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Bulle Romaine

Bulle Romaine

Femme switch. 123 ans.
La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 01/06/14
- Voir la réalité en face, les yeux dans les yeux, voilà ce qu'il me faudrait. - Dis-moi : cela fait combien de temps que tu as replongé ? Avoue : cela allait plutôt pas mal tant que tu tenais loin de lui. Alors tu attends quoi pour te barrer en courant ?... En fait tu es subjuguée, fascinée. Mais par quoi au juste ? Pourquoi cette obsession ? - Je crois que je sais le pourquoi : le séisme a eu lieu à distance. Je n'ai pas pu le vivre réellement. J'ai déjà laissé des hommes derrière moi, sans la moindre envie d'y revenir. Pour d'autre cela a été plus dur, il est vrai. Mais ça a toujours fini par passer. Là, rien à faire, ce fantôme est ancré en moi. Pire : je veux le garder. Souvenir, une parole de mon dernier «amour» : «En fait, il t'a tatoué : pas sur la peau, mais dans la tête. Il est là.». En entendant cette parole, j'étais persuadée que c'était faux... Je n'imaginais pas laisser sans regret cet «amour» et me replonger dans l'ancien, avec une sorte de délectation morbide. - D'accord, je vois le pourquoi. C'est sûrement une partie de la vérité. Trouve les autres morceaux maintenant. - A quoi cela me servirait-il ? - A comprendre. - Mais est-ce que comprendre me libérerait ? - Je l'ignore, c'est vrai. Cependant, tu n'as pas répondu : qu'est-ce qui te fascine ainsi ? - Je crois que je veux encore croire en lui. Je n'ai probablement pas vu la réalité d'assez près. - Mais pourtant, la vérité, tu la connais. - Je n'arrive pas à y croire... Tu crois que c'est de l'amour ? On raconte que l'amour rend aveugle. - Je crois surtout que c'est de la bêtise. Et encore, je suis gentille. Rappelle-moi un truc : tu m'as bien dit que tu savais comment faire pour ne pas t'enfermer dans ton délire ? Alors, qu'est-ce que tu attends pour te secouer ? - Eh bien, c'est dur. Je sais le faire mais c'est un effort constant. Ce n'est pas normal. Je sais faire, oui. Je sais faire semblant d'avoir réglé le problème. Je sais, au prix d'un effort, me tenir à distance, faire comme si, m'occuper de ce qui doit être fait, de ce qui est plus important pour moi, de ce qui m'intéresse... Mais lorsque je me pause, lorsque je me repose, lorsque je relâche mon attention : ça revient, la détresse en moins, mais c'est là ; obsédant. Ce n'est pas normal : si le problème était vraiment réglé, je n'y penserais même plus. Quelque chose m'échappe. Oui, bien sûr je connais la solution. Enfin, j'ai un semblant de remède et je vais de nouveau l'appliquer. Sauf qu'en fait, il ne règle rien. Et en ce moment je fais tout, tout sauf ce qu'il conviendrait de faire. J'accumule les conneries. Je finirai bien par me lasser.
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Par : le 01/06/14
Le monde s'est effondré. Incompréhension, stupeur, sidération. Souviens-toi, ce désespoir immense. Jetée dans les sables émouvants, à te débattre, à t'enfoncer, toujours plus. Souviens-toi, cette branche attrapée, tendue par la main de... que tenait la main Divine, Te renvoyant vers le néant. La châtiment céleste, s'abattant. Souviens-toi, lorsque tu implorais, lorsque tu priais Sa clémence. Rappelle-toi encore Sa colère, impitoyable, lorsqu'Il était, le centre de ton monde. Rappelle-toi aussi : tu t'es relevée et tu as fait front, courageusement. N'oublie pas : c'était injuste. N'oublie pas : tu l'as regardé et tu Lui as dit. N'oublie pas : Tu avais Ton avis, et Tu l'as fait valoir. Souviens-toi : Une seule chose tu Lui aurais refusé. Souviens-toi : Il le savait, l'humiliation réelle Tu refusais. Et il T'a fait ramper. Et il jubilait. Et il a appuyé là où ça faisait mal, affirmant que c'était Ta faute et que tu l'y obligeais. Souviens-toi : ne parvenant à Te briser, Il a utilisé : et ta détresse et ta solitude et les difficultés que tu traversais. Souviens-toi qu'Il savait combien tu avais besoin de Lui. Souviens-toi qu'il n'a pas hésité à Te lâcher, avec brutalité. Souviens-toi aussi, surtout, d'une soirée, où, derrière ton ordinateur, alors que ton enfant était près de Toi, Alors qu'il était nécessaire que tu passe ce temps auprès de Ton enfant, alors qu'Il le savait - souviens-Toi bien - alors que tu Lui avais demandé, que tu Lui avais dit et répété, que Tu devais y aller, souviens-toi qu'Il t'a refusé cette simple parole : «Vas-y, nous réglerons cela plus tard.» Et tu es restée, aussi longtemps qu'Il l'a voulu. Tout cela pour te faire jeter comme une merde... Ce soir là ? Un autre ? Le soir de ce plan «virtuel» qu'il a fait, pour te démonter. A deux il s'y sont mis... C'était juste immonde et dégueulasse. Alors que tu l'aimais et n'a cessé de Lui dire. Quand bien même sa colère eut été justifiée, Rien, rien, ne Lui permettait d'agir de la sorte. Où sont donc passés son Amour et Sa bienveillance ? Il t'a manipulée, il t'a poussé à agir de façon incohérente, Il t'a fait passer pour folle. Et Jamais, Jamais, Il n'est venu Te demander pardon. Est-ce là, l'Homme que tu aimes ? Oublie-le.
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Par : le 31/05/14
Envie d'aimer. J'ai su pourtant. J'ai même aimé depuis toi. Et pourtant. J'y reviens. Lorsque je désire aimer. Lorsque je t'aperçois au tournant... Alors mes pensées vont vers toi. Tu restes l'objet de mon amour. Un amour fantasmé. Il me reste à trouver une personne. Quelqu'un que je puisse aimer. Comme je t'ai aimé. Pour t'oublier.
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Par : le 31/05/14
Espérer une parole, mais n'en rien espérer, espérer mais fuir, espérer mais savoir, qu'il n'y a rien à espérer. Et pourtant continuer. Obsessionnelle. Désir d'Amour. Jouer avec le feu, mais qu'attend-Il ? Pour entrer dans la danse, Il serait si simple de me dévoiler, Il serait si simple de m'avancer, vers le précipice, vers le gouffre, en toute conscience. J'aime cet idiot, Je ne l'aime pas, Je joue. Bon sang... ne fait qu'un tour. Mais qu'attend-Il ? Pour prendre la main, Il serait si simple, Se pourrait-il qu'il n'ait pas compris ? Idiote que je suis. Monomaniaque. Je joue toute seule. Je devrais... Arfff, je l'aime. Arfff, je ne l'aime pas. Arfff. Monomaniaque. Oscessionnelle. Probablement un peu maso. Très cher, donnez-Moi la main Et dansons avec le feu. Vade retro Satanas, jouons ensemble. Je Vous aime. Je Vous déteste. A quoi est-ce que je joue ?
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Par : le 14/04/14
Est-ce possible ? Ou ai-je rêvé ? C'est le seul. Oui le seul. Le seul que j'ai aimé. Le seul. Non c'est impossible. Non je dois me tromper. Le seul. Le seul. Je l'ai aimé. Je l'ai embrassé. Je l'ai enlacé. Le seul pour qui. Treize ans d'âge amoureux. Le seul. Lui tourner autour. Rire. L'embrasser. L'enlacer. Quémander. Quémander Ses baisers. Le seul. Moi qui pourrais tout faire. Tout. Enfin, dans mes rêves. Dans mes rêves je pourrais tout faire. Qu'ai-je fait ? Qu'ai-je fait ? Rien. Rien ou si peu. Si peu en regard de mes possibilités. Le seul. Le seul. Mes partenaires. Mes autres partenaires. Tous. Lui aussi, lui aussi. Tous. Tous en dessous. De ce que je pourrais faire. Tous. Lui aussi. Le seul. Le seul. Que j'ai aimé. Que j'ai embrassé. Que j'ai enlacé. Mais je mens. Je me mens. Le seul. Le seul. Que j'ai embrassé. Oui, ça c'est vrai. ça c'est vrai. Le seul. Moi qui pourrais tant et plus. Tant et plus. Mais pas ça. Pas ça. Voici mon geste obscène par excellence : embrasser. Embrasser. Je n'embrasse pas. Je pourrais faire tout le reste. Tout. Mais je mens, bien sûr. Qu'ai-je fait ? Qu'ai-je fait ? Que n'ai-je pas fait ?... Que n'ont-ils pas fait ? Je l'aime. Je l'aime. Non, je mens. Je l'aime. Le seul. Pour un baiser.
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Par : le 14/04/14
J'ai fait un rêve, étrange. Oh, Toi que j'ai tant aimé, le soleil se levait, à contre jour : une ombre. C'était Toi qui approchais. Je clignais des yeux, tentant d'y voir plus clair. Mais la vision persistait : c'était Toi devenu Femme. Dans les mondes merveilleux, tout est possible. Ravie j'étais de ta main tendue, pourtant simple hologramme. Je ne pourrais pas la saisir, et quand bien même... Dans ce songe alors, je décidais de faire semblant. J'agis comme si, je ne savais pas, que c'était Toi. Je ne dirai rien, jamais. Ou si peu. Juste assez. C'était un rêve. Mon rêve. Et je sais, quel prénom tu porterais, s'il était vrai. ... Oh Mon amour, mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour, De l'aube claire jusqu'à la fin du jour, je t'aime encore tu sais, Je t'aime...
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Par : le 08/04/14
Il était une fois une petite idiote. Ravissante. Ou pas. Un jour elle rencontra un grand sorcier. L'histoire se finit mal, bien sûr. Les histoires d'amour finissent mal en général. La, la, la. Il s'éloignèrent. Et elle lui en voulait, oh terriblement. Et puis, chemin faisant, un jour elle le retrouva sur sa route. Elle l'observa. Elle pensa un temps s'enfuir : trop dangereux. Elle voulait cependant, d'abord le mettre en pièce. Qu'il serait doux de le mordre, de le déchiqueter, de l'exploser. A couvert, Elle s'approcha un peu... Et dû se rendre à l'évidence : Ses sortilèges étaient toujours puissants ; Sa simple présence suffisait à les ranimer Pourtant Elle savait, Elle connaissait le danger. Nulle ignorance. Envie de fuir. Envie d'attaquer. Envie de le bouffer. Déraisonnable. Irrationnelle. Ambiguité. Folie. Tremblement. Amour ? Que c'est con, parfois, un être humain.
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Par : le 09/01/14
- Allez, vas-y, vide ton sac : dis-moi ce que tu as à dire... Ah, c'est un salaud ? Oui, mais encore ? C'est un peu court, tu ne crois pas ? C'est pour ça que tu me réveilles la nuit ? un salaud dis-tu ? Et que t'a t-il fait ? Ah oui, il t'a écrasé autant qu'il pouvait. Ah oui, tu l'aimais. Ah oui, tu ne croyais pas ça de lui. Mais il l'a fait. Et maintenant quoi ? C'est loin, non ? Tu n'as pas autre chose à faire que de penser à lui ? Tu n'as pas autre chose à faire que d'espérer régler tes comptes ? Tu espères quoi ? Que l'on va te dire : "Oui, c'est un méchant" ? Et après ? Y'en a qui te diront "oui". Y'en a qui te diront "non"... ça changera quoi ? Nombre d'amis t'ont déjà dit ce qu'ils en pensaient... ça t'a calmé ? Eh bien non, alors ? Qu'est-ce que tu fais à penser encore à lui ? Lâche l'affaire ! Bon sang... Tu es maso ou quoi ? Tu t'emmerdes à ce point là ? C'est quoi ton problème ? Tu n'as personne à aimer ? Et alors quoi ? Tu vas aller te jeter à ses pieds ? Non mais t'es pas bien dans ta tête ? Tu crois quoi ? Déjà tu sais que l'homme que tu aimais et celui qu'il est ça fait deux. Déjà tu sais très bien que même si vous vous revoyiez ça ne marcherait plus... - Mais, si je le revoyais, je guérirais peut-être... - Bien sûr, belle idée ! Tu sais déjà que tu ne l'aimes plus. Ou plutôt que tu n'as aimé qu'un homme qui n'existe pas. Ne me dis pas que quelque part tu y crois encore ? Si ? Ah, merde... Guérir en le revoyant, bien sûr... Tu sais déjà tout ce que tu as à savoir. Tu sais surtout combien il est dangereux pour toi. - Que pourrait-il vraiment me faire ? - Ne me dis pas que tu as déjà oublié. Sa violence... La puissance de sa violence psychologique... Tu sais bien quand même, merde ! - Oui, mais je suis plus forte aujourd'hui. J'ai appris encore plus de choses depuis. - Ah tu crois ça ! Tu voudrais lui rentrer dans le lard pour régler tes comptes avec lui ; Tu es prête à reprendre contact avec lui ; tu as un petit service à lui demander ; tu ne serais pas contre discuter avec lui pour qu'il te donne encore ses conseils ; quelque part en filigrane tu aimerais bien qu'il te baise... Et tu crois que tu es plus forte qu'hier ? Mais tu rêves ! Tu n'es déjà même pas capable de le virer de ton esprit. Il va te réduire en miettes si tu te mesures à lui... Ah non... ne me dis pas qu'en prime tu es fichue d'aimer ça. Oh, réveille toi ! Ok, tu aimes peut-être le trouble que ce salopiaud éveille toujours en toi. Mais je te garantis que ce n'est pas cela que tu veux dans ta vie. Allez, patiente : tiens toi tranquille et loin de lui. Tu verras : demain ça ira mieux. Et si ce n'est pas demain, ce sera après demain. - Oui, mais j'ai un truc à lui demander. Et puis, la vie n'est drôle que lorsqu'on prend des risques. J'aimerais bien m'y frotter. - Merde. Tu fais chier. Tu es probablement aussi cinglée que lui... mais à tes propres dépends. Après, tu pleureras. Et qui te ramassera à la petite cuillère ?
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