Affichage d'un seul post
PHI88
#2
Bonjour tendre_coeur.
Il me parait en effet évident que la personne soumise (comme la personne dominante) doit pouvoir cesser la relation si elle le souhaite. Nous ne sommes pas au temps de l'inquisition. Un couple bdsm peut divorcer comme le fait un couple vanille.
En tant que domi, je n'ai jamais vécu en permanence avec une soumise mais j'ai vécu plusieurs liaisons durables avec des rencontres régulières. Mais avant que chaque relation bdsm ait commencé, j'ai échangé pour vérifier que la recherche de ma partenaire était complémentaire avec la mienne (dialogues, cheklist, tél, rencontre...). Durant cette phase, les limites sont bien sûr en partie abordées, le feeling passe (ou pas), la confiance apparait (ou pas), on vérifie qu'on parle bien de la même chose. Notons que certaines personnes ne savent pas ce qu'elles cherchent ou refusent d'échanger en profondeur... Et ça élimine pas mal de débuts de relations...
Bien entendu, si la soumise a des limites trop figées, des "commandes" trop précises, ça ne me convient pas... Il faut que le domi ait un espace d'intervention suffisant qui lui convienne, pour pouvoir gérer pleinement, surprendre, plaire, étonner... Mais une soumise qui m'indiquerait n'avoir aucune limite m'inquiéterait... Les limites vont devoir s'approfondir au fur et à mesure et comme vous le dites si bien Emeraude, "ces limites vont bouger avec cette clé qu'est la confiance qui s'établit", avec le fait que les 2 partenaires apprennent à se connaître, s'apprivoisent...
Donc, bien sûr, comme toute relation cordiale, amicale, amoureuse... la relation bdsm peut prendre fin (douloureusement ou pas) suite au choix des deux partenaires ou d'un seul... Aux deux de la faire vivre et de l'entretenir s'ils le souhaitent...
13 personnes aiment ça.