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Heartbeat
#12
Je trouve que le plus difficile c'est de mettre un mot sur l'agression, d'admettre qu'on est une victime, et d'admettre que ce n'est pas de notre faute. En fait ça m'est arrivé lors de mon adolescence, ça va faire bientôt 10 ans que je traîne ça, et c'est seulement depuis quelques temps que je me suis rendu compte de ce qui m'était arrivé. Avant c'était un boulet que je trainais honteusement, mais ça faisait partie de ma vie, et pour moi il était évident qu'il ne fallait pas que j'en parle, puisque c'était de ma faute, et parce que j'étais une gamine forte qui devait aller de l'avant. Et je devais fermer ma gueule en serrant les dents, parce que c'était comme ça. C'était la vie et la vie a ses aléas.
Pour répondre à mes propres questions, je suis persuadée que la sexualité et le BDSM peuvent être de formidables moyens de se réapproprier son corps, son image corporelle, sa sexualité, et de mieux appréhender son rapport aux autres. Le BDSM me permet d'avoir une meilleure confiance en moi, et d'accorder plus facilement ma confiance aux autres ; en cela je suis heureuse de le pratiquer et d'avoir fait la rencontre de merveilleux partenaires :)
Après, j'estime que rien ne remplace une thérapie avec un-e pro de la santé, et que les Maîtres/Doms qui affirment haut et fort pouvoir guérir un-e soumis-e de ses peines sont de fieffés margoulins.
Dernière modification le 21/05/2018 07:48:42 par Heartbeat.
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