ange de Vesper
#1
Ah la douloureuse confrontation du fantasme avec la réalité, gynarchie, désir exacerbé par la frustration, fétichisme de la dévirilisation et du mépris, castration, plus de frustration, plus de désir de gynarchie, trop tard...
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lulu
#2
Je recommande plus que fortement d'envisager d'abord la vasectomie !!
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Lady Spencer
#4
Ne t'énerve pas , Edoné, respire, cool .....sourire .
Bon : je ne suis pas allée sur votre fiche Ankéry, je ne connais donc pas votre âge : important pour comprendre votre désir et vous donner un avis (qui reste MON avis et peut ne pas être partagé par d'autres personnes)
Seule la vasectomie est autorisée en France : la castration chirurgicale est strictement interdite par la loi
La castration chimique est autorisée pour des détenus pédophiles mais pas systématiquement instaurée (pb de coût)
Pour être vasectomisé (ligature des canaux),les médecins analyseront votre demande en fonction de votre état de santé actuel ou au moment de l'intervention, votre âge, votre désir réel (je crois que vous avez un délai de 4 mois entre la 1ère consultation et l'intervention, avec des rdv avec un psychologue) les moyens de contraception dans votre couple, bilans etc.....
C'est une intervention chirurgicale, d'où un bilan général en pré op.
Et surtout, l'analyse de votre situation sexuelle puisque là, il ne semble pas s'agir d'une méthode contraceptive .
Renseignez vous sur la réversibilité de l'acte puisque ligature des canaux "seulement" : dans la vie, on peut changer d'avis .
Un autre aspect qui semble important : vous aimez la frustration qui vous permet de plus et mieux vous occuper de votre femme : si vous êtes ligaturé, vous ne serez plus en frustration totale : donc, vous risquez de perdre le bénéfice que cette excitation cérébrale vous offre : si j'osais, je dirais que c'est le chat qui se mord la queue ......
Dernière modification le 07/09/2017 20:29:33 par Lady Spencer.
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Mr Mano
#5
Première chose Ankery :
la formule citée par vous " c'est toi qui l'a voulu ça , non " m'inquiète un peu . Certes je n'ai pas la tonalité de ses paroles mais voilà qui ne m'inspire pas une joyeuse sérénité ! Mais je peux me tromper .......
Quand à la castration , je ne vois vraiment pas l'intérêt . Les autres intervenants le dise bien d'ailleurs .
Pourquoi aller si loin ? La privation de sexualité , la frustration ( ce qui n'est pas si simple à gérer sur la durer ) ne peuvent vraiment pas suffire ?
Je suis perplexe sur votre demande ........
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#8
Un article de Slate pas mal! A recouper avec d'autres articles , plus psychologiques et plus médicaux ...
"Pourquoi la vasectomie a-t-elle mauvaise presse? " 10. 08 . 2014
C’est le genre de test qui ne rate jamais, sauf auprès d’une poignée d’averti(e)s: demandez à vos interlocuteurs de citer les contraceptifs qu’ils connaissent, et vous entendrez parler de préservatif masculin (qu’on devrait plutôt appeler préservatif externe), de stérilet, de pilule (l’adjectif féminine étant sous-entendu). Demandez-leur un effort supplémentaire, et vous aurez peut-être droit au préservatif féminin (dites interne), à l’implant, voire à la ligature des trompes.
C’est à ce moment qu’un petit malin proposera l’abstinence comme meilleur moyen de contraception de l’univers. Mais qui songera à parler de contraception orale pour hommes ou de vasectomie? Personne ou presque.
L’arrivée de la pilule masculine sur le marché est une totale arlésienne, notamment parce que sa prise aurait de trop fortes conséquences sur la libido de certains hommes (l’impact de la pilule sur la libido des femmes, lui, a visiblement moins d’importance pour les laboratoires pharmaceutiques en particulier et pour la société en général). Cela fait au moins vingt ans que la pilule masculine doit sortir dans cinq ans. Et un lobbying insuffisant, pour ne pas dire inexistant, ne devrait pas permettre d’accélérer les choses sous peu.
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Et si on reparlait de la contraception pour hommes?
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Il arrive cependant qu’une poignée d’hommes envisage sérieusement d’avoir recours à la vasectomie. Parce qu’ils ont conscience que la prise quotidienne d’une pilule contraceptive à heure fixe pendant trente ou quarante ans est une saleté de contrainte, ou parce que la femme dont ils partagent le lit supporte mal les effets indésirables de cette pilule (tout en continuant souvent à la prendre, parce que ça ou autre chose…).
Souvent une quasi formalité
La vasectomie, c’est une opération sous anesthésie locale dont la durée n’excède pas la demi-heure.
Elle consiste à sectionner ou bloquer les canaux déférents qui transportent les spermatozoïdes, pour rendre l’homme stérile. Elle est totalement efficace au bout de quelques semaines et quelques éjaculations après l’opération, des spermatozoïdes encore alertes pouvant encore se nicher dans le sperme produit auparavant (un examen nommé spermogramme est à prévoir pour s’assurer de sa totale stérilité). Et elle est généralement indolore, une légère gêne pouvant survenir à l’endroit des deux légères incisions pratiquées, pour finir par disparaître au bout d’une dizaine de jours.
Bref, c’est dans la plupart des cas une quasi formalité qui permet aux couples désireux de ne plus (ou pas) avoir d’enfants de vivre leur sexualité sans être perturbés par l’ombre encombrante de la contraception.
Pourtant, et même si ce n’est certes pas une information que l’on partage sur tous les toits, aucun homme de votre entourage n’a, à votre connaissance, subi de vasectomie. Répandue aux Etats-Unis (un couple américain sur six y a recours), la vasectomie est particulièrement taboue en France.
Rendue légale en 2001 seulement après avoir été pratiquée clandestinement par quelques urologues bienveillants, elle reste aujourd’hui très difficile d’accès.
Raison invoquée: elle est quasiment irréversible (l’opération inverse, la vasovasostomie, ne fonctionne que chez un patient sur quatre, selon la statistique la plus optimiste), et les hommes qui sollicitent cette opération pourraient le regretter dans un an ou dans dix ans.
Etrangement, peu de femmes se sont vues refuser une ligature des trompes au motif qu’elles pourraient s’en mordre les doigts plus tard. Les hommes désireux de se faire stériliser, eux, rencontrent parfois cinq ou dix urologues avant de parvenir à en trouver un qui accepte de pratiquer l’opération. Celle-ci est pourtant autorisée par la loi du 4 juillet 2001 sur la stérilisation contraceptive, qui n’exige des hommes aucun profil particulier (âge, nombre d’enfants…). Seule obligation du patient et du praticien: respecter un délai de rétractation de 4 mois entre le premier rendez-vous et l’intervention, de façon à imposer un temps de réflexion à tout homme qui souhaiterait se faire vasectomiser.
Peurs, manque d'information, contre-vérités
A la réticence de bon nombre de praticiens s’ajoute la faible quantité d’informations disponibles et leur qualité souvent médiocre. Truffés de groupes en tous genres, les réseaux sociaux restent étrangement muets. Quant au seul blog consacré à la vasectomie, son existence est louable, mais son contenu assez pauvre.
Le souci, c’est que pour quelques brochures médicales plutôt bien faites (celle éditée par le ministère de la Santé et celle provenant d’une université québécoise), on trouve sur Internet pléthore de témoignages négatifs (mais possiblement réels) et de contre-vérités. Bien que méritant une nomination aux Craypion d’Or, ce site personnel d’un vasectomisé québécois souffrant de douleurs intenses et chroniques depuis sa vasectomie a beaucoup fait parler de lui et reste aujourd’hui encore une référence pour bien des internautes alors qu’il ne fait état que d’un cas exceptionnel. Même s’il ne fournit aucune source, l’auteur avance un chiffre de 0,1% des vasectomisés (soit une personne sur mille). Ailleurs, comme si le suivi des patients n’était pas franchement soutenu, aucune statistique ne semble disponible à ce sujet.
Outre celle de la douleur, d’autres peurs subsistent.
Le spectre de l’impuissance, en premier lieu, alors qu’il a été prouvé que vasectomie et impuissance n’avaient aucun lien. Sur les forums médicaux (ou pseudo-médicaux), on trouve également beaucoup d’hommes persuadés qu’ils n’éjaculeront plus. Qu’ils se rassurent: les spermatozoïdes ne constituent que 3% de la semence, et la vasectomie ne consiste pas à fermer le robinet principal.
Depuis peu, une nouvelle angoisse vient noircir le tableau: celle d’augmenter sa probabilité de contracter un cancer de la prostate (+10%, selon une étude relayée par le Telegraph), risque renforcé si le patient a subi une vasectomie avant l’âge de 38 ans. L’association des urologues français et le ministère de la Santé continuent pour l’instant à réfuter la véracité de ce chiffre. Et rappelons qu’en prenant la pilule quotidiennement, les femmes augmenteraient leurs chances d’avoir un cancer du col de l’utérus ou un cancer du foie. Pourquoi est-ce que ce serait plus acceptable?
Reste la peur d’être un jour frappé de plein fouet par l’envie jusque-là insoupçonnée de se reproduire à nouveau (ou de se reproduire tout court), ce qui se produit chez 2% à 6% des hommes selon ce site suisse.
Une vasectomie, ce n’est effectivement pas comme un piercing, une fantaisie dont on peut annuler les effets en un clin d’œil. Ça se mûrit. Ça se discute avec le conjoint si conjoint il y a. Ça se fait pour les bonnes raisons (pas pour baiser n’importe qui n’importe où, puisque cela ne diminue en aucun cas les risques de MST).
J’ai 30 ans, deux enfants, et je ne cracherais pas contre l’idée de remettre ça encore une fois ou deux (l’autre moitié de mon couple est d’accord). Voilà le deal que j’ai fait avec moi-même: après trois ou quatre enfants, quand je sentirai que je n’ai plus assez d’amour ni de bras ni d’argent pour faire un bébé de plus, je partirai à la recherche de l’urologue providentiel pour qu’il verrouille tout ça. Que mon avenir sentimental soit sans nuage ou complètement saccagé, peu importe: j’aurai assez repeuplé la planète comme ça. Il faut être clair avec soi-même pour ne pas se tirer une balle dans le pied: l’existence est trop courte pour la vivre avec des regrets éternels, et la vasovasostomie est trop délicate et trop peu efficace pour que qui que ce soit ait envie de tenter ça.
Même si c’est le schéma le plus fréquent, la vasectomie n’est pas l’exclusivité des hommes cis hétéros. Même s’il leur est encore plus difficile de trouver un médecin acceptant de procéder à l’opération, certaines femmes transsexuelles y ont également recours de façon fort compréhensible…
Un petit podcast pour finir? L’excellente émission de France Culture Sur les docks proposait en mai dernier un documentaire de 53 minutes suivant un homme tout au long du processus (réflexion, opération, conséquences). Un témoignage rassurant et plein d’humanité qui pourrait achever de convaincre quelques messieurs encore récalcitrants.
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#10
heu!!!!!comment dire......ça fait trés mal..horriblement mal...voilà si j'ai pu vous convaincre de ne pas aller plus loin qu'un fantasme ce sera ma ba du jour
Soyez la première personne à aimer.
FetishDoll
#11
Bonjour,
Tout d'abord il convient de faire attention : la castration n'est en aucun cas une forme de chasteté permanente. En effet, qui dit castration dit perte du désire sexuel. (c'est bien le but de la castration chimique évoquée plus haut).
En général, dans le bdsm, outre la notion évidente d'appartenance et de soumission, la chasteté vise à obliger le soumis d'exprimer son désire sexuel autrement que par une pénétration. De fait, même si vous pouvez ne pas le ressentir comme tel, le désir de satisfaire pleinement votre femme en renonçant à jouir représente une forme de désir sexuel (plaisir de la frustration). Une éventuelle castration risquerait donc de détruire tout ce que vous avez pu construire jusque là.
Quant à la vasectomie, je ne comprend pas trop pourquoi elle est mentionnée ici, car elle permet de stériliser mais l'interdit pas les éjaculations (ni la perte du désir d'ailleurs).
Dans votre cas, il ne vous reste donc qu'à continuer vos éjaculations contrôlées. Vous pouvez toutefois améliorer le processus en pratiquant des "ruined orgasm" qui permette de conserver (et même d'augmenter) le désir sexuel même après une éjaculation tout en vous privant d'érection.
La méthode est simple mais demande un peu de pratique pour être maîtriser, en gros, il suffit de se masturber jusqu'à sentir l'éjaculation venir et stopper alors suffisamment tôt pour que la verge ne soit plus stimulée lors de l'écoulement du sperme. Vous pouvez également avoir recourt à une stimulation prostatique (par vibromasseur ou autre) ce qui demande un peu plus de pratique, mais certaine personne arrive à se faire éjaculer sans aucune stimulation du pénis. Le summum étant bien sûr que cela survienne au cours d'un pénétration pratiquer par votre femme, mais si j'ai bien compris votre situation cela n'a pas l'air de faire parti de vos pratiques.
Soyez la première personne à aimer.
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#12
L'article est un peu long mais passionnant!
Conséquences à long terme de la castration chez les hommes: les leçons du Skoptzy et les Eunuques des tribunaux chinois et ottomans 
Jean D. Wilson
Départements de médecine interne et d'urologie, Université du Texas Southwestern Medical Center, Dallas, Texas 75235-8857
Claus Roehrborn
Départements de médecine interne et d'urologie, Université du Texas Southwestern Medical Center, Dallas, Texas 75235-8857
Publié: 
01 décembre 1999
(…/...) . Dans l'antiquité, la castration a été réalisée pour plusieurs raisons, y compris comme punition pour les prisonniers de guerre , et à l'époque d'Aristote au quatrième siècle avant JC, les conséquences physiologiques de la castration masculine ont été observées avec une précision remarquable . 
«Certains animaux changent de forme et de caractère, non seulement à certains âges et à certaines saisons, mais aussi conséquemmenet à une castration; et tous les animaux dotés de testicules peuvent être soumis à cette opération. (…/...)
L'affaire est la même pour les hommes; Si vous les mutilez dans l'enfance, les cheveux qui poussent plus tard ne viennent jamais, et la voix ne change jamais mais reste agitée; s'ils sont mutilés à l'âge adulte, la croissance tardive des cheveux les quitte sauf la croissance de ceux du bas-ventre, et cela diminue, mais ne part pas entièrement. La croissance congénitale des cheveux ne s'effondre jamais, car un eunuque n'est jamais chauve. 
Dans le cas de tous les quadrupèdes mâlles castrés ou mutilés, la voix change en voix féminine ... En règle générale, les animaux mutilés (castrés) atteignent une plus grande longueur que les non-castrés
Contrairement à la rapidité et à la sophistication des recherches récentes, les études sur les effets physiologiques de la castration aux temps plus récents ont été relativement limitées (probablement parce que moins d'hommes castrés sont disponibles pour l'étude) et la plupart des études sur la déficience en androgènes se concentrent plutôt sur les états hypogonadiques que la castration .
 Cependant, dans les années 40, Hamilton et ses collègues ont fait un travail de pionnier aux États-Unis sur des hommes déficients mentaux qui ont été castrés en conséquence des lois de l'eugénisme, en quantifiant les effets sur le développement du squelette, la production d'hémoglobine et le métabolisme et Bremer par la suite a défini la relation entre les sécrétions testiculaires et l'excitation sexuelle masculine chez les hommes qui ont été castrés en Norvège en raison d'infractions sexuelles . La plupart des études sur la castration chez les hommes ont impliqué des expériences relativement courtes (généralement des hommes qui ont été castrés depuis moins d'une décennie), mais au 20ème siècle, les effets de la castration à long terme ont été étudiés dans trois groupes d'hommes: le Skoptzy et le eunuques de cour des empires chinois et ottomans
, trois variétés d'eunuques ont été reconnues dans l'antiquité:
1) castrati, coupé proprement, le pénis et les testicules ont été enlevés;
 2) spadones, les testicules ont été retirés; 
3) thlibiae, les testicules ont été meurtriés et / ou écrasés.
The Skoptzy
Les Skoptzy (ou Skoptsy, c'est-à-dire les castrés), également appelés les Pigeons Blancs, étaient une secte chrétienne dont les membres masculins, pour atteindre leur idéal de sainteté, se sont soumis à la castration. 
Leur origine au 18ème siècle, leur propagation dans une grande partie de la Russie et en Roumanie et en Bessarabie, les tentatives du gouvernement russe de supprimer le mouvement et les fondements théologiques de la religion ont été décrits par Pelikan , Herbe , et Pittard . 
Parce qu'ils croyaient que la seconde venue du Christ ne se produirait que lorsque le nombre de Skoptzys atteignait le nombre apocalyptique de 144 000, ils devinrent prosélytes ardents. Leurs critiques ont affirmé qu'ils utilisaient la coercition chez les enfants et les prisonniers, une accusation qui semblait justifiée compte tenu du fait que beaucoup étaient castrés de moins de 10 ans, mais d'autres étaient des amateurs de religion qui ont subi la procédure volontairement en tant qu'adulte. 
Les membres masculins de la secte ont été encouragés à prendre soit le «grand sceau» (élimination du pénis, du scrotum et des testicules), soit le «petit sceau» (élimination du scrotum et des testicules, laissant le pénis intact). 
Les femmes n'étaient pas castrées, mais elles étaient soumises à une mutilation des seins et des organes génitaux externes. 
Chez les hommes, la procédure était d'une grande simplicité;L'opérateur saisit les pièces à retirer d'une main et les a frappées avec l'autre.Dans les premières années de la secte, l'instrument chirurgical était une tige de fer rouge ou du poker (d'où l'expression baptême du feu), mais les instruments de castration comprenaient des morceaux de verre, des rasoirs et des couteaux. Une cicatrice s'est formée, avec guérison en 4-6 semaines ( figure 1 ).(.../...) Beaucoup de skoptzys ont été déportés vers la Sibérie, où ils ont formé des colonies, et la secte a continué à effectuer des castrations en 1927 . La persécution des Skoptzys a persisté dans l'ère soviétique.(.../...)
Figure 1.
Voir la grande diapositive de téléchargement
Préparation anatomique des organes génitaux externes d'un homme Skoptzy qui avait reçu le plus grand sceau. Repris de Koch ( 13 ).
(…/...)
Les eunuques du tribunal chinois
La pratique consistant à employer des eunuques en tant que fonctionnaires de la cour en Chine et dans d'autres pays orientaux remonte à la préhistoire .
 La procédure par laquelle les eunuques de la cour chinoise ont été castrés à la fin du 19ème siècle pendant la dynastie Qing a été décrite en détail par Stent en 1878 .(.../...). Cependant, sur la base d'entretiens publiés sur des eunuques survivants, la procédure chirurgicale semble avoir été essentiellement la même dans les derniers jours de la dynastie . 
La possession et l'emploi des eunuques en tant que serviteurs en Chine étaient réservés à la famille impériale et aux 8 princes héréditaires. L'empereur en a maintenu environ 2000 à son service, les princes impériaux et les princesses en avaient environ 30, et plusieurs membres de la famille avaient droit à une dizaine d'eunuques chacun. 
À l'occasion, la castration était punitive, comme dans les prisonniers de guerre, mais la plupart étaient effectués volontairement chez des adultes qui, en raison de la pauvreté ou de la paresse, ont subi une castration pour gagner leur emploi (généralement en tant que jeunes adultes, mais parfois chez les hommes après avoir eu des enfants) ou chez les enfants sous contrainte qui ont été vendus par leurs parents dans le but de castration .
Les spécialistes (appelés couteaux) ont effectué l'opération dans un établissement maintenu à l'extérieur de l'une des portes du palais de la ville impériale, et le commerce a été transmis de père en fils. Le sujet était couché sur un large banc, et les organes génitaux étaient anesthésiés avec un agent secret connu uniquement du chirurgien. Deux assistants ont tenu les jambes écartées, et un troisième assistant maintenait les bras. Le chirurgien se tenait entre les jambes armées d'un couteau incurvé , saisissait le scrotum et le pénis avec sa main gauche et demandait au candidat ou à ses parents de consentir à la procédure. Si la réponse était oui, les organes génitaux (scrotum, pénis et testicules) étaient tranchés d' un seul coup. Une bouchon en étain était introduit dans l'urètre pour empêcher la formation de rétrécissement. La plaie était lavée trois fois avec une solution de poivre bouilli et recouverte d'un morceau de papier doux et humidifié. (…/...) les 3 jours suivants, le sujet n'était pas autorisé à boire des liquides ou à uriner. Le quatrième jour, le pansement et le bouchon était retirés, et si le sujet pouvait uriner, l'opération était considérée comme un succès. 
La guérison prenait environ 100 jours, et finalement tout ce qui restait était une cicatrice contractée . La rétention urinaire était traitée avec des médicaments, . Les complications comprenaient une hémorragie, une infection et une extravasation d'urine, mais la mort était rare (environ 2% environ).Jusqu'à ce que la convalescence soit terminée, la fiche d'étain n'était pas retirée pour permettre la miction. Avec le temps, l'ouverture de l'urètre pourrait diminuer malgré l'utilisation de dilatateurs(.../...)
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Les organes génitaux externes d'un jeune eunuque de la cour chinoise.Réimprimé de Matignon ( 17 ).
Le pénis amputé, les testicules et le scrotum, dénommés «les précieux» ou «les trésors», étaient conservés dans l'alcool et stockés par le couvent ou conservés par le sujet (…/...). 
Les eunuques devaient montrer les organes génitaux préservés à un fonctionnaire spécial du tribunal à chaque promotion («inspection des précieux») (…/...)
Chaque eunuque était enterré avec les organes génitaux conservés, en raison du besoin religieux d'être aussi complet que possible en partant dans un autre monde.( …/...)
Les eunuques du tribunal ottoman
La pratique consistant à employer des eunuques comme fonctionnaires du palais à Constantinople (Istanbul) a apparemment commencé sous le règne de l'empereur Justinien dans les derniers jours de l'Empire romain et a persisté à travers les époques byzantines et ottomanes . 
Contrairement à la Chine, la propriété des eunuques en Turquie n'était pas limitée aux palais royaux; tout citoyen qui pouvait se permettre cet achat y avait droit.Certains eunuques de l'Empire ottoman provenaient de la Russie ou des Balkans, mais du 16ème siècle, les eunuques noirs étaient chargés du harem dans la cour ottomane, le plus souvent des individus d'Éthiopie ou du Soudan qui avaient été castrés comme enfants . (…/...)
Selon d'autres rapports, beaucoup de garçons étaient castrés dans un monastère en Haute-Égypte où les prêtres coptes effectuaient l'opération .L'enfant était retenu sur une chaise; le phallus et le scrotum étaient attachés avec un cordon que l'on tirait, et le phallus, le scrotum et les testicules étaient éliminés aussi près que possible d'un seul coup d'un rasoir.Le saignement était arrêté avec de l'huile bouillante, et la plaie était habillée avec un extrait de cire et de suif. Dans certains cas, l'arrêt des saignements était obtenue avec du sable chaud, et la plaie était recouverte avec un extrait d'écorce d'acacia.
La mortalité était élevée, avec seulement un survivant sur trois.
Comme dans le cas du Skoptzy et des eunuques de la cour chinoise, un clou était introduit dans l'urètre pour empêcher la formation de rétrécissement. Les eunuques s'accroupissaient pour uriner, et les sténoses urétrales et l'incontinence devaient être fréquentes, car certains eunuques portaient des plombs d'argent pour l'auto-cathétérisme.(.../...)
En raison du taux de mortalité élevé, les survivants ont été vendus à des prix élevés soit en Turquie, soit en Perse .(.../...)
Après la révolution turque, les eunuques continuèrent à être serviteurs dévoués jusqu'à ce que la famille royale fut envoyée en exil en mars de 1924 .
(…/...)
Les conséquences médicales de la castration à long terme
Étant donné que les résultats des diverses études se chevauchent et sont complémentaires, ils seront discutés ensemble.
Elargissement de l'hypophyse. Tandler et Grosz ont obtenu une radiographie du crâne chez un homme Skoptzy de 20 ans, qui avait été castré à l'âge de 10 ans et a observé que le sella turcica était grossièrement agrandi . (…/...)
 Dans son étude d'Istanbul, Wagenseil a rapporté que 2 des 4 radiographies de crâne obtenues ont révélé un élargissement de l'hypophyse avec une amincissement de la peau de dorde; l'âge moyen à la castration était de 11 ans et la durée moyenne de la castration était de 44 ans chez ces 2 hommes . Dans la même étude, l'hypophyse était normale à l'autopsie chez l'homme de 40 ans qui avait été castré pour une durée incertaine . (…/...) 
De même, Wagenseil a observé que 20 des 31 eunuques chinois avaient une cyphose de la colonne vertébrale (). Ces observations semblent avoir été faites avant d'avoir reconnu que la cyphose est une manifestation d'ostéoporose sévère chez les femmes .(.../...) il est surprenant que la cyphose soit pas plus commune chez les eunuques chinois et le Skoptzy. En outre, une incidence accrue de fractures ne semble pas avoir été signalée dans les eunuques, et Wagenseil n'a pas observé de cytosse dans son étude antérieure sur les eunuques à Istanbul . La raison de l'écart entre l'étude turque et les autres études n'est pas claire. Les eunuques turcs étaient plutôt jeunes (âge moyen, 44 ans) et étaient d'origine éthiopienne ou soudanaise et pouvaient avoir des densités osseuses initiales plus élevées . En variante, l'ostéomalacie due à la carence en vitamine D était fréquente dans le nord de la Chine dans les premières années de ce siècle , et la carence en vitamine D pourrait avoir contribué à l'ostéopénie dans les eunuques chinois (et éventuellement dans le Skoptzy).
Figure 4.
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Une photographie démontrant une cyphose chez un homme Skoptzy de 54 ans qui avait été castré à l'âge de 15 ans. Repris de Koch ( 13 ).
Figure 5.
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Ph Wu et Gu ont signalé que 9 des 26 sujets de leur étude avaient un élargissement du sein ( 25 , 26 ). Ces observations de la gynécomastie chez les hommes castrés sont conformes au rapport subséquent de Heller, Nelson et Roth selon lequel environ la moitié des hommes souffrant d'hypogonadisme fonctionnel prépubertaire développent une gynécomas. Chez les hommes hypogonadiques, la gynécomastie se développe lorsque l'oestrogène formé par l'aromatisation extraglandulaire des androgènes surrénales est suffisant pour provoquer l'agrandissement du sein face à des valeurs de testostérone profondément faibles . La raison pour laquelle la gynécomastie se développe chez certains, mais pas chez tous, avec hypogonadisme primaire n'est pas connue.
La disparition apparente de la prostate. L'action des androgènes est nécessaire pour le développement de la prostate pendant l'embryogenèse (, et la prostate ne se développe pas chez les hommes avec des mutations qui altèrent profondément la fonction du récepteur des androgènes ou de la 5?-réductase-2 .(.../...)Hikmet et Regnault ont rapporté que la prostate est devenue atrophiée chez les eunuques ottomans .
Cependant, le rapport de Wu et Gu selon lequel la prostate était complètement impalpable dans 21 des 26 eunuques chinois (et très petite dans l'autre 5) était inattendu et implique que la viabilité de la glande tout au long de la vie nécessite la présence continue des hormones gonadiques, probablement les androgènes.Il est possible que de très petites prostates aient été manquées lors d'un examen physique par Wu et Gu .
Alternativement, il est possible que la disparition de la prostate soit fonction du temps après la castration, car la durée de la castration dans leur étude était beaucoup plus longue que dans tout autre rapport, en reconnaissant que la durée de la castration dans le sous-ensemble des hommes à peine palpable les prostates (55 ans) ne diffèrent pas de celui du groupe en général (54 ans).
Commentaire
J'espère qu'il ne sera plus jamais possible de répéter les études examinées dans cet article, car, plus récemment, nous avons utilisé différents moyens pour exprimer l'inhumanité de l'homme à l'homme. C'est au crédit des médecins scientifiques pionniers impliqués que des informations médicales utiles ont été obtenues sur les effets à long terme de la castration, dans des circonstances qui ont dû être difficiles, à partir de l'étude de ces groupes disparus d'hommes castrés, et il est impressionnant que Tous leurs résultats (l'ostéoporose, l'échec de la fermeture des épiphyses, l'hyperplasie hypophysaire réactive, le retrait de la prostate et le développement de la gynécomastie) ont été confirmés ultérieurement par des études d'individus ou de petits groupes d'individus présentant diverses formes d'hypogonadisme.
Une question d'intérêt concernant la castration chez les hommes ne peut être résolue à partir des données disponibles, à savoir la question de savoir si la durée de vie des hommes est plus courte que celle des femmes en raison de la présence de testicules ou de l'absence d'ovaires (et de la menstruation) .En effet, il n'y a pas de données valides indiquant que la castration a un effet sur la durée de vie des hommes.
Il est intéressant de noter qu'aucune mention ne semble avoir été faite sur la relation entre la castration et le chant dans aucune des littératures concernant les eunuques chinois, ottomans ou skoptzy, alors qu'il y avait une longue tradition en Italie qui associait l'état castré à une phénoménale chantant par des hommes à la fois dans les chœurs et l'opéra . Les raisons probables de cet écart apparent sont multiples. (…/...)
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