Un regard de Dominant : Patrick LE SAGE

Un documentaire d'un Dominant, Patrick Le Sage, très bon photographe également....

Il nous parle de ce qu'est pour lui la Domination et les instruments de "Musiques" des Sens qu'il utilise....

Un reportage très sobre mais très instructif...je suis certain pour nombreux et nombreuses en ce lieu....Il apportera des réponses à certaines questions, mais aussi apportera un regard sur ce Jardin "d'Un des Sens"

La vidéo est mignonne. Y'a juste la conclusion sur le fait que le sexe BDSM soit en soi mieux que le sexe vanille qui me gêne un peu. C'est incontestablement vrai pour ceux/celles qui le pratique mais la manière dont ce petit film a été monté pourrait laisser pense que c'est le cas pour tout le monde. Alors que clairement pas quoi. Le coté aussi c'est un mec qui parle du plaisir des femmes m'agace un peu. Même si c'est inhérent à notre société, un mec qui fait une émission comme ça passera pour un héros, une femme pour une salope. C'est bien néanmoins je pense que ce genre de documentaire existe même si le ton du docu pourrait donner l'impression que le BDSM est beaucoup plus "gentil" que ce qu'il n'est en réalité.

Je suis d'accord avec Vous....c'est un peu "kichouille" et mignonet

Mais il a le mérite de sortir un peu des sentiers des reportages de ce genre...posant, cependant, quelques réflexions pouvant amener certains à en prendre pour mieux cerner certains Pas dans ce Jardin des Sens....

En tout cas merci de votre regard sur ce reportage...

S'il est connu dans LE milieu. C'est un milieu hétérosexuel et cisgenré visiblement. ^^

Je vous comprend Mozart...

Disons que certains regards et mots posés par LS sont intéressant et me font échos, comme je pense qu'ils peuvent faire échos à certains même en ces lieux...voir donner des dessins envers d'autres quant à leurs désires d'être et subir...

Comme d'autres ne sont pas de mon aspiration....Mais il faut de tout pour faire un monde...Et les différences de paysages sont toujours des plus instructifs...Enfin tel est mon regard....
Et les différences de point de vues, même contraire, sont tout autant enrichissantes....

Merci de votre regard cher Mozart sur cette vidéo...

Merci à Vous chère Nimrodel....de votre regard et vos mots...Simplement....Et comme vous l'évoquez dans votre signature..."Dans le négatif, il y a toujours du positif"...

Je vais également donner mon analyse.
Il y a un bon fond a mon avis. Cet homme, met en évidence une notion qui me semble fondamental, le dominant est et doit être a l'écoute de son ou sa soumise. Et s'il y avait un message a faire passer, je pense que c'est bien celui ci.
Cependant, il y a certaine chose qui moi me gène.
Premier point
Ce reportage donc une vision presque caricatural du bdsm : la cave transformé en donjon, le fouet, le maitre expérimenté qui prêche la bonne parole... Pourquoi pas. Mais ce n'est pas que cela, le bdsm. Ca peut être fait dans un appartement avec juste une ceinture et quelques élastiques. Enfin, a croire que pour être un bon dom, il faut obligatoirement une grosse maison et des accessoires coutant au bas mots un reins...
Second point la collection de culotte : Bon, aller pourquoi pas, mais je trouve cela trop.
Troisième point : Le nombre de soumise. A croire que pour etre bon il faut dominer des milliers de femmes... Cela en ferra sourire certain,au vu de ma position sur le sujet mais la je ne comprends pas trop l'intérêt. Une question d'égo? Peut on comparer une relation durable et unique a une domination d'un soir...
Quatrième point : L'utilisation de l'être humain. Ok, il est a l'écoute des soumises, mais cette utilisation des hommes comme juste des bites pour baiser une soumise... bha ca me choque, ca me choque car homme ou femme, il me semble qu'il y ait besoin de dialogue, d'écoute au minimum... Et que l'on fasse son marché sur de l'humain, pour moi ca va a l'encontre de mon bdsm.

Bonsoir )

Moi aussi , j'ai regardé le reportage , je trouve se Dominant å l'ėcoute de son plaisir et du plaisir de la soumise qu'il a entre ses mains ..
Il a de la place , sourire les moyens aussi, c'est un bricoleur å la recherche toujours d'en faire plus ..
Il ne m'a pas sembler si gentil ^^ que cela ..
J'ai trouvrė cette vidėo interessante, merci M Des Sens..
Je ne sais pas s'il a eu autant de soumises qu'il le dit mais je pense pas qu'il cherche de longue relation , surement que des séances... j'ai ressentit en l'ėcoutant parler ..
Lady H

Désolé mozart mais malgré toute mon attention, j'ai quelques difficultés à vous comprendre. Pourriez vous "reformulez" s'il vous plait ?

D'avance merci.

Reformulez le tout, c'est le mieux. Avec un vocabulaire légèrement moins oppressif, cela ne coûte rien. Je fais juste appel à votre intelligence, faite moi confiance. Bisous.

J'ai regardé la vidéo.

cela m'évoque le sujet de forum "chacun son bdsm" :p.

Sa perspective :
j'ai écouté ce monsieur et j'entend sa perspective et sa sincérité dans sa perspective.
C'est un bdsm fort différent du mien.

Ce monsieur comme certains hommes (soumis, dominant ou vanille) semble fasciné et par la jouissance féminine et par les orifices du corps féminin.
cette fascination je peux la comprendre et la respecter. cependant personnellement cela me glace. je n'aime pas partager de l'érotisme avec des hommes dans de telles fascination.

ce monsieur a un bdsm non sexuel : il ne baise pas ses partenaires bdsm, et il explique tranquillement que ça ne l'interesse pas.
idem, je comprend, je respecte mais cela aussi je n'en voudrais pas ; quels que soient les jeux et les pratiques, j'ai besoin que mon partenaire ait du désir et prenne du plaisir physique avec moi et qu'il jouisse physiquement.

Les pratiques et les ustensiles semblent pour une part avoir pour visée de posséder le plaisir de la femme dans cette "fascination" (il fait allusion à l'uro avec son biberon mais ne s'étend pas plus sur son plaisir d'humiliation etc..).
Outre cette fascination ce monsieur semble être en quête de performance. il explique à un moment qu'avec une queue cela est impossible. là encore je peux comprendre et je respecte mais ce n'est vraiment pas mon kif.

Concernant les "godes sur pattes" cela ne me choque pas : en bdsm ou en vanille, il est fréquent qu'un des participant soit ainsi réduit au rang d'objet. dans certains bdsm c'est le soumis(e). là le monsieur est dans un discours d'idéalisation de la femme. c'est (assez logiquement) les partenaires supplémentaires qui font figurent d'objets utilisés. dans mon expérience en vanille, les hommes en couple qui baisent ailleurs avec l'aval de leur conjointe sont souvent dans de tels jeux : la partenaire devient un objet dans le couple (confidences erotique, voire scénario établis par eux..où l'amante de monsieur est parlée comme un objet)

Ce monsieur est un GMDCNNNT, il est dans un bdsm théâtralisé moyennageux, et non du côté de la déconnade. Comme pas mal de dominants je trouve.

j'ai lu beaucoup de commentaires sur l'impact de cette vidéo.
Pour ma part je n'ai aucun désir de prosélytisme ni politique quant au bdsm.
Je suis une bobo (et fière de l'être). enfin si ça veut bien dire une petite bourge qui n'a pas trop de thune et qui vote à gauche par sentimentalité.

la vidéo correspond à une réalité à laquelle j'ai été confrontée. Avec moins de thune et de matos, mais j'ai pu rencontré plusieurs dominants ayant cette perspective. Cette conception du bdsm et ctte manière de le vivre (bon sans la collection de petite culotte, ni une telle multiplicité de partenaires). les dominants que j'ai rencontré qui étaient dans ce type de bdsm avait plutôt une vision très romantisée de leur relation -souvent exclusive- bdsm.
Mais - heureusement- nous sommes tous différents, y compris les GMDCNNNT :p

Au passage pour les souminatrices :p :
ce monsieur dit que le dominant est le vrai soumis puisqu'au service de la soumise

n'empêche c'est pour ça que j'aimerais un switch ou que j'aime les dominants très sexuels (qui peuvent dans une séance agir pour leur plaisir charnel), sinon j'ail'impression d'être face à une pute à mon service (même si j'ai peur et/ou mal).

Alors y'a beaucoup de choses à dire. Procédons dans l'ordre :

@lupa : J'aime bien votre message, il relève pas mal de choses qui m'avait un peu perturbé au visionnage. L'idée notamment que les "femmes"serait une espèce à part au lieu de les prendre comme des êtres humains dans toute leur complexité d'être humain. Personnellement je ne pense pas et ne vois pas de différence fondamentale entre les hommes et les femmes. On tend à vouloir coller à certains codes oui mais sorti de ça... Le fétichisme des corps j'ai rien contre, je trouve ça plutôt cool mais le fétichisme des gens ça me rend déjà plus circonspect.

Je partage un peu votre avis non sur le BDSM sexuel mais sur ce que j’appellerais le BDSM charnel. Perso c'est toujours compliqué pour moi quand je ne peux pas toucher, serrer, embrasser, mordre, lécher, sentir, presser... Et c'est vrai que c'est vachement plus easy dans une relation switch où les relations sont beaucoup plus trouble et peut être moins codifié. Cela requiert, selon moi en tout cas, des techniques de communication plus complexe pour palier à une partie"rituel" moins exacerbée.

C'est ça qui me gêne dans ce reportage : c'est que le prisme est unique. On a une vue subjective et on est privé de tous les autres angles. On ne cherche jamais à remettre en question ou à approfondir les propos du dom et on n'entend jamais la voix de ses partenaires. Bref c'est de la télé : on se limite à la surface et on se borne à de l'information trés superficielle.

@mozart : Je tiens déjà à vous remercier pour avoir fait un effort pour qu'on arrive à se comprendre. J'ai tendance à penser que tant qu'on arrive à exprimer son propre ressenti et surtout de manière bienveillante on ne peut pas se tromper. Alors que tenter d'exprimer le ressenti des autres à leur place, c'est toujours plus délicat.

Je comprend votre point de vue. Néanmoins, je pense que ceux qui critique un BDSM peut être plus rigide, sont ceux justement qui se sentent un peu oppressé, par le fait que des personnes revendiquent "ce BDSM" comme une norme. Car je pense vraiment que la relation D/s classique reste une norme. Elle est peut être davantage remise en question ici qu'ailleurs mais en tout cas chez mes partenaires potentiels,c'est ce qui reviens le plus souvent. Alors on se moque peut être trop de cette norme, voir on la méprise mais je pense ici que c'est plus une volonté de critiquer un modéle que de mépriser des pratiquants.

Je pense que c'est ce qu'on reproche à ce documentaire (en tout cas pour certain(e)s)). Cette esthétique à la "eyes wide shut" ou "philosophie dans le boudoir" qui est par essence élitiste et efface peut être encore un peu plus tout le spectre des autres pratiques.

Enfin mozart vous avez le droit d'avoir votre avis et je trouverais très bien que vous continuez à l'exprimer. Juste, essayer d’éviter des amalgames ou des "pensées raccourcies" qui pourrait blesser des gens, je pense que ça pourrait permettre d'avoir des échanges plus productif. Je pense sincèrement que ce que vous critiquez ici, c'est juste la volonté de personnes qui sont minoritaire et qui cherchent à remettre en question un modèle. Si comme vous le dites,vous êtes dans ce modèle, je peux comprendre que cela vous bloque. Mais, fondamentalement, je pense que ça n'a que comme unique but de faire évoluer ce modèle et de le rendre notamment plus inclusif. Et franchement je pense qu'on a tous à y gagner.

Salomé je vous rejoins quant à votre réaction sur ce distinguo hilarant entre sexe "vanille" et bdsm. Bientôt il va falloir faire tamponner son permis de jouir comme on veut avant d'aller au lit...

Alors en substance je n'ai rien contre. Même si ce qui me gêne dans ce genre de soirée que vous décrivez c'est ce que j’appellerais le clivage social. Le plus souvent, de ce que j'ai pu voir en tout cas, ces soirées sont très coûteuses donc excluante et réservé à une certaine élite. Mais après tout pourquoi pas ? Ok on veut nous présenter un BDSM qui requiert un investissement plus grand en terme de moyens. Cela existe, cela a le mérite d'être montré. Je suis à 200 % d'accord.

Mais... Eh oui il y a un mais, il y en a toujours un. En fait le problème salomé c'est que on ne nous présente pas une pratique, on nous présente une vision unilatérale d'une pratique. Et c'est pas du tout la même chose. On a la parole du dom ok. Mais on n'entend pas du tout la voix de ses soumises. Elles sont jolis toutes ces petites culottes. Mais personnellement j'aurais beaucoup aimé qu'elles nous parlent. Novice, expérimentées ou pratiquantes depuis longtemps j'aurais honnêtement beaucoup aimé entendre leurs voix. Et les fameux gode à pattes ? Que ressentent-ils ? Pourquoi font-il ça ? C'est ce qui m'a manqué au cours de ce reportage : des points de vue multiples. Quand trés honnêtement au cours de ce reportage, je n'ai vu qu'un exercice de polissage d'ego (peinture louis XIV, culotte dans les bocaux, messages très flatteurs des soumises).



Je comprends. On a pas toujours été tendre c'est vrai (je dis ça car même si je n'ai pas participé, j'ai liké et rigolé tout mon saoul). Et peut être était ce du à un manque de maturité ou de patience, je ne saurais trop dire. Moi même je vis une relation D/s ou je suis soumis, une relation D/s ou je suis dominant et une relation switch ou je fait des trucs déjà plus instable, bizarre voir "what the fuck". Je crois que quelque part je suis une sorte d'enfant illégitime du BDSM qui remet sans arrêt en question ses parents et qui apprend aussi parfois à les écouter. On se nourris l'un l'autre et ma foi c'est très enrichissant.
Je pense néanmoins que sans se juger et se mépriser, on devrait pouvoir continuer à s'influencer. Car de même que nos parents nous font gagner en maturité, nos enfants terribles nous apprennent à remettre en question qui on est.

David Arcas, je suis surprise par la question du clivage social. J ai discuté avec un membre alsacien qui participe à des soirées dans des châteaux et tout le décorum, matos etc..
Il organise aussi des événements . Il n est ni bourge, ni riche.
Il héberge des gens chez lui quand y a besoin. Et les soirées dans des grands châteaux c est genre 50 euros le weekend hébergement et bouffe inclus.
Quant au reportage c est juste le témoignage d un mec sur ce qu il fait, et en ce sens c est plutôt pas mal fait.
Je trouve :p

Concernant l'aspect témoignage, oui évidement je suis d'accord. Il a le droit de témoigner et j'ai le droit de trouver son témoignage pas forcément super. Après comme j'ai dit je ne trouve pas forcément le reportage ininteressant juste je trouve que ça pourrait être beaucoup plus constructif.

Concernant les soirées, je n'avais pas ces tarifs en tête. Peut être parce que les indications que j'ai eu venaient de clubs libertin ?