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analogique
#3
Astry a dit...

J’en suis encore au stade ou j’ai honte de ces pensées et je ne dis pas tout ici. Je ne sais pas comment expliquer tout ce que je ressens ni comment faire comprendre l’importance de ces besoins et de ses envies. J’ai relu ce long long long pavé et j’ai l’impression que les mots ne reflètent pas le centième de ce qui m’obsède jour et nuit. Cela devient viscéral.


Bonjour Astry,

Pas mieux que Paprika pour le "bienvenue à l'asile sans soignant!".

J'ajoute que bien souvent, les fantasmes vont plus loin que ce à quoi nous pouvons nous confronter en réalité: c'est le propre (et sans doute la fonction même) du fantasme que de nous permettre d'arpenter ces zones de transgressions qui échappent aux normes de ce qui semble habituellement recevable.
Penser que vous êtes riche de vos fantasmes plutôt que "folle" implique d'affirmer la suprématie et la primauté de vos désirs face à une pression sociale normative qui voudrait les juguler, c'est sans doute une préoccupation que beaucoup ont vécu (ou vivent encore) ici.

Et puis, il arrive parfois qu'avec le bon partenaire, au bon moment, au bon endroit, la réalité dépasse nos fantasmes et nous emmène à des endroits que nous n'avions pas prévu de découvrir... Et là, je crois que "orgasme" est un mot bien trop restrictif et étriqué pour qualifier ce qui se passe, parce que ça touche des zones bien plus globales de l'être, et de la manière de se sentir vivant.

C'est un long chemin qui s'offre à vous, et dont votre "pavé" est peut-être un des premiers pas: on ne peut que vous le souhaiter joyeux et plein de belles surprises.
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