aller contre nature

N'étant pas attiré par les hommes (jusqu'à l'odeur même qui me repousse un peu), je peux tout à fait concevoir que ce soit de même pour une femme.
Comme le dit Maël, si elle est catégorique, il vaut mieux laisser tomber ; si en revanche son non n'est pas définitif, ça peut être fait "pour faire plaisir", et il peut finalement y avoir de bonnes surprises.
Mais le "faire plaisir" est un critère dont il ne faut pas trop abuser à mon avis lorsqu'on respecte vraiment l'autre, même si c'est dans un cadre de contrainte D/s.

je rejoins Panthère.
S'il y a de l'Amour et un minimum d'envie, alors ce genre de rapport peut être tenté avec l'aide du Dominant.

Si un refus total, il ne faut même pas tenter de forcer ...

Je trouve souvent pénible l'exigence de certains doms quant à la bisexualité de leur soumise.
Perso, je suis plutôt MONO que bi !

Et pourtant, comme nous toutes, j'ai tenté d'écarter le voilage pour voir ce qui se passait derrière...et j'en suis arrivée aux mêmes conclusions qu'Abyme ! (j'aime pas, ça pue, j'ai de l'aversion).

Tenter de me noyer dans un océan de bi est le meilleur moyen de me rendre agressive. Ce serait comme jeter un parfait hétéro HOMME dans une soirée gay les yeux bandés !

Qu'une bi qui s'ignore soit curieuse. Qu'une hétéflexible souhaite découvrir. Qu'une pure hétéro cède à une pulsion pour faire kiffer son Maître, une fois par hasard...je dirai que tout est possible mais FORCER quiconque à avoir des rapports sexuels avec n'importe qui (et en tout cas sans son accord) c'est non seulement répréhensible par loi (en même temps, quasiment toutes nos pratiques le sont) mais c'est carrément violer son âme et mettre en péril sa confiance et son équilibre psychologique.

Un "bon vrai" Maître "Digne De ce Nom" ne force jamais sa soumise à quoi que soit et c'est autour du dialogue que l'on tente de repousser ensemble SES limites.

Que les non bi se rassurent ! ce n'est pas une tare d'aimer avoir des rapports sexuels avec un être humain du sexe opposé... Cela se fait depuis des millénaires !

La bisexualité, c'est phénomène de mode ou pour faire genre...ça n'empêche pas de vivre son BDSM !

Alors bi or not bi...perso : non merci !

Je suis moi aussi hétéro-inflexible. Beaucoup de choses sur Terre et dans mon imaginaire créent de l'excitation sexuelle en moi, mais pas l'être ni le corps féminin (sauf à le regarder, mais au fond je m'identifie, tout simplement ) .

Je ne m'attarde jamais sur les images saphiques, aussi esthétiques soient-elles, alors que je bloque totalement sur les scènes où une femme se fait prendre, dominer (ou adorer) par un homme, où deux femmes se consacrent à un mec ; et je peux - avec un effort - donner et recevoir des châtiments corporels de main féminine (s'il y a un tiers masculin complice et voyeur dans le secteur).

Bref j'aime contempler la femme, jouer dans la même pièce, mais je n'ai envie ni de toucher ni d'être touchée sexuellement. Quelque chose de très profond en moi est contrarié si je passe outre à cette réserve.

Et l'aversion augmente si je dois m'approcher de son sexe, la laisser pénétrer le mien.

Cette attitude hétérosexuelle ne provient pas d'une simple "représentation mentale", de l'intégration d'une morale quelconque qu'on m'aurait mis dans le crâne dès l'enfance (d'ailleurs je viens d'un milieu pro-homo), ce n'est pas un tabou encombrant et hérité qui me barrerait des plaisirs, enfin il ne me semble pas. C'est plus profond, plus essentiel, et pas sous le contrôle de ma raison.

Quelque chose qui a à voir avec l'attachement et les objets d'attachement, entre autres...


Amener quelqu'un à découvrir des pans inexplorés, non assumés (mais convoités) de sa sexualité : oui.

Pousser quelqu'un vers une sexualité qui n'est pas la sienne : c'est vraiment potentiellement nocif, intrusif, heurtant. Que la pression se fasse au nom de la soumission érotique, de l'amour, de la satisfaction (ou de l'insatisfaction) du partenaire adoré ...et la capacité à se positionner justement, à dire "non", diminue.

Retournons le problème (et tout s'éclaire ? ) :
si une personne est homosexuelle, faut-il la pousser à avoir des relations hétérosexuelles ?



Je suppose que c'est un très grand trip quand elle aime. Le plus simple étant de choisir d'entrée quelqu'un qui partage ce fantasme, même à l'état embryonnaire.

Messieurs ?

Merci pour tous vos commentaires. ... j'espère que la bonne personne comprendra....

C'était pour faire écho à la remarque d'Abyme au sujet de l'odeur !

De plus, lorsque je lis que c'est un préliminaire demandé par les femmes, sachez que pas par toutes ! Perso, je n'ai jamais été friande de ce genre de caresses. Je m'ennuie toute seule en haut, je m'endors (ça m'est arrivée !) et je ne ressens rien de particulier.

Dans la relation que je partage avec Masterlau, elle n'est pas légion. Elle correspond plutôt à une sorte de jeu qui consiste à me faire flipper (car pour moi, un Maître ne s'abaisse pas à lécher sa soumise...-ça m'arrange !-) ou alors une gratification particulière après qq coups de cravache sur le sexe (pommade...) mais surtout lorsque mon Maître le fait avec une envie gourmande et d'abord pour Lui !

Ceci est un autre débat...

Messieurs, 

Comme toujours j aime mettre mon grain de sel! ( au risque d avoir une fessée. .. m en fiche j aime bien aussi)

Donc voilà si vous avez une soumise qui n est pas bi, faut il la forcer a avoir des relations, avec une autres? Comment faire? Comment l amener a aimer? Le faut il?
Si oui, pourquoi cette envie de la faire changer? Et l'inverse une domina qui a un soumis qui n'est pas bi, comment l'amener à aimer ?