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quiet incubus
.Posté dans Sensuelle art
Il y a des rencontres de celle que même le destin ne peut prévoir, des amants que le feu ne saurait consumer de ce vice si profond. Tout commence pendant une ballade dans un musée d'Art, de ceux qui font l'éloge des sens plus que du paraître inexpressif, dans les allées délaissées, une jeune femme flâne, rêvant de cette vie qu'elle n'aura jamais connu, celle qui nous laisse dans le songe du " et si... ". Laurène se reprend en ressentant l'humide désir qui lui colle à la peau, son string devenant une gêne plus qu'une protection, elle se sent observée, quand soudain une main vient lui toucher la fesse, effronterie ultime de cet homme sur qui elle crie. Une personne capte les bruits et se dirige vers la source, c'est alors qu'elle prend la décision d'aider Laurène, saisissant l'homme pour le mettre à terre, une photo est rapidement prise pour le signaler, car aucune agression ne devrait avoir lieu, surtout en ce lieu saint où l'image est un art. La femme se présente, Adèle de son prénom, est aussi une fan de l'art, surtout de celui plus sensuelle des courbes mise à nu par le peintre, elle se propose d'accompagner Laurène le temps de ses flâneries, pour qu'elle ne soit pas de nouveaux importunée. Leurs mains se frôlent, leurs regards se croisent, le désir s'allume tel un cierge, et dans cet espace si particulier un baiser s'échange. La suite se fait de flamme, se dirigeant vers les toilettes, voilà les deux femmes éprises d'une pulsion folle, particulière qui les embrase de cette folie que l'on nomme l'envie, leurs mains se perdent, laissant tomber leurs dessous, dans un fracas de coups contre les murs de cette cabine, témoin silencieux de leurs ébats.   Laurène se reprend, elle ne peut pas, mais ses pensées sont détruites par la main d'Adèle qui caresse avec une dextérité rare son entrejambe, l'humidité se fait bruit et sous les assauts elle gémit, râle presque quand la main se retire, alors qu'Adèle appuie fermement sur ses épaules pour qu'elle se trouve à terre. Laurène ne comprend pas, et c'est à la voix d'Adèle qu'elle saisit une nuance, celle-ci se fait plus stricte, autoritaire, et lui intime des ordres, que Laurène suit à la lettre, obéissante et perverse sous les mots de celle qui se veut Dominante et charismatique. La langue de Laurène se perd entres les lèvres intimes d'Adèle, et elle aime à éteindre sa volonté pour mieux se laisser gouverner, elle entreprend de ses doigts agiles, la conquête de ce corps si fort, et prend le temps de suivre les soupirs et râles de celle qui maintenant la domine. C'est alors que résonne dans tout le musée, l'annonce de sa fermeture prochaine, alors Adèle relève sa douce Laurène, lui retire son string, et lui intime l'ordre simple de venir chez elle.
.Posté dans Sensuelle art
Sinon, il y a la rubrique "articles" qui est quand même destinée à ce genre de partage qui n'ouvre pas à débat.
quiet incubus
.Posté dans La soirée
Le soleil se couche à peine, pourtant, c’est ma journée qui commence. Un café, une douche, le rdv est dans 25 minutes. Je lui ai donc réservé ma soirée, chose que je ne fais jamais, mais elle souhaite découvrir la soumise qui l’habite. Je souhaite lui faire vivre une initiation digne de ce nom. L’arrivée au restaurant ne se fait pas sans attirer l’attention. Il faut dire que la robe qu’elle porte ne cache pas sa poitrine généreuse. Dirons nous que l’oubli de dessous ajoute aux regards lubriques mais j’aime la voir ainsi. Et alors que je regarde mon portable, je peux aisément commencer à la faire vibrer. Une application et son oeuf vibrant, un achat que je conseille avec plaisir. Il pousse aux vices et la pousse à couler, à faire de ses jambes un doux coton dans lequel elle essaye de garder une certaine stature. Je l’en félicite tout en l’amenant à venir s’asseoir. Le repas n’est pas vraiment intense, caresses, regards, mais la suite inspire. J’ai réservé une chambre non loin et nous marchons dans les rues chaudes et peu habitées. Je la colle contre un mur pour mieux lui voler ses lèvres et elle coule littéralement sur mes doigts que j’ai pu glisser sous sa robe. Elle désire plus mais patience. Une fois la porte de l’hotel traversée, dans l’ascenceur nous menant à ma réservation, elle caresse mon sexe  et la claque tombe. « Tu es à mes ordres». Elle se redresse presque honteuse. Nous arrivons et une fois la porte fermée, les ordres tombent. « Déshabille toi, déshabille moi, honore mon sexe, et fais toi plus salope.» Elle obeit et savoure les mots, elle sait comment m’arrêter mais n’y pense même pas. Une fois ma hampe durcie de par l’effet de sa langue amoureusement perverse, je la guide sur le lit, l’attache, et lui mets son collier. Elle grogne mais accepte sans broncher le début d’une initiation. Dans la pénombre de la chambre, je sors donc la bougie, lui masque le regard, lui mets de la musique dans les oreilles. La voilà privée de ses sens pour en faire un instant magique. Elle grogne mais la cire coule bientôt sur son fessier, le bas de son dos. Elle bouge mais reste. J'aime son caractère et laisse la cire glisser sur ses cuisses. D’un geste, je la retourne et profite de son émoi pour lui couvrir le ventre, la poitrine. Je taquine son clitoris du bout du doigt pour mieux l’enivrer de mon sadisme. Elle ne sent plus rien et m’appelle. Elle reste ainsi quelques secondes puis elle sent la caresse froide du cuir sur sa peau, celle de ma cravache. Et puis, elle vibre à nouveau, l’oeuf étant toujours en place, la voilà sur le dos ma main sur son cou. Alors que je cravache ses hanches, son sexe, elle se sent partir mais je stoppe tout et sort le martinet. La séance devient donc plus intense. Je lui enlève le masque, les écouteurs, lui crie un « encore?», elle me répond, défiant mon être, «encore!», grognant sa réponse comme un ordre. Je reprends et continue, plus fort, ne lui laissant pas de répis. Nos soupirs se mêlent, sa rage me transcende, et je viens au dessus d’elle, extirpant l’oeuf d’un geste pour entrer en elle. Le reste n’est qu’un brutal ébat fait de griffures, râles et morsures pour mieux laisser une trace de nos envies. Comme deux bêtes, on s’affalle, se laissant aller à de petits baisers, des caressses, un aftercare de tendresse. Alors que j’use de mes dernière forces pour la détacher, ma main effleure le collier. Elle me retient « pas ça, je suis à toi.», nous nous endormons donc ainsi. Le lendemain, à mon réveil, elle est déjà partie. Elle reste un songe. Présente mais fuyante, elle est mienne pour l’instant où je l’attrape, tel un papillon éphémère d’une brulante pulsion.