Alex msda
#0
bonjour a tous,

concidérez vous le BDSM , comme une maladie honteuse; un peu comme l' interdit de la masturbation au 19eme siecle ou une philosophie de vie?
cette question est issus de la multitude de photos provenant du net, et de certaines reflexions taxant d' exibitionisme ceux qui mettent des photos perso.
nous avons la chance d' etre parmis des initiés sur un site qui offre bien des possibilités, pourquoi ne pas echanger simplement les experiences, les techniques, la convivialité sans aggressivité ,dans un esprit de partage et de rencontres eventuelles.
pour ce qui est des photos perso, un floutage du visage suffit à garder tout anonymat.
quant à l' agressivité elle est tellement facile sur le net me semble t' il, que cela en devient vraiment pueril. la Maitrise n' est elle pas justement l' apanage des maitres et Maitresses.
veulliez m' excuser de cet excés d' utopie....SmileSmile
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Elle.a
#1
Moi ça va, merci. Je ne me sens pas mise dans un placard, mes amis vanilles sont au courant de mes pratiques un peu différentes, ma famille également, le BDSM m'épanouissant, et faisant partie intrinsèque de ma sexualité, je pratique dans la joie et la bonne humeur. Smile
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#
#2
Ni l'un, ni l'autre; ni des initiés, surtout pas supérieurs aux "vanilles". Juste une pratiquante d'une sexualité a-normale, mais que je trouve extrêmement sur-normée aussi. Rien de plus, rien de moins non plus.
Et puis bon, la "maîtrise apanage des dom"...ça me fait marrer : peut-être que si une majorité de pratiquants cessaient de se percevoir, ou de s'imaginer, comme membre d'une sorte d'élite, ça simplifierait les échanges.

L'extrême normalisation de cet univers bdsm, par rapport à un cadre et des règles présentées comme incontournables, l'obséquiosité de façade, la nécessité d'affichage (soirées bdsm AOC, photos perso souhaitées sinon on est juste des "faux", ces vils fantasmeurs planqués derrière un clavier), me font bien plus penser à un rôle à tenir au sein d'un bal masqué psycho-rigide, qu'à un espace de liberté.
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Alex msda
#3
"Et puis bon, la "maîtrise apanage des dom"...ça me fait marrer "

il me semble que si certain soumis, ou soumises, relataient quelques sceances entreprises par des Maitres ou Maitresses qui ne se maitrisent pas, ou ne possedent pas les bons gestes, ou encore la bonne psychologie, nous serions sans doute d' accord chere Irene.
mais la liberté ,aussi,de chacun est bien sur de s' exprimer, n' est ce pas...
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Perséphone
#4
maladie !!

nan mais pis quoi encore.

Z'avez de ses idée tordus certain.

Sans rire, vous pouvez pas profiter de la vie, du bonheur de construire votre relation aussi paradoxale et anticonformiste soit elle, sans vous prendre la tête avec des questions aussi stérile.

Alors que votre education judeochretienne vous procure de la honte a la pratique de jeux bdsm, c'est votre problème. (et puis pour certain c'est aussi ça qu'est bon) Mais dire que c'est une MALADIE !!!!
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Thutale
#5
Perséphone a dit...
[...] vous pouvez pas profiter de la vie, du bonheur de construire votre relation aussi paradoxale et anticonformiste soit-elle, sans vous prendre la tête avec des questions aussi stériles.


Réfléchir fait partie, pour certaines personnes, des plaisirs de la vie.
Dernière modification le 30/01/2015 18:10:27 par Thutale.
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#7
Saadienne a dit...


Ce n'est pas , pour répondre à Irène, une nécessité d'affichage, mais tout simplement un désir de montrer ce que d'autres préfèrent écrire.

C'est vrai qu'écrire peut relever du phantasme, alors que la photo personnelle "prouve" ce qui est peut-être l'explication de la gêne, voire de l'agressivité de certains.

Mais d'où peut bien venir ce besoin de prouver, de rechercher une validation, de justifier, d'affirmer, à la "communauté bdsm" et au monde, qu'on est réel...? Happy Avec en prime ce si courant glissement sémantique du "réel" vers le "vrai"??

Et quand bien même un texte serait un fantasme...en quoi cela peut-il poser un problème ?
Je ne saisis pas vraiment le lien entre -photo perso qui prouve- et -gêne/agressivité- ...? (Si on pouvait éviter l'argument éculé de la jalousie, qui peut certes sembler une réponse satisfaisante entre enfants de 10 ans, mais bon...).

Saadienne a dit...

Pour répondre plus directement a Irène, je ne pense pas qu'il y est de l'obséquiosité à outrance dans le monde BDSM, mais si vous parlez d'espace de liberté, acceptez de considérer que les soirées privées puissent convenir à beaucoup et permettent justement de faire connaissance, de partager, de se connaitre, de s'apprécier ou non.

Un espace de liberté ? Mais je suis absolument d'accord : chacun fait bien ce qu'il veut, comme il le veut, soirée ou pas, photos perso ou pas, je n'ai aucun souci avec ça !

Là où une (si légère^^) touche d'agacement pointe, c'est l'insistance lourde et multiple du "hors réel, pas de crédibilité". Ce "vrai" qui rend implicitement "faux" les non exhib (dans sa définition du Larousse: Action de faire étalage avec impudeur de ses sentiments, de ses pensées, de sa vie intime. Parce que pour ce qui me/nous concerne, dans vie intime, il y a intime. Ça ne veut pas dire que je condamne l'exhibitionnisme, juste que ça ne me/nous correspond pas).
...Je vis une relation tout ce qu'il y a de plus réelle. Sauf que je n'éprouve aucun besoin de le justifier, de quelque façon que ce soit.
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#9
Saadienne a dit...

Toutefois Irène, je persiste et signe ce que j'ai écrit sur mon premier post:

Il est vrai aussi que ceux ou celles qui se cachent derrière leur clavier, sans annonce, sans dire ne serait-ce qu'en trois mots, ce pourquoi ils viennent sur ce site, et bien sur avec des avatars pris sur le web, peuvent, parfois a tort, mais aussi parfois avec raison être pris non pas pour de "vils fantasmeurs" (disons que le mot vil à une mauvaise connotation) mais effectivement pour des fantasmeurs ou des voyeurs.


Oui.
Les fantasmeurs ou voyeurs ne sont ici que parce qu'il y a matière à se satisfaire : il est paradoxal de s'offusquer de leur présence, tout en se dévoilant (au sens physique propre, comme au sens figuré) sur le site...
Puisque la politique du site n'est pas inquisitrice, ce que chacun décide de publier, en terme d'annonce, de profil, de nombre de mots, d'avatar, est un choix personnel qui n'a pas non plus à être justifié.
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Bergamote83
#10
Je ne me sens pas "malade" dans le BDSM, mais plutôt "soignée" de mes maux... Smile

La soumission est, pour moi, un exutoire. Une manière de se déresponsabiliser de tout agissement pervers.

La vivre est un bonheur mais c'est aussi ne jamais la bafouer.

En revanche, préserver les autres de démonstrations de soumission en dehors d'un public averti, me paraît salutaire.

Certains/es la rêvent, d'autres la vivent... Certains/es la montrent, d'autres la cachent...c'est selon !

Cependant, heureusement qu'il existe de "vraies" photos de "vraies" soirées BDSM afin de nourrir le mur d'autres choses que de photos tirées du net... Smile
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Alex msda
#11
Grégory a dit...

"Maladie honteuse" semble offusquer beaucoup de monde, si je m'en réfère à vos commentaires.
Paradoxalement, sur le site, je constate que de nombreux "murs" sont peu ou pas consultables ; on préfère un pseudo alambiqué au choix simple de son prénom ; rares sont ceux qui dévoilent leurs visages...
Il existe donc une réelle antinomie entre les discours et les actes.
Le BDSM n'est pas une maladie honteuse ?
Alors prouvez-le et montrez-vous !


il semblerait que Gregory certes ne detient pas la verité ,compte tenu de la liberté de chacun... mais , mais , deja une partie de la reponse.
quant à "maladie honteuse..."faudrait le prendre non pas au premier chef, ni au pied de la lettre , mais plutot à contre pied, au second degrés...
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#12
Bien qu'à peine entrée dans ce monde, ça n'a pour moi rien d'une «maladie honteuse» pour reprendre votre accroche.ça amène à se poser des questions sur soi bien sur.. comme toute nouvelle expérience de la vie.
Et en ce qui concerne le fait d'en parler ou pas, je dirais que chacun fait comme il le sent, l'important c'est d'être bien dans sa peau.

Grégory a dit...

Paradoxalement, sur le site, je constate que de nombreux "murs" sont peu ou pas consultables ; on préfère un pseudo alambiqué au choix simple de son prénom ; rares sont ceux qui dévoilent leurs visages...
Il existe donc une réelle antinomie entre les discours et les actes.
Le BDSM n'est pas une maladie honteuse ?
Alors prouvez-le et montrez-vous !


On peut assumer auprès des personnes à qui on parle de notre sexualité, sans pour autant vouloir que les autres (un potentiel employeur par exemple) en soient informés. Parce que ça ne les regarde pas, tout comme le fait que je sois bi, que j'aime tel style de musique, etc..
Pourquoi critiquer ceux qui ferment leur mur? Sur fb, c'est pareil la plupart des gens informés des risques du net ferment leur profil à leur cercle d'amis, changent de nom pour ne pas avoir lors d'un entretien un «j'ai vu vos photos de soirées sur fb blablabla».
Ça n'est pas spécifique à ce site, c'est pareil partout.
Et on a vu d'ailleurs récemment que ça pouvait porter préjudice : je ne me rappelle plus du pseudo mais quelqu'un demandait aux admins de supprimer toutes ses photos parce qu'une personne mal intentionnée était tombée dessus.
Dernière modification le 31/01/2015 16:30:32 par Lula.
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ludic2
#13
Bergamote83 a dit...

Je ne me sens pas "malade" dans le BDSM, mais plutôt "soignée" de mes maux... Smile

La soumission est, pour moi, un exutoire. Une manière de se déresponsabiliser de tout agissement pervers.

...

Alors là... cette phrase de Bergamote 83 me correspond tout à fait !!! Smile
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orgaSMe
#15
Une maladie incurable et je ne veux pas me soigner!!! Heureux d'être malade
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#16
Saadienne a dit...

Par contre, vous semblez penser que s'afficher en photos personnelles démontre un trouble comportemental que vous appelez exhibitionnisme.
(...)
Ne publiant rien de vous, pas même la moindre raison qui vous amène sur ce site, je peux donc, à mon tour en déduire que vous venez pour voir et ou observer.
(...)
Alors oui, vous avez raison, j'aime montrer mon BDSM, et vous, vous venez sur ce site, pour lire, regardez ce que publient les autres.

Contrairement à vous, je ne vous agresse pas pour votre voyeurisme, je l'admets, je l'approuve et vous dit : profitez en, ne vous gênez pas

Éclat de rire.
Vous tenez tant à personnaliser le débat ?... Mes remarques concernant l'exhibitionnisme/le voyeurisme sont d'ordre général, et non formulées sur un mode agressif.
Il y a beaucoup de types de bdsm ici; certains sont potentiellement miscibles, d'autres strictement pas... Et je m'en accommode fort bien : il est très facile de faire de la sélection d'informations/de publications.
Quant à mes motivations...elles me regardent. Mais vous pouvez bien imaginer ce qui vous chante, il y a tellement de possibilités...Smile Enjoy !


Bref, revenons au débat :
Ce qui me déplaît, quel que soit le sujet, c'est l'injonction à, qu'elle soit implicite ou plus insidieuse.
Ce sont également les beaux écrits quand ils sont tellement en contradiction avec les actes mêmes les plus basiques. Mais ça, par contre, c'est intéressant...Smile
Dernière modification le 31/01/2015 14:08:15 par Irene.
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rphdom
#17
Bonsoir, encore une question qui n'a pas de raison d'être, le "bdsm maladie honteuse ?" très drôle, de même que de savoir si l'on est normal ou pas. Pour pouvoir y répondre il faudrait commencer par définir le bdsm, et la normalité, ainsi que les échelles de valeurs employées pour les comparaisons, sans compter les paramètres de vie publique et personnelle inhérents à chaque personne. En gros une équation à une bonne centaine d'inconnues, sourire.
Tout ça pour dire que je me considère comme normal d'après mes critères. Comme toujours il y en a ceux qui veulent tout ranger des de petites "boiboites", d'autres doutent d'eux-mêmes et donc essayent d'en faire douter d'autres pour ne pas être seul, il y a aussi les autoproclamés bien pensant, ah j'allais oublier les "masturbateurs" cérébraux.

Personnellement je pense que si vous vous posez ce genre de question c'est que vous avez un problème, et qu'il y a de fortes chances que vous n'ayez rien à faire dans ce monde ou milieu.

Dsment rph
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#19
Freya, malheureusement de nos jours, on sait que les employeurs ont tendance à chercher des infos sur le net. Et même si pour ma part, les différents aspects de ma vie perso n'influencent pas ma vie pro, je pense que pour certains ces pratiques ne conviendrait pas pour travailler avec des enfants par exemple.
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Alex msda
#22
Pourquoi ce besoin de pimenter d'ailleurs? Le sexe en lui-même serait il devenu sans saveur?
[/quote]


voici une question interressante, merci; mais il me semble que votre presence sur ce site peut vous apporter deja une partie de reponse.
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Alex msda
#23
Grégory a dit...

.
En effet, je me suis toujours demandé si les pratiques BDSM n'étaient pas, justement, l'apanage des personnes en bonne santé.
Un sujet jamais évoqué sur le forum.


me concernant , il n' y a aucun doute à ce sujet ;et pour étailler cela ,de recentes etudes autant americaines ,que provenant de Grande Bretagne mettent en evidence que les adeptes de bdsm,sont en meilleure santé mental qu' une grande frange de la population.,
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#24
Grégory, mes compromis ne sont pas les ennemis de mes idéaux, ils me permettent juste de vivre plus sereinement.
Des coups j'en ai pris, j'en prendrais encore, mais disons que je choisie mes «combats».
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Bergamote83
#25
Lula a dit...

Freya, malheureusement de nos jours, on sait que les employeurs ont tendance à chercher des infos sur le net. Et même si pour ma part, les différents aspects de ma vie perso n'influencent pas ma vie pro, je pense que pour certains ces pratiques ne conviendrait pas pour travailler avec des enfants par exemple.


Sauf que le droit du travail exclut aussi cette forme de discrimination... il ne faut pas faire de paranoïa à outrance qui risquerait de nourrir de l'auto censure... Smile
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Bergamote83
#26
Isis a dit...

Pourquoi ce besoin de pimenter d'ailleurs? Le sexe en lui-même serait il devenu sans saveur?


Pour certains oui... Arrivés à un certain âge, on pense que l'on a fait le tour de "tout" en matière sexuelle et la routine nous étouffe au point qu'on soit tenté de faire un point objectif sur ses envies réelles.

On laisse alors resurgir ce que l'on a enfoui, au nom d'une moralité (à la con) politiquement correcte par un monde infecté au virus éducato-judéo-chrétien...

S'assumer se gagne parfois sur l'échelle de l'âge, faut juste que ce ne soit pas trop tard pour ne pas manger goulûment la banane par les deux bouts ! Smile
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Elle.a
#27
C'est marrant, de dire que c'est une question d'age. Du plus loin que je me rappelle, la vanille m'a toujours paru fade, sans saveur. Un peu comme manger du riz à l'eau quand on pourrait manger un risotto savoureux. J'ai toujours eu un goût prononcé pour l'érotisme, la sensualité. Mes amants étaient ravis de mon inventivité, mais perso, je restais sur ma faim. A 20 ans, j'avais fait le tour de presque tout, sexuellement parlant, et seul le manque d'ouverture sur le monde BDSM et des désirs pas simples à énoncer m'ont empêché d'y entrer plus tôt. Je n'ai jamais autant eu l'impression d'être à ma place, au bon endroit, que depuis le premier homme qui est venu se mettre à mes pieds. Depuis, qu'est ce que je m'éclate !!! :D
Dernière modification le 01/02/2015 14:27:27 par Elle.a.
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Thutale
#29
Grégory a dit...
Pourquoi toujours considérer, sous un angle psychologique, le choix d'une pratique BDSM ?


Parce que cette dimension existe, et qu'elle est particulièrement importante dans le cas de fantasmes récurrents s'imposant depuis toujours, car il s'agit alors d'aspects en lien avec la personnalité (la construction psychique de la personne).

C'est beaucoup moins vrai pour les personnes qui choisissent volontairement de goûter de nouveaux plaisirs à une période donnée de leur vie : le bdsm reste alors une sexualité certes atypique mais choisie en toute liberté parmi, ou en parallèle à, d'autres sexualités (soit une absence de fixation). Même si cela va forcément remuer des choses, et que la dimension psychologique reste intéressante à regarder.


Je suis bien d'accord sur le fait que tout un tas d'autres dimensions, les mécanismes physiologiques par exemple, existent concomitamment.

Un niveau de compréhension n'exclut pas l'autre.
Dernière modification le 02/02/2015 12:43:34 par Thutale.
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