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Sous le regard de Maîtresse Élie Chaque jour commence avec la même certitude : celle d’appartenir à Maîtresse Élie. Ce n’est pas une simple relation, ni même un jeu. C’est un monde à part, un espace sacré que nous avons bâti ensemble, brique après brique, serment après serment. Je vis à travers les règles qu’elle a édictées — non par contrainte, mais par choix. Obéir n’est pas une perte de liberté, c’est une forme d’abandon lumineux. Dans son regard, je trouve la paix que le monde ordinaire ne m’offre plus. Le matin, son plateau est toujours prêt : le café, la touche de miel qu’elle préfère, la disposition exacte de la serviette pliée selon son exigence. Ces gestes répétés sont ma prière quotidienne. Ils ne sont pas de simples habitudes : ils me relient à Elle. Et puis, parfois, il y a ces messages. Quelques mots, souvent accompagnés d’une image ou d’un signe. Ce n’est jamais anodin. Une photo, un symbole, une phrase courte qui bouleverse mon univers. Ce jour-là, le message fut simple. Quelques mots suffirent à effacer toute distance, à allumer mille pensées "Rentre vite! Et n'oublie pas le lubrifiant petite putain...". Chaque seconde avant de la retrouver fut une épreuve. Dans ma tête, les questions se bousculaient : ai-je bien servi ? ai-je respecté chaque rituel, chaque consigne ? Dans cette tension, il y a de la peur, oui, mais surtout de l’amour, du respect et une forme de gratitude profonde. Il n'en reste pas moins que je suis rentré plus tendu que la ficelle de mon string en cuir. Quand j’ai franchi la porte, Elle était là. Son port, sa présence, la manière dont elle me fixe sans un mot… Tout en Elle rappelle que c’est Elle qui commande, et que c’est dans cette vérité que je trouve ma place. De la pointe de ses escarpins les plus hauts à sa tenue en latex la plus sexy, en passant par le gode-ceinture le plus gros, tout était là. Son silence vaut plus que n’importe quel discours. Il impose le calme et la reddition. À ses pieds, je retrouve ce que je suis. Le collier autour de mon cou n’est pas une contrainte, mais une promesse. La laisse qu’Elle tient n’est pas une chaîne, mais un lien sacré. Chaque geste devient rituel : le regard, la posture, la respiration même. Tout devient offrande. Et dans cette offrande, je sens son amour — fort, exigeant, parfois dur, mais toujours juste. Ce soir-là, Elle n’avait pas l’intention de punir. Elle m'a enculé avec douceur, profondément, avec tendresse, passionnément et avec puissance jusqu'à me faire pleurer de joie, de bonheur et d'abandon. Ce fut un moment de grâce, un de ces instants où l’équilibre entre domination et tendresse devient parfait. Elle m’a ramené à ma place, non par la douleur, mais par la présence. J’ai compris que ma journée, mes gestes, mes attentions avaient trouvé écho en Elle. Maîtresse Elie me remerciait d'être. Sous son regard, je ne suis pas moins que moi-même. Je suis entier.