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Bonjour à toutes et tous....
Grande amatrice de lecture, j'aimerais vous proposer que nous partagions ici nos lectures .
Il s'agirait de poster l'image de couverture de l'ouvrage, d'en résumer l'histoire ( ou de mettre le résumé de 4eme de couverture) et donner notre avis (sur l'histoire, l'écriture etc....).
Il peut s'agir des grands classiques du genre comme d'ouvrages moins connus.
Le but n'est pas de se disputer à cause d'un livre mais plutôt de partager notre avis sur un bouquin que nous avons aimé ou, au contraire détesté, et, éventuellement, donner envie à d'autres de le lire.
J'aimerais que nous gardions en tête que, notamment pour les ouvrages récents, les auteurs peuvent être membres du site...Restons donc avec une critique "respectueuse" et constructive.
Dernière modification le 26/11/2017 13:27:21 par La Marquise ( Némésis ).
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#1
Quatrième de couverture:
"Cherchant l'Absolu dans la pénombre rougeoyante du Trap, le narrateur s'est voué à la beauté de Pascual, l'ancien skin à la cruauté si parfaite. Il est entré à jamais dans la dépendance de cet homme qui impose ses lois, en roi des cérémonies de la soumission amoureuse.
Au Trap, on croise aussi Alcandre, le vieux poète, autrefois dandy au panache insolent, qui voudrait atteindre, par-delà l'humiliation du corps, la vérité de sa vie et la clarté des signes. Au Trap encore, il y a Grégoire, titubant entre ce théâtre d'abjection et ses fiévreuses retraites chez les moines. Et il y a Ellert, le jeune père à la patiente douceur de victime...
Méditation sur la condition humaine, sur l'art et la transcendance, Paradis de tristesse met en scène des personnages bouleversants, avides ou désespérés, qui cherchent, au-delà du désir, un chemin vers la joie, l'inspiration, la grâce."
J'ai cité plusieurs fois ce livre sur le site et pour cause, j'apprécie beaucoup le travail d'Olivier Py qui écrit avec beaucoup de poésie et de lyrisme (qui n'est pas au goût de tout le monde, il faut aussi le dire).
Dès le début, nous sommes plongé dans cette histoire, dans sa violence, ses bas fonds, les douleurs, les humiliations mais aussi dans les recherches philosophiques, métaphysiques des personnages...
Et c'est ce qui fait toute la beauté de cette histoire....Ces personnages qui vivent des choses extrêmes, le vivent pour des raisons quasi-spirituelles voir spirituelles tout court.
L'écriture de l'auteur est d'une force telle que nous sommes présents dans tout ce qui est décrit, voyeur et participant.
J'ai vraiment adoré cet ouvrage.
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Abyme
#2
Bonne idée ce post, Némésis.
J'en profite pour présenter le livre de Silva, La chair des mots bousculés, dans lequel elle décrit et raconte son point de vue sur la relation BDSM que nous avons partagée pendant plus de deux ans.
Il y a du récit, il y a des lettres, il y a des pensées secrètes, le tout écrit dans un style semi-poétique et parfois cru.
En tant qu'éditeur je suis très fier d'avoir à mon catalogue ce livre qui inaugure la collection "Erosphere".
En tant que son maître, mais surtout en tant qu'homme, j'avoue que j'ai hésité à indirectement révéler de qui il s'agit, à des lecteurs inconnus (elle a utilisé des pseudos pour l'anonymat), voire j'ai hésité à le publier.
Cette plateforme sera donc la seule sur laquelle je peux me permettre de présenter ce livre en précisant qui en sont les personnages.
MÊME PAS MAL - Cléo de Montis
Collection Erosphere
242 pages - Broché - 15€
(le titre vient d'être changé au dernier moment)
Cléo de Montis était une petite fille sage.
Elle avait gardé pour elle cette irrésistible envie de faire le mur et de se jeter toute crue dans la cour des grands.
Jusqu’à cette histoire, qu’elle nous raconte en livrant les lettres destinées à celui à qui elle s’offre en pâture, et qui va prendre son sexe pour en faire un fruit bien mûr, à consommer sans aucune modération. Peau tendre et chair juteuse… elle garde les pépins pour elle, les amasse sur des cahiers, puis les égraine à une amie, rencontrée sur son chemin, au carrefour entre l’évidence et la déroute.
Elle nous offre alors un récit taillé dans le vif du vécu, serpentant entre trivialité et poésie, entre aventure pornographique et pamphlet féministe.
C’est une histoire sans morale, âmes puritaines s’abstenir.
Dernière modification le 27/11/2017 11:59:28 par Abyme.
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#3
Merci @Abyme
Oui j'avais vu votre post concernant le prix Sade pour lequel le livre de Silva sera en lice ....
Merci à vous de nous dévoiler l'identité des protagonistes.
Ayant entraperçu l'intensité de votre relation, je suis certaine que c'est un ouvrage délicieux et intense à lire....
Pourriez-vous nous dire comment se le procurer pour ceux qui voudront le lire ?
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#4
Quatrième de couverture:
" L'amour se mesure. L'amour se dose. Et pour calculer le mien, tu utilises le fouet.
"Combien ?" me demandes-tu avec hauteur et défi.
Lequel je relève.
- Cent.
- Tu es sûre ?
- Oui. Et ne m'attache pas. "
Au téléphone, c'est d'abord une voix qui l'invite au plaisir. Puis un homme de chair, d'os et de désirs impétueux qu entre dans sa vie. Cet homme qui a le double de son âge la séduit immédiatement et la pousse vers un univers inconnu d'elle : le sadomasochisme. La jeune femme est emportée par une passion brûlante au cœur d'un monde sans tabou. Dans un mélange de peur et d'excitation, elle se soumet, chez elle, dans les bars, dans les cafés, dans les maisons d'autres initiés. Jusqu'à ce que cette soumission inconditionnelle finisse par effrayer le maître... "
Ce livre, j'ai décidé de le lire suite à une discussion sur le Mur Général...C'est un tout petit ouvrage, qui se lit vite....
Ce n'est pas de la grande littérature mais cela convient tout à fait, à mon sens, à l'histoire racontée.
La narratrice nous parle directement, comme si nous étions celui qu'elle appelle très rapidement "Maître"....
Quasiment chaque page est un nouvel épisode de leur rencontre et ce rythme se colle à celui de ses émotions, de ce que l'on imagine être son souffle au cours de ce qu'elle vit.
La fin est assez inattendue (en tout cas, je ne m'y attendais pas).
Je dois dire que le côté le plus "dérangeant" pour moi est la dépendance que ressent la narratrice, dépendance aussi violente que celle dû à des produits psychotropes durs.
Sa dépendance est amplifiée par la distance et le dédain qui s'installent progressivement.
Le "Maître" créée un créature qui finit rapidement par lui faire peur .
Ce livre amène à réfléchir sur notre façon de gérer notre relation BDSM:
- quand nous dominons, avons nous le droit de "manipuler" l'autre au point de le rendre aussi dépendant, au risque de le rendre fou ?
- quand nous nous soumettons, ne devons-nous pas garder les pieds sur terre et, de ce fait, garder (malgré nous et pour nous protéger de nous même) des limites au don que nous faisons de nous même ?
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Amanxiame de Mil
#5
Bonjour à toutes et à tous
Je viens d'en finir la lecture et je l'ai trouvé... hors du commun. Le style d'écriture est serré, haletant - sans être trop littéraire - et principalement basé sur l'état d'esprit de l'héroïne qui s'avance doucement dans un univers réaliste, d'abord assez envoûtant mais devenant peu à peu très glauque et violent à certains égards. Il serait basé sur l'histoire vécue de l'auteur (Xavière Lafont) et je le déconseille aux âmes sensibles.
Un film, 'La Punition', sorti en '73 en est inspiré. (Je ne l'ai pas visionné)
Désolé, je n'ai pas trouvé d'extrait conséquent. J'essaierai d'en scanner une page si j'en ai le temps.
Dernière modification le 27/11/2017 13:21:47 par Amanxiame de Mil.
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Amanxiame de Mil
#6
@ Abyme : je suis aussi preneur d'une adresse où acquérir le livre dont vous parlez. Merci par avance.
Je serais également intéressé par vos conditions d'édition... En MP ou courriel si cela devait garder un caractère confidentiel. Eventuellement, je peux aussi transmettre un extrait de l'ouvrage. Merci encore.
Dernière modification le 27/11/2017 13:29:05 par Amanxiame de Mil.
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#7
Quatrième de couverture :
"En trouvant un carnet bleu dans la rue, Douce n'imagine pas faire la rencontre qui va bouleverser sa vie à jamais. Elle découvre des plaisirs et des supplices insensés jusqu'à ne plus pouvoir s'en passer. Elle apprend à faire confiance et à obéir à cet homme qui deviendra Son Maitre. ils s'aiment d'une manière que peu osent, d'un amour exceptionnel, qui n'est ni sentimental, ni romantique mais qui va bien au-delà"
Voici un autre livre dont j'ai entendu parlé sur le Mur Général....C'est une histoire réelle...L'auteure a un Facebook pour celles/ceux qui souhaiteraient peut être lui adresser un mot :
https://www.facebook.com/DouceChalendarCordell
Au delà du style d'écriture, c'est l'histoire qui m'a, encore une fois, dérangée....
En gardant à l'esprit que c'est une histoire vécue, cela m'a paru totalement inconcevable que l'on puisse, si rapidement, donner autant de soi même, sans broncher, sans se questionner (ce qu'elle vit lui apparait chaque fois comme une évidence....combien de fois me serais-je révoltée, et combien de choses je n'aurais pas accepté.....).
Celui qu'elle appelle son "Maître" semble avoir une vision de la femme bien particulière et sait parfaitement manipuler son petit monde (il a 4 soumises à temps plein) ...
Le "stage" qu'elle vit, j'y ai vu un lieu de viol organisé...Comment ne pas sortir de ce lieu après 10j sans être formatée et "obéissante" ....Je me le demande...C'est peut être extrême mais cela m'a fait penser aux militaires français qui, durant la guerre d'Algérie, enfermaient leurs chiens dans des djellabas et les rouaient de coups afin que ceux-ci attaquent les Arabes....
Un "concourt" de soumises où, pareil, des viols collectifs sont organisés mais les filles sont tellement formatées qu'elles y croient et concourent , ouvrant tant qu'elles peuvent leurs corps à tout ce qui doit les martyriser....
Je ne doute pas que certaines personnes s'épanouissent (et encore, en lisant attentivement la narratrice et son ressenti, je ne l'ai vu que très peu épanouie, toujours en attente, en souffrance, faisant avec, en prise dans un monde qui est devenu le sien...et comment vivre autrement après des moments aussi intenses physiquement et psychologiquement) mais franchement, ce n'est vraiment pas ma vision du BDSM....
Ce fut pour moi l'occasion de découvrir une histoire, une vision....
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#8
Quatrième de couverture:
"À l'école du libertinage, quarante-deux jeunes gens sont soumis corps et âmes aux fantasmes des maîtres du château. Premier chef-d'œuvre du marquis de Sade, tout à la fois scandale et révolution littéraire, chacune de ces cent vingt journées de Sodome est un tableau des vices et perversions les plus criminelles, découvrant avec un inimitable génie la face noire et inavouable de l'homme. "
Il y a des années, suite à une conversation avec un ami au sujet d'un film qu'il jugeait totalement déjanté, je faisais des recherches et découvrais qu'il s'agissait avant tout d'un ouvrage du Marquis de Sade....Je m'empressais donc de me le procurer....Et de plonger dans ce récit hors concurrence dans le style...
Une écriture quasi poétique pour décrire les vices les plus terribles, un sadisme libertin porté au summum (au sens originel de libertin soit la liberté de jouir de tout, même de ce qui peu paraitre sale et/ou criminel).
Un livre que j'ai beaucoup aimé, même si parfois, j'ai pu le lire du bout des yeux....
A éviter absolument si vous avez l'âme trop sensible à certaines pratiques....
Il existe donc un film ( tiré du livre ) qui a été fait par Pasolini - mais je ne l'ai jamais visionné....
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Abyme
#9
@Nemesis & Amanxiame : Il suffit de lire ce post et d'y laisser un com : https://www.bdsm.fr/photo/418805/meme-pas-mal/userid_14770
Ou bien d'envoyer votre commande aux éditions Filosphere : http://filosphere.free.fr/2/crbst_21.html
Etant l'éditeur, c'est moi qui répondrai de toute façon.
Le livre sera bientôt sur Amazon et autres VPC, mais autant se passer d'intermédiaires.
@Amanxiame, pour les conditions, voir cette page : http://filosphere.free.fr/2/crbst_20.html
Je serais ok pour lire un extrait.
Dernière modification le 01/12/2017 23:47:20 par Abyme.
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#10
Quatrième de couverture:
""Il n'y a qu'un ou deux mots là-dedans qui m'embarrassent : le mot d'amour et aussi le mot de liberté. Il va de soi que c'est tout le contraire. L'amour c'est quand on dépend (...)" (préface de Jean Paulhan, "Le bonheur dans l'esclavage") "René se jeta sur elle comme un forban sur une captive, et elle devint captive avec délices (...) Elle n'était plus libre ? Ah ! Dieu merci elle n'était plus libre." On pourrait résumer très facilement la célèbre Histoire d'O. Quelques lignes suffisent. Une jeune parisienne, dont on ne sait rien et dont on apprendra bien peu au fil des pages, est conduite, par son amant (René), un beau jour par surprise dans un mystérieux château à Roissy (lieu choisi par hasard par l'auteur). Elle y subira tous les sévices et outrages avant de devenir officiellement « l'esclave » de son amant qui la « donnera » ensuite à son meilleur ami, l'inquiétant et fascinant Sir Stephen, qui finira également par l'abandonner. Voici pour le fond, mais c'est bien sûr la forme qui est primordiale dans ce court récit composé de 4 parties et d'une fin alternative. Cette forme et ce style lui donnent toute son intensité et recèlent de plusieurs niveaux de lecture passionnants. "
Un des grands classiques qui ont inspiré nombre d'entre nous....
Ce livre, je l'ai surtout lu pour pouvoir avoir un avis issu de ma lecture et non basé sur l'avis des autres...et ce fut une vraie torture !
L'écriture est digne des ouvrages de la collection Harlequin (pffff que ce fut dur de le terminer) , le personnage principal est d'une niaiserie sans nom et se laisse manipuler sans jamais une once de résistance....
Malgré tout, en lisant, je me suis interrogée sur la manipulation psychologique des personnes soumises et la responsabilité des personnes dominantes.
Jusqu'où pouvons nous mener une personne soumise ?
La soumission implique-t-elle de se nier et de le faire à ce point ?
Si là était le but de cette lecture, alors c'est réussi...Si le but était juste un délire érotique, absolument rien ne m'a fait fantasmer dans ces pages....
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Merci Abyme pour votre réponse...
Dès que j'ai quelques minutes, j'irai satisfaire ma curiosité et faire l'achat du livre.
Bonne soirée.
Soyez la première personne à aimer.
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#12
@Amanxiame de Mil
je viens de finir la lecture de "La punition"....
Je m'attendais à un sujet plus "BDSM" mais ce n'est pas grave j'ai trouvé le livre intéressant (et moins hardcore que ce que je pensais)...
J'ai achevé cette lecture pleine de colère....
Je dois dire que j'ai connu plus jeune une prostituée...qui travaillait pour un homme qui avait réussi à lui faire croire qu'il l'aimait....ça m'a fait penser à elle et tout le dégoût que j'éprouvais pour cet homme est remonté...
J'ai trouvé très intéressant également la réflexion sur la dévalorisation de soi et ce que cela peut engendrer... je pense aussi que cela peut emmener loin, très très loin...
Merci pour cette découverte ...
Soyez la première personne à aimer.
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#13
Quatrième de couverture:
"La Vénus à la fourrure commence par un rêve ; l’ami (le narrateur) se souvient avoir fait un rêve étrange. Une Vénus romaine est venue lui rendre visite. L’homme se réveille, habité par ce rêve ; il s’empresse de le raconter à son ami Séverin. Ce dernier lui remet un manuscrit intitulé Confessions d’un suprasensuel. L’homme plonge alors dans la lecture du journal intime et le passé de Séverin. Un autre récit commence, qui relate sa liaison amoureuse avec Wanda von Dunajew. Régulièrement, Séverin se rend dans un jardin pour caresser et baiser les pieds de sa bien-aimée, Vénus, une statue de pierre. Un soir de pleine lune, il rencontre une jeune veuve, Wanda. Séverin est troublé par cette femme qui clame haut et fort ses principes : briser la morale, fouler aux pieds le christianisme, n’obéir qu’aux lois du plaisir. Il se sent attiré par cette créature qui pourrait incarner sa Vénus. Afin de concrétiser sa liaison avec Wanda, Séverin imagine et rédige un contrat : il s’engage à être son domestique, son esclave, son jouet même, et à subir toutes les humiliations qu’elle jugera bon de lui infliger. En contrepartie, Wanda accepte d’être toujours vêtue d’une fourrure et d’incarner l’idéal de Séverin : une Vénus à la fourrure du Nord..."
Encore un autre classique...Le style d'écriture est très agréable et l'on se sent glisser dans la suprasensualité du narrateur...
Concernant l'histoire, quel contraste avec les histoires (vécues ou inventées) de soumises....Je ne peux rentrer dans les détails sans trahir l'histoire et j'ai horreur des spoils...En tout cas, c'est une histoire que j'ai aimé jusqu'au dénuement.
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#14
Quatrième de couverture:
"Tarl Cabot a toujours pensé qu’il était un homme comme les autres. Jeune professeur d’histoire, il est loin de se douter que son destin le fera aller bien au-delà de la petite planète bleue qu’il habite depuis toujours... Jusqu’à ce que par une froide nuit d’hiver il soit transporté sur Gor, cette anti-Terre cachée de l’autre côté du Soleil, où une tout autre humanité vit selon des règles bien différentes. Là-bas, il suivra l’entraînement drastique de la Haute Caste des Guerriers. Car il semble bien que les Prêtres-Rois, ces divinités mystérieuses, aient des plans bien particuliers pour le nouvel arrivant, dont la route croisera bientôt celle d’une redoutable et splendide jeune femme..."
Ayant plusieurs fois entendu parlé de Kajira, j'ai voulu savoir et j'ai découvert "Les chroniques de Gor", série de 30 volumes environs dont seuls 16 ont été traduits en français et qui fut commencée vers 1966.
Je viens tout juste d'achever le premier volume et je dois dire que j'ai été vraiment enchantée de ma lecture....Il s'agit essentiellement d'une histoire de science fiction (donc rien à voir avec le BDSM) dans laquelle nous sommes vite transposés. La série nous permet, au fur et à mesure des volumes, de découvrir ce monde (Gor), ses coutumes et ses habitants....dont les "fameuses" kajiras ou "esclaves de plaisirs" (qui sont des esclaves-prostituées).
Dans certaines critiques que j'ai lu en amont, l'auteur et son oeuvre ont pu être assez critiqués pour la vision de la femme sur Gor.
Précision tout de même : toutes les femmes n'y sont pas esclaves et toutes les esclaves ne sont pas des kajiras.
Me concernant, j'ai beaucoup aimé ce premier tome et je n'y rien vu de plus qu'une fiction.
Je ne me suis jamais sentie offensée en temps que femme (mais je pense que c'est surement un des volumes les plus softs) d'autant que les 2 femmes qui sont décrites dans cet ouvrage sont plutôt des "tigresses" au caractère fort. C'est une fiction et je découvre ce monde sous ce regard là. Rien de plus.
En tout cas, j'ai très envie maintenant de les lire tous même si je n'ai aucune envie de copier certaines attitudes ou comportements.
Dernière modification le 14/12/2017 13:10:21 par La Marquise ( Némésis ).
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Hamadryade
#15
Je pensais que Pamphile était passé ici pour présenter Rose, son nouveau roman qui vient d'être publié aux éditions Tabou : http://www.tabou-editions.com/jardins-de-priape/559-rose-9782363260604.html
C'est un roman, une fiction totale, et où il est possible de voir un lien avec le BDSM même si ce n'est pas un roman BDSM
Voici le synopsis livré par Tabou :
Objet d’un rapt au sortir d’un bar de nuit, le narrateur reprend conscience le lendemain dans un manoir isolé, entre les barreaux d’une cage, entièrement nu. Il sera contraint aux derniers avilissements, soumis à la toute-puissance sadique d’un duo vénéneux de frère et sœur résolu à le réduire en esclavage sexuel.
Ce roman confine dans le huis clos de son intrigue des protagonistes pervertis à cœur, un régime autoritaire subi et observé par un homme en déroute identitaire. Sous peine de dissolution dans la folie d’autrui, il devra alors s’absorber dans une intense résistance intérieure afin de préserver l’essence de son intégrité. Son cheminement, dans une réclusion percluse de violences et de sévices, l’amènera à s’interroger sur lui-même, sur son rapport au monde, et lui fera entrevoir les niches secrètes de la liberté la plus intime.
Et nous avons donc la chance d'avoir son auteur inscrit et actif sur BDSM.fr ;)
J'en avais donné ma description sur le post de Pamphile au moment de sa sortie, je la recopie ici.
"J'attendais la publication de ce roman depuis plus de deux ans.
J'ai eu la chance de lire ce livre dans sa toute première version, lorsqu'il n'était même pas question pour l'Auteur d'envisager réellement sa publication.
Ce livre a, et non ce n'est pas grandiloquent d'écrire cela, changé ma vie.
Lorsque j'ai rencontré son Auteur, je pensais avoir trouvé ma place dans ce monde et mon équilibre personnel dans la domination féminine.
Jule, écrivain, mais aussi artiste au sens large (auteur, compositeur, interprète, dessinateur aussi, humain d'une très grande sensibilité avant tout) m'a, avec timidité et appréhension, proposé de lire le manuscrit qu'il avait écrit.
J'ai accepté sans vraiment savoir ce qui m'attendait. Dès les premiers mots j'ai été absorbée, pratiquement avalée, et je n'ai pu le refermer qu'une fois sa lecture achevée.
C'est un livre dérangeant, qui parfois, dans la dureté des scènes vécues par le narrateur, nous donnerait presque l'envie de s'en évader. Et pourtant on ne le peut, tellement il est impossible pour le lecteur de se détacher des mots de grande qualité (belle écriture à des années lumières de ce que l'on subit souvent dans ce genre littéraire) qui nous permettent de rapt en sévices, de sadismes en humiliations, de masochisme en D/s, de découvrir toutes les facettes mais aussi toute leS forceS du sentiment de soumission absolue.
Je suis sortie de ce roman bouleversée et profondément marquée. Le temps a fait son oeuvre et j'ai finalement compris et surtout accepté l'idée que je n'étais pas faite pour la domination féminine.
Et même ici, je reprendrai les mots de Jule "Âmes sensibles, prudence !" et je rajouterai, si vous avez adoré 50 shade et que c'est pour vous la plus belle des relations D/s possible, alors oubliez Rose, vous n'y survivrez pas ;) mais ça c'est pour le teasing ^^"
La qualité d'écriture est reconnue par ceux qui on déjà lu le livre, voici quelques extraits de commentaires :
"L'écriture est... parfaite. Le style est maitrisé, le rythme est vraiment bon, l'intrigue est bien montée. La structure du récit est respectée et aucune des étapes (état initial, éléments déclencheurs, péripéties, éléments de résolutions, état final) n'est ratée.
Tout est bon, vraiment. J'ai beaucoup aimé les moments "d'évasion mentale" du personnage principal. Cette petite histoire dans l'histoire est très poétique et, encore une fois, très bien écrite."
" je tiens à saluer la plume de Jules Mathias. Le texte est très bien écrit on y trouve nombres de références intéressantes (parfois dérangeantes mais j'y reviendrais plus tard) et des réflexions assez poussés digne du plus grand intérêt (notamment au chapitre 5)
Le rythme est bien maîtrisé, les sentiments et développement des personnages (notamment du personnage principale) ainsi que leurs évolutions respectives sont rédigées de main de maître et permettent donc une bonne immersion."
Le contenu du livre quant à lui porte plus à controverse, une fois encore nous sommes à des années lumières de la "littérature" genre 50's shade, mais on est aussi extrêmement loin de tout ce que j'ai pu lire sur le sujet de près ou de loin.
Dernière modification le 14/12/2017 20:05:43 par Hamadryade.
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marquis2bundy
#16
45572
Encore un autre classique...Le style d'écriture est très agréable et l'on se sent glisser dans la suprasensualité du narrateur...
Concernant l'histoire, quel contraste avec les histoires (vécues ou inventées) de soumises....Je ne peux rentrer dans les détails sans trahir l'histoire et j'ai horreur des spoils...En tout cas, c'est une histoire que j'ai aimé jusqu'au dénuement.
Concernant La Venus à La Fourrure, pour l'avoir lu, ce livre est vraiment fascinant. Le narrateur, Séverin, nous emporte dans son sensualisme, notion que j'ai découverte à la suite et qui m'a permise de décortiquer ce qui rendait si intéressant le film de Quentin Tarantino (étrangement un autre fétichiste). Et puis il y a le voyage à Florence, la plus belle ville d'Italie. A lire absolument! Merci du partage Marquis - Némésis!
A noter qu'il existe plusieurs adaptations en pièce de théâtre de Venus In Fur, dont une avec Natalie Dormer et Hugh Dancy (qui n'on pas joué ensemble, mais chacun dans une version différente). Hugh Dancy qui joue Will Grahams dans Hannibal dont la saison 3 se passe... à Florence! Comme quoi tout se recoupe!
Dernière modification le 14/12/2017 21:42:32 par marquis2bundy.
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marquis2bundy
#17
Yapou, Bétail Humain,
par Sh?z? Numa
Ci-dessus une illustration qui avait servit à illustrer le livre lors de sa publication.
“Yapou, bétail humain est le fabuleux récit des « aventures » dans le futur de Clara Von Kotwick et de son fiancé japonais, Rinichiro Sebe, après la chute accidentelle d’un OVNI venu du futur, s’écrasant brutalement à la surface de la Terre au xxe siècle, non loin de Wiesbaden, en Allemagne de l’Ouest, dans les années 1960. Le vaisseau spatial vient en effet d’un Empire « situé » quelque 2000 années plus tard, depuis EHS, acronyme de « Empire of Hundred Suns », l’empire des cent soleils, parfois également désigné comme « l’empire britannique universel ». EHS est un « empire de la ségrégation » reposant sur la « chaîne tricolore » (Blanc, Noir, Jaune). Cette société a érigé la domination des femmes en système politique. Les rôles y sont inversés : les hommes (Blanc) s’occupent des enfants et de culture, ils sont coquets et efféminés, etc. Les « Noirs » sont traités comme des esclaves et s’ils sont regardés comme appartenant à la famille humaine, ils sont considérés comme des « demi-êtres humains » disposant en conséquence de « demi-droits de l’homme ». Les « Jaunes » enfin, autrement dit les Japonais, ne font plus partie du genre humain. Ce sont des pièces de bétail, des pièces de bétail « humain » à l’image du néologisme formé par Numa : kachikujin (????). Les Yapous sont des « singes intelligents » relevant de l’espèce « simius sapiens ». La perte de leur humanité confère au yapou un statut encore plus bas que celui de l’animal. C’est un dernier verrou dans l’exploitation de l’homme par l’homme qui saute. Le verrou qui voudrait considérer un être humain comme un être « inviolable » en raison de son intelligence, de sa raison. L’intelligence n’est plus le critère servant à définir l’humain dans le monde d’EHS mais la couleur de la peau puisque les Yapous apparaissant dans le roman sont des meubles, des biens. Ils sont transformés en meubles (kagu) au service des Blancs et forment un incroyable bestiaire : settens et vomitoirs qui ont rendu inutile l’usage des toilettes, jouets sexuels que sont les cunnilingers, penilingers, la paire de ski pouky, toutes sortes de yapous miniatures, mens-midjets, yapamatron, analer, pygmées de table, vivistylo, etc.”
J’ai découvert ce livre à l’occasion sa traduction en français des trois volumes de l’histoire, il y a 10 ans, qui reste la seule traduction occidentale à ce jour. Jamais ré-éditer, certains volumes valent jusqu’à 600 Euros. Je ne posséde que le volume 2.
L’histoire n’est pas complétement folle. J’avais trouvé qu’il n’y avait pas tant de scènes SM, l’intégralité du sadisme du livre se trouvant autour de l’organisation de l’univers, qui est lui extrêmement détaillé, nous exposant tout une mythologie avec des voyages temporels, des hommes transformés en meubles, des modifications corporels contre-nature et de l'ingénierie génétique obligeant les esclaves à prier leur maitresse pour soulager leur douleur, et transformant l’urine des femmes dirigeantes en alcool pour esclave. Je ne parle même pas du passage où les esclaves sont castrés industriellement et leur verge transformée en bâton pour les battre. L’univers est fou. Après, cet univers s’étale sur 400 pages, avec une intrigue assez pauvre (en tout cas pour le volume 2, seul volume trouvable à un prix raisonnable), ce qui empêche ce livre de devenir un must-have… Enfin, c’est mon avis personnel.
Notes en vrac:
Il gagna le prix Sade en 2006.
Son auteur, un japonais, n’a jamais été formellement identifié.
Dernière modification le 14/12/2017 22:30:34 par marquis2bundy.
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#18
Bonjour marquis2bundi
En tout cas vous avez éveillé ma curiosité et j'ai très envie de le lire !
Je vais tâcher de rester attentive; je me souviens qu'un membre avait parlé du livre "Le lien" de Vanessa Duriès (dont je n'ai pas encore parlé ici) sur le Mur Général. Il expliquait également que, malheureusement il était très difficile à trouver à un prix raisonnable....J'ai eu de la chance, quelques jours plus tard, je le trouvais à moins de 10€ d'occasion sur internet....
Merci !!
PS: pour les parisien(ne)s , je viens de regarder dans le catalogue des bibliothèques municipales, les 3 volumes sont disponibles !!!
Dernière modification le 15/12/2017 08:46:39 par La Marquise ( Némésis ).
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#19
J'ai lu "Le lien" de Vanessa Duries et c'est sans doute un des meilleurs livres contemporains. Vrai témoignage d'entrée en soumission d'une jeune femme. Elle est malheureusement décédée accidentellement. Et nous ne pourrons plus la lire.
H.
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#20
Merci Hyamadryade, je n'avais pas présenté "Rose" sur cette page, car l'auto-promotion tous azimuts est une démarche que désavoue mon humilité. Un grand merci à toi pour tes initiatives à ce sujet!
Concernant le livre, je dirais qu'il est dérangeant, parfois outrancier, ce qui a permis à beaucoup de ses lecteurs de vivre quelque chose d'intense, d'après les retours qui m'en parviennent. Par exemple, cette personne qui décrit les sentiments bouillonnants qui l'ont envahie :
"...Toujours est il que je me suis senti tellement touché par les atrocités qu'endurent le personnage principal ainsi que Linda (mon personnage favoris) et l'écriture a permis une telle immersion que je me suis senti en colère plus d'une fois contre certains personnages (j'ai eu des envies de meurtres...) "
J'ai voulu écrire un bon livre qui sorte des codes et des figures imposées, et je pense avoir réussi. Il existe désormais, et son existence n'est plus tributaires que de ceux qui souhaiteront s'y plonger.
Bonne lecture à vous!
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Hamadryade
#21
Je conçois et comprends ta discrétion mais je me sens presque la marraine de Rose alors il est normal que je parle d'elle ;)
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#22
Quatrième de couverture:
« Je porte les stigmates de la réalité de mon amour. J'aime contempler dans un miroir les traces que m'ont laissées les épreuves endurées lors des séances de soumission à l'être aimé. Je détaille les éraflures, les stries qui zèbrent ma peau nacrée, et je revis les intenses moments d'abnégation. »
Initiée par son amant Pierre, Laïka découvre ces « douleurs et langueurs, délires et supplices » dont Sade fit l'apologie. Tour à tour ingénue, libertine ou martyre, elle se soumet à un bien étrange rituel amoureux. Offerte à d'autres, battue, punie, caressée, Laïka, en se prêtant à cette rude initiation, sublime son amour envers son maître capricieux. Et si elle vit la souffrance et l'humiliation comme une glorifiante abnégation, c'est pour mieux s'assurer de l'emprise qu'elle a sur son maître, cet esclave fasciné.
Livre découvert par un membre qui en a parlé sur le Mur Général (encore ! merci donc @arc en ciel et à @insolence) j'ai eu la chance de le trouver à un prix raisonnable (~7€) alors qu'on ne le trouve plus qu'à des prix scandaleux même sous format poche....Ceci, surement dû au fait que l'auteure est décédée à l'âge de 21ans...
Ce petit livre est une version romancée de sa propre expérience...
Enfin une histoire D/s que j'ai aimé, qui transpire l'amour réciproque de façon simple et sans prétention.
La lecture est fluide, pas de la grande littérature mais on se laisse facilement transporter dans les scènes qui sont très bien décrites. Une belle découverte pour moi.
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S8ch
#23
On m'a recommandé celui-ci sans que je puisse le lire, mais il a reçu de bonnes critiques par ailleurs: Hôtel Iris de Yôko Ogawa. Il s'agit de l'histoire de Mari, une jeune femme qui tombe sous le charme d'un vieil homme pourtant réputé pervers et violent...
Dernière modification le 17/12/2017 17:41:22 par S8ch.
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#24
@S8ch
Merci beaucoup !
J'ai été lire la quatrième de couverture...Il donne envie ! Merci encore
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S8ch
#25
Ca me donne encore plus envie de le lire aussi :)
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#26
Ca me donne encore plus envie de le lire aussi :)
je viens de le recevoir aujourd'hui....Je pourrais donc vous dire ce que j'en pense d'ici les jours à venir :-)
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#27
Quatrième de couverture :
Une jeune femme, dont la vie sexuelle laisse apparaître un certain goût pour la soumission, rencontre un homme, J.-P, sur le minitel, puis lui raconte dans le détail ses nuits dans les clubs échangistes, dans les parkings. Celui qui voulait « ramener à la vie, sauver son amour », cette femme sexuellement dépendante des affres de l'autodestruction, va accepter de devenir son Maître pour faire vivre ses fantasmes à la femme qu'il aime.
Écrit sous forme de correspondance, ce récit plonge le lecteur dans le monde secret des relations sadomasochistes, et plus précisément dans l'intimité d'un couple maître-soumise. Loin de l'univers lisse d'Histoire d'O, le témoignage de Salomé rend compte du caractère extrême des situations et des pratiques corporelles qu'un tel engagement suppose, avec ses dérapages, mais sans en éluder la dimension amoureuse, psychologique, les doutes, les hésitations, les troubles qui l'accompagnent.
Un témoignage fort, puissant et perturbant qui s'inscrit dans la lignée d'ouvrages comme Le Lien de Vanessa Duriès ou Dolorosa soror de Florence Dugas.
Récit qui a inspiré plusieurs personnes également, bien qu'il s'agisse de l'histoire personnelle de Salomé. Facile à lire, le récit nous promène dans les fantasmes de ce couple.
J'avoue que, comme Salomé, je me suis parfois interrogée sur la nature des sentiments de son conjoint et dom Mastermind (qui termine le livre avec une magnifique lettre qui balai tout espèce de doute).
Mon moment préféré restera lorsque Mastermind remet Salomé à sa place, celle-ci commençant à critiquer toutes celles et ceux qui ont des pratiques et des manières de s'exprimer différentes des leurs, lui rappelant que, ce que eux vivent, leur appartient, que chacun vit son BDSM à sa manière et qu'ils ne sont pas des modèles à imiter.
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#28
J'ai connu ce couple il y a fort longtemps. Je ne savais pas ce qu'ils étaient devenus...
A suivre donc...
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#29
Quatrième de couverture :
"Mari tient avec sa mère un hôtel modeste au bord de la mer. La tranquillité de l'établissement est un soir troublée par une altercation entre une prostituée et un vieil homme. Marquée par l'élégance tranquille et imposante du client à l'origine du scandale, la jeune fille de dix-sept ans ne pourra résister à le suivre lorsqu'elle le croisera par hasard dans la ville. Une relation forte, née d'une réelle affection, mais aussi des désirs et des affects les plus obscurs et honteux, naîtra entre Mari et le vieux traducteur solitaire. Yôko Ogawa dépasse ici l'atmosphère de malaise qu'elle maîtrise parfaitement pour dépeindre une relation authentique qui, si elle mène ses protagoniste aux confins de leur inconscient, n'a rien d'un "jeu de dupes" "
Je viens de refermer cet ouvrage aujourd'hui et je dois dire que ce fut pour moi une belle lecture. Parfois un peu longue mais c'est aussi l'ambiance qui veut cela.
Tout est décrit avec finesse si bien que nous sommes dans chaque ambiance, vivons chaque moment. Contrairement aux autres ouvrages qui traitent ouvertement du sujet BDSM, l'auteur met vraiment plus l'accent sur la relation humaine de domination de cet homme sur cette gamine (car oui, c'est une gamine par rapport à lui qui a une 50aines d'années de plus); ça change et cela fait du bien !
L'ouvrage pose aussi le problème de l'abus...En effet, 50ans c'est beaucoup de différence...à mes yeux en tout cas...Cela m'a rappelé cette fois où une maman paniquée découvrait que sa fille était non seulement inscrite ici alors qu'elle était mineure et mais aussi qu'un homme vraiment beaucoup plus vieux avait plus ou moins déjà RDV avec elle...Loin de soulever l'indignation, cette maman s'était fait sermonner : en effet, certains considéraient que la gamine étant majeure sexuellement elle était libre de faire ce qu'elle voulait....Me concernant, je pose la question : que sait une gamine de 16 ou 17 ans face à un homme de 60ans qui, de plus, peut avoir plusieurs années dans le milieu ? Qu'une gamine s'initie avec quelqu'un de plus ou moins son âge c'est une chose mais quand le mec pourrait être son grand-père ou son père.....
Bref....
La fin du livre nous montre que l'homme savait parfaitement la nature de ce qu'il faisait et que la gosse, elle, est toujours dans son nuage.....
En tout cas, c'est un livre que j'ai aimé, avec une vraie plume et qui propose un vrai questionnement.
Merci à S8ch pour la découverte ;-)
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#30
Hôtel Iris de Yôko Ogawa
je n'aime pas les personnes violentes, j'aime la maitrise non la pulsion.
La violence qui autorise souvent la brutalité imbécile... Où est la perversion, la petite flamme dans les yeux entre 2 complices D/s ?
C'est définitivement "ma" recherche !
Littéraire ou bien réelle. :)
Dernière modification le 30/12/2017 18:30:09 par 13-h-soum.
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#31
33438
Un livre que Marquise me donne envie de lire, dès que j’aurai la tête plus libre (en août ?). Quant aux considérations sur l’âge, bof, on croit savoir des « choses «  et d’âge en âge nos belles certitudes s’evanouissent, seul reste le regard étonné des gens sur une jeune femme au bras d’un homme mûr...
Si je vous ai vraiment donné envie de le lire, je suis ravie !
Pour le reste, un homme de plus de 50ans est capable de trouver une femme de son âge...nulle besoin d'aller chercher une gamine, vierge de tout de surcroit...cela s'appelle de la pédophilie que l'on dédouane par de la "majorité sexuelle"... Un homme mur, comme vous dites, sait très bien l'interdit qu'il brave (et c'est ce que soulève le livre à la fin) alors qu'une gamine de 16 ou 17 ans est encore dans ses rêves et sublime des choses qu'elle n'accepterait pas si elle était vraiment éclairée. L'état d'esprit d'un ado est très éloigné d'un homme d'age "mûr". Une fille de 16ans n'est pas une jeune femme....c'est une jeune fille...
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#32
Exactement !
Je trouve scandaleux l'utilisation d'enfant ayant l'apparence d'une femme. Ce sont des malades !
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#33
33438
Ne nous emballons pas! Il n'y avait rien à lire entre les lignes des qq mots ci-dessus: par jeune femme, j'entendais jeune femme, terme qui me parait assez clair, et il était question de nos certitudes qui, parfois, se révèlent être avec le temps des croyances.
rires
je ne rebondissais pas sur votre vie que je ne connais pas .... je parlais de l'histoire du livre
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#34
33438
Ok. A ce que vous en dites, analyse psychologique semble vraiment intéressante.
ce n'est qu'en finissant le livre que l'on comprend ;-) c'est pour ça que j'ai vraiment aimé...ce n'est pas juste une histoire entre 2 personnes...Quand on ferme l'ouvrage on se questionne.....
Dernière modification le 02/01/2018 21:24:22 par La Marquise ( Némésis ).
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#35
33438
Ne nous emballons pas! Il n'y avait rien à lire entre les lignes des qq mots ci-dessus: par jeune femme, j'entendais jeune femme, terme qui me parait assez clair, et il était question de nos certitudes qui, parfois, se révèlent être avec le temps des croyances.
--------------- un peu avant ----------------
"Quant aux considérations sur l’âge, bof, on croit savoir des « choses « et d’âge en âge nos belles certitudes s’evanouissent"....
Niet ! Vouloir noyer le poisson avec les mots "jeune femme" tendrait à me prendre pour un demeuré en sémantique. C'est bien le reste qui est indigeste !
Les considérations sur l'âge sont celles qui consistent à ne pas relativiser de pseudo "certitudes" voire des "croyances" (encore plus fort de café celle là) !
Elles ont un fondement légal quand il n'est pas culturel et/ou moral.
Libre à vous de trouver naturel (avec le "recul" d'âge en âge) "d'épouser" une enfant de 6 ans, voire 9 ans !
Une gamine de 13 ans EST une gamine !
Une gamine de 15 ans EST encore une gamine, sauf que la loi devient ici permissive là où elle devrait protéger les plus faibles.
Une enfant ayant l'apparence d'une jeune femme reste une enfant manipulable, influençable.
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#36
33438
je découvre que le sens que nous accordons à l'expression "jeune femme" est très différent: là où vous semblez descendre jusqu'à 6, je place la barre aux environs de 25...
ne "découvrez" pas des choses que je n'ai jamais dites !
Encore une fois il n'est pas question du terme jeune femme dans ce qui m'a fait bondir mais bien le reste dont vous prenez enfin "acte".
Relisez moi pour voir si je parle de "jeune femme de 6 ans" !
Vos propos ressemblent à du trolling
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#37
Rien à voir !
S'il vous plait, essayez juste de lire mes phrases (sujet verbe complément) plutôt que de vainement essayer de les "traduire" !!!!
j'ai lu et possède "le grand bazar" de cohn-bendit, tout comme "lolita" de Nabokov (et bien d'autres dont pourquoi pas Calaferte).
Les débats sur le féminisme n'existaient pas à l'époque où la femme était une "presque majeur" (Olympes de Gouges ne disait-elle pas : “La Femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la Tribune”), et où épouser une bergère de 13 ans dans les campagnes ne posait aucun problème de morale.
Donc tous ces livres restent pour moi licites, car "contextualisables".
Ce sont justement les propos/commentaires d'aujourd'hui tenus par des personnes d'aujourd'hui que je réprouve, car notre sens humaniste et moral, débarrassé des scories du religieux a évolué et donne de nouveaux droits comme "le droit à la personne", "le droit à l'enfance" par exemple à la personne humaine.
Donc je lirai ce livre avec plaisir !
Est-ce plus "clair" là ?????
Dernière modification le 02/01/2018 15:07:57 par 13-h-soum.
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#38
Je recommande un déjà vieux. Dolorosa soror de Florence Dugas, parfois un peu dur, mais plutot bien écrit. Une histoire autour de trois personnes principales, 2 femmes, 1 homme.
Moins bdsm au premier abord, j'ai assez aimé le Salon des poupées d'Eve Arkadine également. Un "amant" entomologiste, collectionneur de poupée, dont une de chair, nymphomane mais qu'il ne baise pas.
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