incompréhension... Est-ce vraiment de « punitions » qu'il est question dans ce cas, ou de « jeux » excitants ? En ce qui me concerne, je ne recherche pas la punition qui ne me procure aucun plaisir, bien au contraire, tout simplement parce que je sais que lorsque je suis punie, c'est que j'ai eu un manquement et que j'ai insatisfait mon Maître... Cela me remplit de honte... Je vais tout d'abord commencer par la définition de ce mot : PUNITION : (source wikipédia) : Nom féminin. Action de punir. La punition des crimes et des délits appartient aux juges criminels. Châtiment ; peine que l’on fait subir pour quelque faute ou quelque crime. […]: ils prétendent que Tyndare oublia Vénus dans un sacrifice qu'il offrit à tous les dieux , et qu'en punition de ce mépris, Vénus fit en sorte que les filles de ce prince fussent bigames , trigames, et désertrices de leurs maris. — (Dictionnaire historique et critique de Pierre Bayle, t.7 (G-Hem), Paris, Desoer, 1820, p.546) Ce malheur, cet accident lui est arrivé par punition de Dieu, par punition divine, C’est Dieu qui lui a envoyé cette disgrâce pour le châtier, pour le corriger. On dit absolument, dans le même cas : C’est une punition de Dieu, une punition du ciel. Henry de Malestroit fut donc élargi, mais sa punition, pour être plus lente, ne devait pas être moins terrible. — (Alexandre Dumas, La comtesse de Salisbury, 1861). Dans une relation D/s, la punition est une conséquence prévisible des actes de la soumise, appliquée par le Maître... A ce titre, lorsque la soumise commet une faute, le Maître se doit de la sanctionner. La punition est alors une sanction idéale pour parfaire l'éducation de la soumise désobéissante afin qu'elle ne refasse pas la même faute... En ce qui me concerne, la punition participe à ma responsabilisation dans ma place de soumise, et la punition contribue à l'expiation de mes fautes... La punition signifie aussi le Châtiment, c'est à dire la peine que mon Maître me fait subir pour une faute commise. Il est, à mon humble avis, important de proportionner la punition à la faute, la correction doit être adéquate pour éviter les démesures et/ou les dérapages. Dans cet optique, mon Maître utilise plusieurs méthodes punitives, comme : - la privation, exemples : interdiction de fumer, interdiction de jouir, interdiction de ce tout qui fait notre plaisir... - l'humiliation, exemple : ordre d'être en tenue négligée, interdiction d'uriner en dehors du regard de son Maître... - les sévices corporels, exemple : x coups de martinet, de canne anglaise ou tout autre accessoires... etc... Ainsi, Il m'entraine à m'améliorer et à corriger mon comportement pour dépasser mes limites ou mes blocages... Je rédige un « Carnet des Punitions » que j'ai en permanence sur moi, sur lequel je note les fautes commises, soit spontanément, soit sur ordre de mon Maître. J'y note les motifs de la punition... A mon humble avis, un des avantages d’un tel carnet est de suppléer à la mémoire défaillante de la soumise ou de son Maître, mais son principal intérêt est pédagogique. Coucher sur le papier la faute et sa sanction leur donne une matérialité, écrire noir sur blanc l’analyse de la faute impose un effort de synthèse et permet de s’assurer que celle-ci a été bien assimilée... Je pense humblement qu'en tant que châtiment d’une faute, la punition est faite pour marquer l’esprit de la soumise, c’est par le souvenir qu’elle laisse, qu’elle agira comme une balise dans le futur... Culturellement le premier réflexe est d’associer punition et douleur physique alors que l’expérience prouve que la douleur « morale » est souvent beaucoup plus cuisante. Ainsi, par exemple, il est bien plus marquant pour une soumise d’avoir à s’agenouiller devant son Maître, d’autant plus que celui-ci se fera distant, pour confesser sa faute et en demander le pardon que de recevoir quelques coups de ceinturon ou autres châtiments physiques. C’est donc au Maître, en fonction de la situation, de choisir entre sanction physique ou mentale, à lui, alors, de faire preuve d’imagination pour trouver un châtiment en rapport avec la faute... Lors d’une sanction physique c’est l’aspect douleur en tant que souffrance physique et morale qui est recherchée et non la douleur plaisir du jeu. Entre ces deux douleurs la frontière est ténue, passer de l’une vers l’autre ferait perdre toute efficacité à la punition et risquerait de faire basculer dans le cercle vicieux punition/plaisir. Pour éviter une telle confusion, une bonne habitude, surtout lorsqu’on débute, est à mon humble avis, de réserver certains « instruments » exclusivement aux punitions pendant que d’autres le seront pour les jeux ou séances, où dans ce cas, le plaisir est infini... Dans le cadre d'une punition, le Maître ne doit en aucun cas, à mon humble avis, faire preuve de sentimentalisme, ni caresser le fessier meurtri, ou autre... Il ne doit y avoir de complaisance, afin que la punition soit efficace... Ce qui est le contraire dans le cadre d'une séance, qui elle se déroule en toute complicité et plaisir... Voilà, le débat est ouvert, et je remercie humblement tous les participants de bien vouloir rester dans le sujet, dans le plaisir d'échanger, le respect les uns des autres et la bonne humeur... Bien à vous tous.
Dernière modification le 29/09/2023 12:08:54 par BDSM.
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selena.Sensei
#1
Je vous remercie Maître Frank, effectivement, il y avait bien une erreur que je viens de corriger dans mon texte...

Et, puisque nous sommes dans le sujet, cette erreur est consignée dans mon Carnet des Punitions, Maître Sensei décidera de la sanction adéquate...

J'ai bien constaté que beaucoup confondent certains mots... Je trouve cela dommage, parce qu'une "punition" vue ainsi, toute excitante qu'elle puisse être, n'a rien à voir avec le BDSM...

Je confirme qu'il est très rare que je refasse plusieurs fois la même faute, erreur ou manquement... La punition telle qu'elle se doit d'être dans une relation D/s, est en ce qui me concerne indispensable à mon éducation... Je ne la recherche pas, mais, tout aussi difficile qu'elle puisse être, l'accepte dans le but de grandir dans ma Condition, et de servir au mieux mon Maître...

Merci de ta contribution louna... Je rejoins tout à fait ton point de vue...

Je vous souhaite à tous deux une bonne journée,
Douces bises louna,
Bien à vous, Monsieur...
Dernière modification le 11/11/2013 11:22:35 par selena.Sensei.
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renaiSSance31
#2
Bonsoir à tous,

Je ne peux parler que pour moi-même. Avec le temps et mon évolution dans la soumission, j'ai bien saisi le vrai sens de la punition et une vraie punition ne doit pas être le plaisir de la soumise, mais l'acceptation de celle-ci pour évoluer et ne pas refaire les mêmes erreurs.

Je peux jouer à provoquer l'autre par jeu, mais je ne ferai pas conscience d'erreurs, cela peut peiner la personne qui vous éduque.

Donc je pense que ceux que savent le vrai sens du mot "punition" éviteront de la provoquer ou alors l'accepteront pour ce qu'elle représente aux yeux de leur relation

soumise "elle"
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selena.Sensei
#4
Je suis beaucoup moins punie que vous pouvez le penser éléonore, sourires...

Non, je ne suis pas masochiste, et je vous assure que je ne prends aucun plaisir dans la punition... Cependant, je l'accepte parce que je suis consciente qu'elle m'est nécessaire pour grandir...

Si vous avez bien lu mon écrit, la punition n'est dans N/notre relation, absolument pas synonyme de "sévices corporels"... Quand il s'agit d'une faute d'écriture, ce sont en principe des lignes... La punition décidée par Maître Sensei est toujours en adéquation avec la faute commise...

J'espère avoir répondu à votre questionnement,
Bonne soirée,
Douces bises.
Dernière modification le 15/11/2013 18:13:22 par selena.Sensei.
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Sensei
#5
Bonjour à tous et à toutes et bon début de week end,

Force est de constater que ce sujet intéresse peu et pourtant il fait partie des bases et des règles de toute relation D/s et parfois au sein même des autres parties du tryptique BDSM… ! Quelles en sont les raisons, il nous faudrait pouvoir les lire et s’en expliquer, mais s’il est bien une chose qui est à percevoir, c’est peut être l’implication un peu trop légère de ceux qui souhaitent délayer le BDSM, trop rigide…alors de ce fait, comment parler de la Punition….si tout est permis… !

Je ne peux que féliciter ceux ici présents qui ont osé, même si des avis peuvent diverger, d’exposer ce qu’ils en pensent…. le principal intérêt étant comme à chaque fois d’échanger… sur tous les aspects du BDSM….qui, lui, est censé nous rapprocher… !

Je veux donc juste transmettre ici, au travers de ce post ouvert par Ma fidèle selena afin de dissiper quelques incompréhensions ou quiproquos potentiels, Mon point de vue et Ma vision de Dominant sur ce sujet (partagés avec Ma soumise), soucieux d’enseigner et parfois de punir afin que l’Enseignement transmis soit dûment appliqué… !

Et cela commence par la discipline qui est l'utilisation des règles pour contrôler les faits et gestes de Ma soumise en cas de désobéissance, et s’il y a discipline et désobéissance…il se peut qu’il y ait punition si les règles ne sont pas employées conformément aux Ordres ou orientations donnés .. !

La punition peut être physiquement causée par la douleur (coups portés au corps), psychologiquement causée par l'humiliation (situation désobligeante physique ou morale) ou par la « perte de liberté » (tel que l’abandon temporaire ou privations). Avant toute activité de ces types, les partenaires se doivent avant tout d’être consentants sur les principes de la Soumission...!

Les punitions sont le résultat qui découle directement du non respect des commandements et des règles de vie dans toute notre société et plus particulièrement, qui nous concerne, dans la relation D/s.
La dualité faute/punition est inscrite au plus profond de notre inconscient collectif, c’est la sanction que le Maître inflige à l’élève distrait pour qu’il progresse, c’est le châtiment divin infligé au pécheur pour qu’il expie...!

Dans notre univers, la punition a un rôle pédagogique, c’est par elle que le Maître rappelle à la soumise ses devoirs, ses engagements et les objectifs qu’ils se sont fixés.
Elle a aussi un rôle « expiatoire », une fois la faute sanctionnée il n’est plus besoin de revenir dessus indéfiniment, l’incident est clos. C’est peut être là une des forces de la relation D/s par rapport aux couples vanille.

Les corrections (à prendre au sens de corriger un défaut non au sens d’infliger une « rouste »), sont la sanction immédiate d’une faute mineure (mauvaise position, écart sans gravité de langage). C’est plus un recadrage qu’une réelle punition.
Son intérêt est dans l’immédiateté, le lien est direct de la faute à la sanction, elle permet aussi au Maître de montrer que s’il voit les fautes, c’est qu’il est attentif à sa soumise.
Son risque est d’apparaître comme un geste de colère, un manque de maîtrise de soi, la soumise ne manquerait pas alors de voir la confiance qu’elle place en son Maître entachée par un tel geste.
La sanction d’une faute sans gravité ne peut qu’être légère...!

La punition, c’est la sanction d’une faute significative, manquement grave à une règle, laxisme chronique dans l’application d’une directive c’est aussi le recadrage d’une soumise qui perd de vue ses objectifs et commence à dériver.

Travail sur la durée, la punition ne doit être ni décidée, ni exécutée dans l’instant et la précipitation. Pour que son effet pédagogique soit maximum, il faut que la soumise, en compagnie de son Maître au travers d’un échange profond, analyse sa faute, qu’elle comprenne en quoi son comportement a été fautif, et qu’elle trouve les moyens d’éviter qu’une faute similaire se reproduise.

Une fois la faute comprise et acceptée, la soumise doit être capable éventuellement de proposer la sanction qu’elle estime mériter, charge au Maître d’accepter cette proposition ou d’imposer un autre châtiment qu’il estime plus adapté.

L’art du Maître consiste autant à savoir expliquer la faute qu’à appliquer une sanction juste et équitable. Une fois la punition infligée, la faute est pardonnée, il n’y a pas lieu de revenir dessus, à moins évidemment qu’une faute identique soit commise à nouveau.
A chacun de savoir en fonction de la relation et de sa soumise, si cela doit obéir à un cérémonial et avoir une certaine « théâtralité » ou, à l’opposé, se faire sur un mode moins strict permettant à la soumise de s’exprimer sans retenue...!

Ma pratique est de faire tenir par Ma soumise son « Carnet de Punitions », carnet qu’elle a en permanence sur elle où elle note les fautes commises, soit spontanément, soit sur Mon Ordre. selena n’y notifie que les motifs de la punition que Je confirme, mais avant toute explication approfondie, Je ne lui signifie pas la sanction attendant les arguments qu’elle pourrait M’avancer...!

Un des avantages certain d’un tel carnet est de suppléer à la mémoire défaillante de la soumise ou de son Maître…sourires…, mais son principal intérêt est pédagogique. Coucher sur le papier la faute et éventuellement par la suite sa sanction leur donne une matérialité, écrire noir sur blanc l’analyse de la faute impose un effort de synthèse et permet de s’assurer que celle-ci a bien été assimilée.

Châtiment d’une faute, la punition est faite pour marquer l’esprit de la soumise, c’est par le souvenir qu’elle laisse, qu’elle agira comme une balise dans le futur. Culturellement le premier réflexe est d’associer punition et douleur physique alors que l’expérience prouve que la douleur « morale » est souvent beaucoup plus cinglante intérieurement, comme le rappelle fort justement louna et selena...!

C’est donc au Maître, en fonction de la situation, de choisir entre sanction physique ou mentale, à lui, alors, de faire preuve d’imagination pour trouver un châtiment en rapport avec la faute, mais toujours en prenant soin de bien faire la distinction, dans le cas d’une sanction corporelle, entre séance et punition y compris dans les coups portés ou dans les gestes réconfortants si nécessaires lors d’une séance… !

J’ai souvent puni selena dans les débuts de N/notre relation, car ses racines vanille lui intimaient le chemin de la vanité et de l’orgueil, mais depuis fort longtemps les fondements D/s ont été assimilés à leur juste valeur et c’est peut être parce qu’elle appartient malheureusement à un Maître très exigeant que certaines fautes sont encore perçues et que J’applique non sans regret, des punitions qui parfois sont sévères tant la faute Me semble impardonnable compte tenu de son implication et de son niveau de soumission….mais qui aime châtie…et on pardonne souvent peu à l’élève brillant… !

Le débat reste ouvert à tous, comme au premier jour...!
Soyez la première personne à aimer.
renaiSSance31
#6
"Force est de constater que ce sujet intéresse peu et pourtant il fait partie des bases et des règles de toute relation D/s et parfois au sein même des autres parties du tryptique BDSM… ! Quelles en sont les raisons, il nous faudrait pouvoir les lire et s’en expliquer, mais s’il est bien une chose qui est à percevoir, c’est peut être l’implication un peu trop légère de ceux qui souhaitent délayer le BDSM, trop rigide…alors de ce fait, comment parler de la Punition….si tout est permis… !"

Bonjour Monsieur,

Je vais rebondir sur vos mots et vos maux. Je trouve dommageable que le monde BDSM soit devenu ce qu'il est devenu, un mélange de tout, où aucune règles ni bases n'est à priori suivies. La vrai soumission est un état d'esprit et un besoin de se soumettre et non pas de faire que ce qu'on désire.

Autant rester dans le monde dit normal de la vie vanille et libertine.

Je ne parle que pour moi et mes propres pensées et la punition fait partie intégrante de l'éducation d'une soumise, je dis bien une soumise.

Alors je continue à croire en mes valeurs même si je me heurte parfois à de l’incompréhension en face de moi Monsieur.

Mes humbles respects Monsieur

soumise "elle"
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Nanook
#7
Comme le dit ma signature: Tout le monde peut imposer, peu savent obtenir.

- La punition, décrite comme ci dessus, entend un motif donc des règles... Ca fait bien longtemps que je suis passé à autre chose. Je ne suis pas dans une relation BDSM, pour prendre en charge une enfant qui s'est perdue, mais bien vivre une passion commune avec une femme qui assume ses désirs.

- Il m'arrive de punir, rarement et sévèrement, mais je préfère de loin laisser vivre ma compagne soumise, et assumer son désir de soumission, quitte à dialoguer avec moi, si elle estime être devoir punie et peut être la punir.

- Quand au carnet de punition, alors là, laissez moi rire!!! Quelle impact d'être punie pour une faute commise il y a une semaine, un mois???

A chacun son BDSM... Smile
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Nanook
#8
5330
Cher Nanook, vous ne voyez donc aucun paradoxe a punir sans règles ? L'intérêt d'un carnet de punition est CLAIREMENT expliqué par Sensei dans son post. Le fameux chacun son BDSM, il m'avait manqué celui-là. Bref, laissez peut-être ce sujet sérieux tranquille et empressez-vous de mettre des images sur le mur général. Bonne soirée. @ptiju, un jour il faudra assumer et parler en ton nom. Courage.
MF, je me fous complètement que ça te plaise ou pas. Un forum est un endroit libre d'expression, d'autant qu'il y a autant de BDSM que de joueurs! En revanche les différentes interventions peuvent poser un questionnement à ceux qui lisent, en silence, d'où l'intérêt d'avoir plusieurs points de vues différents sur la punition. Bonne soirée.
Dernière modification le 13/08/2023 16:40:20 par BDSM.
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Nanook
#9
J'ai dit ce que j'avais à dire, comprenne qui pourra!
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ptitju
#10
Amysthe a dit...

il est tellement facile de paraître sur internet... La mise en place dans le réel est bien moins aisé...

Comme c'est bien vrai, il suffit de mettre Maître devant un pseudo pour se croire véritablement Maître.
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ptitju
#11
MaitreFrank a dit...

@ptiju, un jour il faudra assumer et parler en ton nom. Courage.

je vois que tu me suis à la trace (tu n'as rien d'autres à faire un samedi soir que de regarder les "j'aime" des autres??? ), pas vraiment un comportement de Maître de suivre quelqu'un comme un toutou.
je te propose, Metre francky, de virer ce Maitre devant ton pseudo, qui visiblement, ne correspond pas à ton caractère Wink
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Nanook
#17
Dieu a dit...



Bonsoir,

je m'adresse à vous ; je n'aime pas l'antinomie de votre "pseudo dogme" (pourtant bien attentionné)

Vous écrivez "à chacun son BDSM" que j'approuve et je vous soutien en ce sens, et c'est ma doctrine !

Cependant la phrase précédente irrespectueuse vous discrétite de facto :
"Quand au carnet de punition, alors là, laissez moi rire!!! "

C'est sarcastique, mal placé et blessant pour la personne qui "vit SON BDSM" (comme vous le prônez).

Je mets cela sur le compte de la maladresse réthorique.
Et j'entends la partie positive de votre discours.


Etayez le et expliquez que vous avez plus une relation S-M asssumée dans un cadre D/s complémentaire.

L'accronyme est BDSM, B&D, D/s et S-M (et fétichiste mais je chipote).
Les trois ne sont pas antagonistes et peuvent se compléter de leur richesse.

Si vous n'expliquez pas votre démarche ... vous passez pour ce que vous ne semblez pas être.

Diplomatiquement,

L.


Je vous remercie, de bien vouloir comprendre la partie positive de mon commentaire. Ici ou ailleurs je ne juge pas, seul Dieu a ce pouvoir Smile
Effectivement, comme sur dit mon profil, je suis sadique et donc plus SM que DS.

Corde-ialement.
Soyez la première personne à aimer.
ptitju
#18
MaitreFrank a dit...



Courage ne voulait pas dire répondre hors sujet. Encore moins ton fiel.

je sais que tu crois avoir la science infuse, mais si je ne répond pas, c'est que j'estime ne pas avoir quelque chose de constructif à dire sur ce sujet (je sais que tu vas avoir du mal à comprendre, tu fais exactement le contraire Wink ).
Soyez la première personne à aimer.
renaiSSance31
#19
Bonjour à tous,

Quand on ouvre un sujet, on doit savoir que nous aurons tous des avis différents et ce pendant, je trouve que de voir les avis des autres peut-être enrichissants même si on y adhère pas.

Je trouve que Mr Nanook a aussi bien le droit de s'exprimer que Mr Dieu et même s'ils ne vont pas dans le sens de mes valeurs, ma tolérance me permet de prendre leur avis.

Par contre Mr MaitreFranck, auriez vous justement la science infuse et bien trop de valeurs pour ne pas accepter que chacun est droit de regard sur un débat. Je trouve ce débat très sérieux bien-sûr, mais cela ferait-il de moi une soumise supérieure aux autres, si je jugeais et refuser l'avis de l'autre.

Et bien non, je suis telle que je suis et j'accepte et je reconnais à l'autre le droit de s'exprimer et vivre son Bsdm comme il le désire.

Mes humbles respects à tous.

soumise "elle"

Rien de plus à dire sauf que je vois que l'être humain est un animal.
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ptitju
#21
MaitreFrank a dit...



En ce qui concerne Nanook, il exprime lui même qu'il ne pratique pas le DS, donc Cf mon argument quelques post avant.



Peut être faudrait il lire ce que les personnes écrivent pour échanger. Il n'a pas dit qu'il ne pratiquait pas la DS.
Nanook a dit...

donc plus SM que DS.


MaitreFrank a dit...

(Salut likeman)

Merci mon suiveur.
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ptitju
#22
MaitreFrank a dit...



Et lis bien mon argument, entre auto et moto, partage du même espace, mais ce n’est pas la même chose...

Aller tu peux le faire !!

Merci mais je l'ai lu. Sauf qu'elle n'est pas bonne. Vu que t'as besoin de parler auto et moto, je vais parler comme toi.
Un automobiliste peut aussi être motard, mais uniquement le week-end. Parce qu'il utilise plus souvent la voiture, il n'a pas droit de donner son avis sur sa conduite de la moto qu'il fait le week-end. Et oui, le monde n'est pas tout noir ou tout blanc.
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ptitju
#24
J'essaye de me mettre à porter...

Les motards du dimanche...Le jour de Dieu... dit donc cela reboucle bien là !

Pratiquer plus l’un que l’autre... cela veut dire quoi exactement ? Il pratique donc le DS, comment le pratique t’il sans règles alors ? Comment pratiquer la Discipline sans règles, je repose la question, plus à Nanook, qui ne veut plus répondre, mais puisque tu as l’air de savoir, je te la pose ptiju, dit moi, explique-moi.
[/quote]
lol, c'est bizarre mais ce message ne m'était pas adressé au départ... Prendrais tu les gens pour des cons Wink?
Peut être que si tu essayer d'échanger avec les personnes (au lieu de te foutre de leur gueule), peut être qu'on te répondrais Wink Hein essaye un jour...

je ne sais pas comment il pratique, contrairement à ce que tu semble penser, je n'ai jamais dit qu'il n'y avait pas de règle.

Tous les couples orientés D/s ne pratique pas obligatoirement la punition, on peut aussi récompenser son/sa soumis(e).
Soyez la première personne à aimer.
Nanook
#31
Dieu a dit...



Bonsoir,

autant pour moi, ou au temps pour moi, comme vous le souhaitez Wink

Je n'avais pas saisi le côté "involontaire" dans votre question.
En principe, comme je le dis "quand c'est acquis, c'est à moi" ^_^

Lorsque vous avez intégré que "Je chante, Tu chantes, Il chante"...
Où et comment pouvez vous vous tromper ?

Par ailleur nous ne qualifions pas la l'importance de la faute.

Dans le cas d'une faute d'accord... vous ne précisez pas le cadre.
Prenons l'équitation, le cirque, il y a des "scéances" pour pratiquer, s'entrainer...
Et puis il y la "représentation", en principe lors d'un numéro de cirque, tout ce passe bien et même lorsque le numéro est "bon" vous avez l'impression et la sensation de "facilité".
Que vous pourriez vous dire "tiens moi aussi je vais le faire"...
Et c'est que vous vous rendez compte qu'en somme c'est, "Du travail; du travail, du travail et encore du travail" Wink ( Donc pas facile :p )

Si l'inattention porte sur de l'acquis comme il l'est souligné de mes typos dans mes quelques 6 pages de réponses...
OUI c'est de l'inatention, dois je "blâmer" mon correcteur orthographique, accuser mon clavier ? Ou la règle de grammaire mal faite ?
Ou bien dois je me rendre compte que je ne me relis jamais et que par égard des lecteurs, je devrais faire plus attention ?

L'erreur est possible, hors nous parlons de "punition", de sanction.
Une erreur se corrige, (j'emploi exprès ce verbe à double sens)... on s'améliore afin de ne plus la reproduire.
Il n'y ainsi pas matière à "punition", l'entrainement et donc l'apprentissage servent à cela : apprendre et donc se tromper, faire des erreurs.

Dans le cadre de mon enseignement il est normal que ma Soumise se trompe et je suis là afin de l'aider.
La réprimander ( que j'emploie en lieu et place de punir) et donc quelque part l'abaiser n'est pas mon mode opératoire.
Au contraire, vous commencer à le comprendre, je désire qu'elle s'élève.

Quel autre plaisir que de l'aider à s'épanouir, d'être fier d'elle.
Comme un parent est fier des premiers pas de son enfants.
(Vous l'avez noté j'ai glissé de "faute" à "erreur").

Vous obtiendrez toujours plus et mieux d'un Cheval que vous encouragez, que vous flattez et récompensez, que d'un animal battu et humilié...
Cela s'applique aux être humains, comme cela s'applique à Guantanamo.

Punir, sanctionner, réprimer pour être exact est le fondement de la manipulation mentale afin d'empêcher le libre arbitre en mettant les pensées sous stress permanant.

Nous parlons ici de relation consentie et volontairement libre !
Hors ça il est très facile de manipuler et d'user de belles paroles (pour reprendre votre remarque "à travers l'écran et derrière le clavier").

Ce que que vous pourriez appeler "punition" et qui en serait le plus proche à mon endroit serait la "répétition" de l'exercice, quoi que ça n'en soit pas réellement une.
Car "expliquer" pourquoi répéter et comment "bien" répéter et mieux faire, est plus une leçon qu'une punition.
Faire et refaire, c'est toujours travailler.

Je ne considère pas cela comme une "corvée" hors donc pas comme une "punition".
Et au contraire j'en fais avec et pour ma Soumise quelque chose de positif et bénéfique que d'avilissant et humiliant.

On apprend dans l'erreur, sinon "on sait" Wink

Je suis hélas de ces "Professeurs" moins pédagogue que professant par l'exemple.


Eclairement,

L.

PS : il y a aussi un glissement sémantique "punition" est un mot valise qui peut vouloir dire : "châtiment" et "sanction". (correction ? humm non pas celui ci trop "hard")
J'essaie d'y revenir ultérieurement.


Je partage votre explication, votre point de vue, en tout point. Merci.
Soyez la première personne à aimer.
ptitju
#34
MaitreFrank a dit...

Soyons clair, je ne lirais pas tout cela.

Bonne journée.


je me permet de citer joliepulpeuse, elle avait très bien résumé:
joliepulpeuse a dit...


Il serait également je pense appréciable que les personnes n'ayant rien à dire sur le sujet évite de venir salir un post dans le seul plaisir de régler leur petit problème..
Soyez la première personne à aimer.
selena.Sensei
#43
Je voudrais tout d'abord remercier tous les participants à ce débat, bien que je doive avouer qu'encore une fois, je reste dubitative face aux règlements de compte personnels qui n'ont rien à voir avec le sujet... !


Nanook a dit...

- La punition, décrite comme ci dessus, entend un motif donc des règles... Ca fait bien longtemps que je suis passé à autre chose. Je ne suis pas dans une relation BDSM, pour prendre en charge une enfant qui s'est perdue, mais bien vivre une passion commune avec une femme qui assume ses désirs.


Loin d'être «une enfant qui s'est perdue», Monsieur, permettez-moi de vous assurer que je suis une soumise affirmée et assumée, conscience de l'implication que je me dois humblement d'avoir dans ma Condition de soumise dévouée appartenant totalement de mon plein gré à mon Maître qui m'enseigne à tout moment, comme se le doit tout Maître digne de ce titre... !

Nanook a dit...

- Il m'arrive de punir, rarement et sévèrement, mais je préfère de loin laisser vivre ma compagne soumise, et assumer son désir de soumission, quitte à dialoguer avec moi, si elle estime être devoir punie et peut être la punir.


Dans votre relation, c'est votre soumise qui «estime» devoir être punie ?
Elle décide ? Donc, dans ce cas, elle domine, si je peux me permettre ?
Est-ce donc uniquement à sa demande que vous «punissez»?

Nanook a dit...

- Quand au carnet de punition, alors là, laissez moi rire!!! Quelle impact d'être punie pour une faute commise il y a une semaine, un mois???

A chacun son BDSM... Smile


Permettez moi de vous rappeler qu'on applique à soi-même ce qu'on exige d'autrui, Monsieur. Vous démontrez pleinement votre intolérance, votre irrespect et votre incohérence alors que vous prônez «à chacun son BDSM»…!




@Dieu :

Permettez-moi de vous dire simplement Monsieur, que ceci est votre vision du BDSM, et ne peut en aucun cas être représentative du monde BDSM, tout comme N/notre façon de vivre N/notre relation, et je trouve, si je peux me permettre irrespectueux, surtout de la part d'un "Maître" portant le pseudo de "Dieu", de juger ouvertement et publiquement N/nos pratiques...
Vous dites ne pas juger, pourtant, vous commencez par cette phrase, si je peux me permettre :

Sensei a dit...
L’art du Maître consiste autant à savoir expliquer la faute qu’à appliquer une sanction juste et équitable.
Dieu a dit...

Je ne cite que cette partie.
Car ce postulat est fallacieux et d’autant plus désappointant qu’il émane de quelqu’un au pseudo « Senseï ».



Postulat : Principe qui doit être admis comme vrai sans démonstration...
Fallacieux : Faux, insidieux, mensonger, spécieux, trompeur...

Un postulat ne peut donc être fallacieux...


Je pense humblement qu'au lieu de juger ce à quoi vous n'adhérez pas, il serait beaucoup plus instructif de poser des questions pour essayer de comprendre, comme je vais le faire maintenant, concernant votre vision, dans le respect les uns des autres !

Ayant eu le même questionnement que amysthe :

«Monsieur Dieu, vous dites que si votre soumise commet une erreur, c'est que vous ne lui avez pas enseigné correctement (j'espère avoir bien compris)... Mais si cette même soumise avait bien fait la chose demandée avant et avait donc bien intégré la chose, pour ensuite commettre la faute, c'est bien de son fait à elle et non plus à vous, non?»

Et avoir lu votre réponse... Je dois avouer que j'ai toujours la même incompréhension...

Donc, pour vous, faire des erreurs involontaires après un acquis est pardonné, car considéré comme une «répétition»... Les «répétitions», dans ce cas, peuvent durer, si je peux me permettre...
Qu'en est il dans ce cas, de l'évolution de la soumise ?
Comment comprend t-elle et assimile-t-elle son(ses) erreur(s) ?
Comment pallie-t-elle le moyen d'expier sa faute ?
Combien de «répétitions» acceptez-vous, Monsieur ?
Et, où se situe la «représentation», au milieu de ces «répétitions» ?

En ce qui me concerne, je ne suis jamais en «répétition», ni «représentation»... La relation D/s est ma façon de vivre, 24/7... N/nous ne jouons pas, N/nous sommes...

Vous comparez aussi l'éducation d'une soumise, avec celle d'un cheval, ou d'une pouliche dirons-nous dans ce cas... Vous prônez le système unique de récompense, cependant, lorsque la pouliche «se trompe», il y a privation de récompense, ceci équivaut à mon humble avis, à une punition par privation, la non récompense devenant la sanction de la faute...

Bonne journée,
Bien à vous.
Dernière modification le 22/11/2013 11:14:34 par selena.Sensei.
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Sensei
#48
Dieu a dit...




Bonjour,

Je vais tenter de vous répondre :
En vous expliquant les mots « postulat » « axiome » et « sanction »
Puis en démontrant que la phrase de Sensei seule et unique prise en référence est un postulat, qu’elle est fallacieuse et qu’elle sera utilisée de manière dangereuse.
Et enfin sur ma propostion qui est et reste MON dogme.

Je vous cite en introduction : «que ceci est votre vision du BDSM» … et encore heureux Wink
Je n’aimerais pas que vous m’imposiez votre vision ni de devoir avoir les mêmes pratiques que vous, je ne fais que proposer MA relation. Et c’est dans nos diversités que nous avançons.

1) Définitions :
Hélas, vous confondez les définitions avec « Postulat » et « Axiome »
vous l’écrivez exactement un postulat est un « principe » ! Il est une « proposition » ; Principe non démontré que l'on accepte et que l'on formule à la base d'une recherche ou d'une théorie.
Non seulement JE ne l’admets pas comme ‘vrai’ mais je vais au contraire le démonter !

Ce que vous expliquez s’appelle un Axiome : Énoncé répondant à trois critères fondamentaux : être évident, non démontrable, universel.
« Tuer c’est mal », c’est évident, non démontrable, et universel.
« La terre est plate » ce n’est pas évident, c’est démontrable et non universel.

Un postulat peut être faux, le cas de la terre plate, il peut être fallacieux dans le cas de la guerre contre l’Irak pour des armes chimiques jamais trouvées.


APPARTE :
J’ai bien conscience qu’il est délicat de BIEN exprimer ses idées lorsque les mots sont utilisés pour un tout autre sens que leur signification véritable.
Je prends cet exemple courant, de l’insulte à un conducteur qui vous grille la priorité un « enculé » sort franc et sincère à ce moment-là.
Nous avons « conscience » que nous ne parlons pas de « pratique » sexuelle, mais bien d’un malotru, un butor ou même un pignouf !



REMISE EN ORDRE DE MARCHE :
Comme vous l’avez compris je ne juge pas votre relation.
C’est d’ailleurs pour cela que je n’ai utilisé QUE et uniquement la première phrase.
L’art du Maître consiste autant à savoir expliquer la faute qu’à appliquer une sanction juste et équitable.
Il s’agit d’un postulat et qu’il est dangereux s’il « admis/compris » comme un axiome !
Au contraire il faut le remettre en question et le démontrer ou le démontrer, allons-y :

--Pour commencer les faits
Le mot « sanction » a été tout de suite collé à « punition » châtiment, peine !
Hors ça le mot « sanction » sera utilisé par les « mini-maître » pour en faire un châtiment et donc des coups ! (fouets fessée etc…)
N’est-ce pas vrai des différentes interventions ?

--Définition en Français.
Car tout le monde oublie (veut oublier ?) le double sens de ‘sanction’ :
« Peine ou récompense en relation avec une interdiction ou une injonction, liée à un mérite ou un défaut. » (La langue Française est merveilleuse)

2) Démonstration.
L’art du Maître consiste autant à savoir expliquer (oui nous sommes d’accord)
la faute (non nous sommes pas d’accord)
Une faute est un manquement… hors la soumise « apprend » elle est par définition en « manquement perpétuel » !
Erreur : pérégrinations / fait de se tromper (ce qui est logique puisque ELLE apprend)
qu’à appliquer une sanction juste et équitable. (En Français OUI nous sommes d’accord, mais ce n’est pas ce qui Sensei veut signifier)
Il y a ici un sophisme commis sur Sanction qui est employé à la place de « châtiment »/peine et donc réducteur de la partie « sanction » à sa seule réprimande faisant fi de la partie « récompense ».

--Rappel.
Bah oui une sanction est AUSSI une récompense…
Ce que je prône à priori. (et que je suis le seul à défendre ici)


--Synthèse
Ainsi cette première et unique phrase est déjà dangereuse car elle est mal exprimée, mal comprise et sera mal interprétée par des mini-maitres qui seront ici sur du velours à trouver tout à prétexte à châtier !
(Ce que le reste du texte de Sensei confirme car la « récompense » n’y est nullement évoquée… c’est donc bien « punition/châtiment » qu’il fallait écrire que « sanction »)

--Conclusion
Il est primordial pour le Dom à l’endroit de sa Soumise d’expliquer/guider.
Je ne suis pas d’accord sur la partie « sanction ».
Coller « sanction » avec juste et équitable… C’est un peu une « guerre humanitaire » que vous nous proposez comme oxymore !
Ainsi donc par ce postulat qui ne fait de la sanction (et du reste du texte) QUE et UNIQUEMENT un châtiment' une peine EST un postulat Fallacieux !
Et « mal s’exprimer » ou se cacher derrière « c’est pas ça que j’ai voulu dire » est antinomique au début de la phrase : « L’art du Maître consiste (autant) à savoir expliquer »

3) Ma « proposition » et donc mon dogme.
(Vous notez l’adjectif possessif).
Je vais répondre de ce trait « religieux » au propos de l’erreur : « Errare humanum est, perseverare diabolicum ».
Comme nous l’avons constaté parmis les interventions il y a eu des glissements sémantiques sur sanction/« punition » châtiment réprimande, correction, blâme… (J’y reviens plus bas)

Par exemple je peux « punir » ma soumise pour « mon bon plaisir ». Mais ici nous utilisons le mot « punir » pour « donner une fessée » (coup de fouet) ou tout autre « châtiment » tant corporel qu’affectif.
Hors une fessée peut ne pas être une « punition » pour la soumise. ^_^
(bon je cesse de vous taquiner)

--Explications
Dans le cadre équestre vous faites de l’absence de récompense une privation (une forme de punition)… Cela sous-entendrait
a) que la pouliche ne « travaille » que dans le seul but de la récompense, ce qui est réducteur à votre endroit de soumise,
b) que le Dom ne proposerait QUE des exercices qui méritent récompense, ce qui est insultant pour le « Sensei » qui ne désire qu’une chose ; l’élévation de sa Soumise.
La VRAI récompense est l’accomplissement de l’exercice, si vous ne voyez que la récompense (ou son absecence/punition)… c’est qu’il y a un problème.

Comme l’avait écrit Sensei ‘savoir expliquer’, -savoir, -expliquer & -savoir expliquer. Je ne parle pour ma part que de « Sanction » positives vous l’avez compris. Je commence d’ailleurs par ces bases : « expliquer » / communiquer.
«Qu’est-ce que je veux, et comment je vais l’obtenir»
( J’utilise cette boutade – dangereuse hors contexte, j’en ai conscience- « Ma Soumise est libre de faire tout ce que je veux »…)

De la faute/erreur : nous parlons bien de « ne pas réussir » = commettre une faute (involontaire)
Ne pas réussir l’exercice et donc recommencer SANS avoir de récompense, est déjà une « punition » en soit. Il faut tout refaire. L’absence de récompense n’est pas une punition.
Surtout si vous faites de la récompense quelque chose de « systématique »… en ce cas ce n’est plus une récompense, mais un « acquis social » ^_^

La récompense doit être l’exception, pas la règle Wink (Comme ce que vous appelez la punition).
Vous n’êtes pas « tout le temps punie » ni par toute vos fautes ni pour son bon plaisir.
La « forme » de ma récompense n’est pas une bague 18 carats pour avoir dit correctement « merci ».
Mais cela prend la forme la plus simple d’un encouragement, ou d’un regard fier.


Par ailleurs j’ai l’impression que vous faites de la « répétition » des exercices un « échec »/erreur, moi j’y vois et ma Soumise y adhère, un moyen de passer du temps ensemble.
Je ne parle pas de « répétition » dans le sens « Kata », mais répétition dans le sens ou c’est « nif naf » (ni fait ni à faire) donc à recommencer. (Ici erreur/faute involontaire)
Faire, défaire et refaire le Karada, c’est « investir » du temps, de la complicité AVEC l’autre, de tisser du lien, dans les deux sens du terme.
-Comme disait nos grands-mères « Cent fois sur le métier tu remettras ton ouvrage »
(Pour respecter la parité je vais citer aussi nos grands-pères « faire et refaire c’est toujours travailler »)
De l’erreur/faute , si ma soumise ne réussis pas un exercice n’en fait pas un « échec », une erreur/faute.

Mais oui vous avez raison, si la Soumise a acquis et fait par la suite une erreur !?
Oui, c’est une erreur, est-elle « impardonnable », donc punissable ?
Dans mon enseignement la PREMIERE et la plus grande punition que peut subir ma Soumise, n’est rien d’autre que ma déception.
Ce qui signifie que je ne suis pas fier d’elle… Combien de Soumises « aiment » que leur Dom ne soit pas fier d’elle ?
La Soumise désire que son Dom soit fier d’elle… je me trompe ? Wink
Avant même que d’avoir reçu votre « fessée » vous êtes « déjà » un peu honteuse de votre propre manquement (=erreur et non faute) et de la déception que vous allez causer à votre Dom. (à cet instant vous n’avez pas encore eu ses mains sur vos fesses !)
Est-il utile d’en « rajouter » ?
AHMA, non ! C’est en ce sens que j’emploie la métaphore « animale ».
« ON NE MALTRAITE PAS L’ANIMAL ».

Par exemple, si vous alliez au cirque et que vous voyiez un dompteur battre son animal, quelle serait votre réaction ?
Quand bien même le tigre grifferait son DOMpteur, et que les assistants interviendraient, vous ne supporteriez pas qu’on « batte » / maltraite la bête…
Est-ce que je me trompe ?
Le tigre : c’est vous !
Et en cela peut importe « pourquoi » il a griffé son DOMpteur, il en va de la responsabilité de celui qui tient le fouet !
(Vous voyez j’ai pris la liberté d’un acte « grave » : griffer le Dom. Ca marche aussi pour un simple « refus » comme pour un obstacle ; ma métaphore hippique marche très bien ^_^)

L’aiguillon n’est ici pas un « acte » de punition, il sert à « aiguillonner » l’animal, ou la Soumise pour l’aider à franchir l’obstacle.
Soit en la guidant « du geste du fouet ».
Soit en détournant SA peur (de l’obstacle) sur le fouet qui claque sur sa croupe
Soit pour l’encourager à avancer. (Comme la perche quand on apprend à nager.)

Dans tous les cas le fouet, l’aiguillon ne sert pas à « faire mal » (moralement physiquement).
Si vous considérez une chambrière comme un outil de punition, réprimande, correction… Ce n’est pas mon cas.
Vous comprenez ainsi la vraie signification de « Sanction »

Tout ceci est dissociable au plaisir de « vouloir » une fessée, fouet ou tout autre chose.
Nous pourrions considérer qu’entraver ma Soumise est une forme de punition : « au piquet » ! Ça ne l’est pas. Wink

La tendance actuelle est à « liker » ou zapper, c’est « rapide » simple facile.
Cette tendance est sans vergogne, peu vertueuse et sans probité.
Il faut que ça aille vite en démonstrations, en actes, en biens...
Hors c’est le « travail » que vous faites (ensemble) qui est intéressant et que vous « méritez » ce collier à votre cou, que LUI mérite la confiance que vous lui accordez et que LUI est fier de vous, que vous êtes heureuse de lui faire plaisir.


Dans l’apprentissage, relation D/s, la « punition »/fessée n’est pas nécessaire et il faut « expliquer » le vrai sens du mot « Sanction » pour lui redonner sa DOUBLE signification, que je prône.


La fessée/punition/châtiment « Discipline » va dans B&D ou la fessée « faire mal » va dans S-M.
Elle n’a pas sa place dans D/s.


Comprenez-vous que D/s se trouve « au milieu » dans BDSM ?
La Sanction a sa place dans la relation D/s… mais a TOUTE sa place, « peine » ET « récompense » pas uniquement la première. (Qui n’est de l’orde B&D ou S-M selon son usage)

En espérant avoir été plus clair sans être moins concis,
Il faut du temps et de la place pour expliquer…

L.

Allez je vous propose une petite définition ; « démocratie » (http://youtu.be/oN5tdMSXWV8?t=17m5s )


Je vais être un peu plus bref que vous...mais Je comprends votre absence pour avoir pris le temps de peaufiner votre laïus (y a du boulot, indéniablement..!) qui est....à la fois indigeste et imbuvable...!

Jusqu'à preuve du contraire, vous ne pouvez vous exprimer en tant que véritable et un tantinet soit peu Maître, n'ayant pas prouvé que vous possédiez une véritable soumise...et donc à être en mesure d’appliquer ce que vous avez recueilli dans vos ouvrages… !

Par ailleurs vis-à-vis de Ma soumise et de Moi même, reportez vous à vos écrits et commencez par vous éduquer vous même…d’ailleurs vous en mériteriez une bonne….punition, à ce titre :
« Dieu
Si ce n'est diffamtion au moins Injure !
Pour ma part je n'ai qu'une règle :
- Une règle:
I) Pas d’offenses:
«Comme dans la vraie vie, les injures et lesinsultesne seront pas tolérées.
Leméprisou ledénigrement:ImpolitesseetInciviliténe seront pas Admis.»
Cette règle en vigueur estsimple,uniqueet sera strictementrespectée. »

Sans rancune et à bon entendeur… !

PS Conseil : Changez de pseudo…ça vous irait tellement mieux… comme « orthographe », par exemple… !
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Sensei
#50
Dieu a dit...



Alors avant « bonjour », vous ne connaissez pas la raison de mon absence, vous allez avoir la courtoisie de ne pas la qualifier ni de faire de commentaire impoli,
bien,


Bonjour,

(Je ne souhaite pas entrer dans la controverse qu’en à votre capacité ou incapacité à lire correctement ce que les intervenants écrivent, vous l’avez déjà démontré. Souffrez que je ne veuille pas non plus entrer dans votre jeu des « insultes » ni directes ni par prétérition.)

Voilà qui est remis au clair et à la courtoisie maintenant que les civilités sont établies :
Que signifie votre réponse ?
Je ne comprends pas votre propos qui ne répond en rien à ce que j’ai écrit, me semble t il.
Ou bien j’ai mal lu, et expliquez moi,
Ou bien vous vous êtes mal exprimé, soyez plus clair.
(Nous verrons ce que les différents lecteurs en pensent, je ne demande qu’à comprendre.)


« possédiez une (…)(*) soumise » ???
Que voulez vous dire par là ?

Si je vous lis bien, vous essayez de me disqualifier en tant que « maître ».
(Ce qui est pour moi un compliment, je ne suis pas un « Maître », mais un Dom ! Considérons "maître/Dom")

Selon votre postulat je n’ai AUCUNE légitimité à m’exprimer n’ayant « prouvé » que j’ai (possède) une Soumise, ceci ne faisant pas de moi un « maître »/Dom.
(Ce postulat qui n’est ni évident, ni indémontrable ni universel reste il facile à démonter.)

Mais à vous l’honneur ;
A donneur de leçon je veux bien que par mon intermédiaire vous en donniez.
Je suis près à la recevoir,


Avec toute ma considération,


L.

(Ma position est très limpide concernant le mot « maître » (sensei) je les considère comme des insultes. J’ai écrit que je publierai à ce sujet, mais ne nous égarons pas.)
(*) J’ai omis volontairement « véritable » dans votre phrase, vous sous entendez qu’il y aurait de « fausses » Soumise. <- Je ne veux aucune réponse à cet endroit pour ne pas faire dévier votre leçon.


PS : J’ai été assez explicite, mais je préfère me répéter, je ne veux pas que vous déplaciez la polémique sur les injures en qualifiant plutôt que d’apporter réponse ou d’argument.




Si ça peut vous aider....: http://www.psycom.org/Troubles-psychiques/Troubles..., mais il faut vite consulter!!!!!

Et on ne dit pas "je veux"....lorsqu'on en a pas la légitimité....!
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#53
Je n'ai pas tout lu, je vais juste revenir sur une chose qui m'intrigue.. Vous faites une faute d'orthographe, et allez donc la consigner dans votre carnet pour que votre Maître vous punisse si bon lui semble???

En quoi votre orthographe a-t-elle sa place dans la relation qui vous unis? Que vous soyez punie parce que vous avez oublié de faire quelque chose ou que vous l'avez mal faite, ou pas assez vite etc etc dans ce que vous aviez prévu lors d'une séance, je comprends, mais je ne vois pas pourquoi un Maître aurait a punir sa soumise pour une faute d'orthographe.. Prenez en note, pour vous, pour le plaisir de conserver une orthographe impeccable, c'est amplement suffisant à mon avis.
Soyez la première personne à aimer.
Dame Meg
#56
Je distingue 2 choses la vrai et la fausse punition. ..
La vrai lorsqu il y a une grosse faute. .. la punition est dans ce cas dur, difficile autant à donner qu à recevoir ( sans forcément parler de douleur physique)
La fausse plus en jeu avec une punition ou les 2 s amusent plus dans un jeu de role...
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knighty
#57
D'ailleurs en anglais il y une distinction lexicale qui est parfois faites. On peut en effet entendre parler de "punishment" et de "funishment". Où la contraction entre "fun" et "punishment" correspond donc à du jeu, un amusement Smile.


Dame Meg a dit...

la punition est dans ce cas dur, difficile autant à donner qu à recevoir (sans forcément parler de douleur physique)


Me concernant je fais également partie de ceux qui pensent que si la personne soumise recherche la punition et/ou s'il en retire du plaisir, c'est que le terme "punition" n'est peut être pas approprié.

Je reconnais à la punition un aspect pédagogique, parce qu'en tant que soumis elle permet d'apprendre de ses erreurs et donc de progresser.
Toutefois j'avoue la redouter. La dimension psychologique dans laquelle elle nous plonge est en effet très forte : on s'en veut, on se remet en question, on n'arrête pas de cogiter. Je l'assimile à un échec/manquement personnel.
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legeretedeletre
#58
Bonsoir,
Je viens de tomber sur ce post et je suis effondré par tant de conneries, non pas sur le fond mais sur la forme. Les rigoristes du BDSM ont tous raison de croire qu'ils detiennent la vérité absolue, mais si cette derniere est differente pour chacun et que le but n'est que de démontrer qu'ils en ont une plus grosse que le voisin, cela n'a que peu d'intérêt. Messieurs, je suis au regret de vous apprendre qu'il n'y a pas une verité mais une multitude y compris dans les pratiques de soumission telles que la punition. Au dela des grandes théories extraites du manuel du parfait petit Maitre, énoncées à longueur de posts sans fin, et entre les reglements de comptes, je souhaite juste ici dire ce que je sais depuis plus de 30 ans de pratiques BDSM. A savoir que le pouvoir m'est concedé par quelqu'un qui peut me le retirer a tout moment. La relation à la punition devient de facto une pratique, comme toutes les autres d'ailleurs, qui trouve son sens chez les deux parties dans la relation. Donc a chacun son BDSM, bien sur, meme si l'on peut apprendre des autres lorsque l'on cherche a explorer d'autres voies que les siennes suivies jusqu'alors.

My 2cts
Luis
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