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par le 06/07/15
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Nuit de gros orage , cela ne pouvait pas mieux tomber.
Il pleut averse si fort que je suis obligé de réduire la vitesse , les phares peinent à m ouvrir un chemin sur cette petite route étroite ....
Je roule ainsi depuis plus de deux heures , il est tard , la fatigue commence à se faire sentir et pourtant la nuit ne fait que commencer ... mais nous ne sommes plus très loin maintenant.

J' accélère un peu la cadence je t entend bouger derrière , du fait que j augmente la vitesse tu te retrouves ballotée de virage en virage.
Tu es allongée sur la banquette arrière entièrement nue les pieds et mains liées et les yeux couverts d un bandeau.
Sans préambule ce soir et ce après une petite soirée sympa en amoureux au restaurant , une fois sur le parking je t ai ordonné de te mettre nue , je t ai passé de suite le bandeau sur les yeux puis t ai attaché les mains et ce n est qu après t avoir fait monté derrière et t avoir allongée sur la banquette arrière que je t ai aussi attaché les pieds.
Tu as bien essayé d objecter mais d un ton sans appel je t ai fait taire immédiatement et d un hochement de tête tu m as fait comprendre que tu avais bien compris.

Durant tout le trajet je ne t ai pas adressé la parole ni même allumé la radio voulant absolument que tes sens .... tous tes sens soient déjà en alerte maximum.
Je te devines déjà plus que troublée , te posant mille questions sur ce qui t attend cette nuit ...
Enfin je vois au loin ce fichu panneau , allez plus que sept kilomètres et nous serons arrivés. Nous empruntons cette fois-ci une toute petite départementale , je réduis donc ma vitesse en conséquence tout en savourant déjà la suite de cette folle nuit.

Et au détour d un long virage j aperçois la vielle bâtisse qu un ami a accepter de me prêter pour ce week end.
Nous arrivons et je me gare devant l entrée , il fait sombre , la vieille maison est située juste à la sortie du village.
Je laisse le moteur en marche avec le chauffage pour ne pas que tu tombes malade et toujours sans un mot pour toi je descends de la voiture , m approche de la porte d entrée et sors de la poche de mon blouson les clés que ma donné mon copain. Première clé .. c est pas la bonne , deuxième même punition ... en voulant essayer la troisième le trousseau de clés tombe à terre .. je jure car ici il pleut vraiment très très fort , et ce n est qu à la cinquième clé qu enfin j arrive à ouvrir la porte .... en fin ouvrir c est bien vite dit il m a fallu plusieurs coups d épaule ne serait-ce que pour l entrouvrir de cinquante centimètres.

Mon copain m avait bien dit avoir hérité cette maison de sa grand mère et qu il n y était allé que deux fois mais il a juste oublié de me dire en quelle année c était ..!
J entre vite une lampe de poche à la main , et branche le compteur situé juste derrière la porte en priant très fort pour que ça fonctionne.
Mais non et malgré plusieurs essais ... rien à faire ...
Je ressens comme un grand moment de solitude , bon certes mon copain m avait prévenu qu en cas d orage parfois plus d électricité mais un mois auparavant je ne pouvais prévoir ce temps de chien ......voir de chienne ....
Bon tant pis il devait être dit que cette nuit allait être spéciale à plus d un titre.
Je fais un rapide tour du propriétaire ... à gauche une grande cuisine avec un poèle à bois , à droite un genre de salon et en face de l entrée un escalier donnant aux trois chambres à l' étages. Il fait quand même un peu frisquet pour un mois de juillet .
Je vais à l endroit indiqué par mon copain pour prendre du bois et même armé d une lampe de poche c est assez casse gueule je trouve , je prends cinq bûches et du petit bois et retourne dans la cuisine .... j' y trouve dans un coin de la pièce tout un tas de vieux journaux qui feront bien l affaire.
Tant bien que mal et après de longues minutes je réussi à faire prendre le feu.

J attends encore un moment que la pièce se réchauffe un peu et je me décides de retourner te chercher.
Il pleut toujours autant et aussi fort , donc toujours sans un mot et après avoir ouvert la portière je détache de suite les liens de tes pieds puis t attire vers moi et tout en te soutenant jusque dans l entrée , je retourne à la voiture pour couper le moteur et reviens de suite vers toi ... nouveaux coups d épaule pour fermer la porte , puis te saisis par le coude et t emmène tout près du poèle à bois.
J' attends quelques minutes dans un silence de cathédrale seulement troublé par le crépitement du bois se consumant et puis enfin ........ je t annonce que cette nuit ... oui ... allait être on ne peut plus spéciale pour toi ... que certains de tes rêves allaient enfin se concrétiser ................................
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TOURMENTEUR
vivement la suite
J'aime 07/07/15