Parloire
le 05/06/18
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Abandon en paradoxes.
.
Traverses mon rythme, en coudes-à-coudes, repoussants sans fin.
Le fond se touche; torpeur étrange, en secousses amnésiques.
Ici mes coudes, à genoux, effondrant sans surprise,
aux volontés farouches descendantes ni opportunes.
Contrainte au mâle-entendu, tout sex-prime, en érosion sublime.
Le temps presse et pour-temps, il s’égrène noble et magnifique.
Tes limites Subs-tance-si-elles à l’effet de seuil; mes possibles impossibles.
Je te garde, ici à l’appel. Mon œuvre réticente en volupté.
À la limite, en amertume, ma main phrase encore.. Ta joue, et puis ta bouche. Parles! Tu t’oublies;
Je biaise encore pour ton silence. Pour tes maux.
En injonctions, en paradoxes, j’articule: ne dis rien.
Pourquoi faut il que je t’expliques encore?
Je t’exprime et tu roupilles? Réveilles toi! Putain.
Réveilles toi! Et mon oubli alors? Tu l’oublies !?
Libre d’horizons, étendues infinies à disparaître.
Éperdue tu t’accroches, et ton regard glisse, fuyant;
Aux yeux dépolis, pleins de vide, tu te balances, côte à côte.
Tu te raccroches, à mon socle. En démesure. En dérision je présume.
L’évidence fait place, lâché-éprise, oubli du présent, cadences...
Ou pilonnage en puissance, laminée, ravagée, abattue..
Déjà tu m’appartiens, Soumise. Insoumise. Mon impossible possible.
Tu m’appartiens.
Le cliquetis déchaines. Vagues successives, répression en avalanches;
des-cadence avilissante... écumante au labre de ta bave filandreuse
Au bord des lèvres toutes gonfles , insouciantes, provoquantes.
Totem fantasmatique, je focalise en courbes lisse
Tes sons rauques bullent, en dignité oubliée:
bave vas y bave, je trépigne d’envie, j’œuvre en conquérant,
ma chienne, pendant ce temps, je t’entre-prends.
Mes pensées vagabondes refluant aux confins, à ma source.
Es-tu si vierge, à crier ainsi?
Vas, à plat ventre, abandon salvateur de ton corps en résistance;
réfugies-toi sous pleine conscience, en ton havre de fortune.
Retourne dans ta boîte, ta forteresse, je m’occupe de ton reste.
.
En présence.. « fantasmatie » oblige, présente!
Tu m’appartiens putain! Déployant ma démesure,
j’encre ton cou, laché-prise, plongée abyssale.
A pleines mains, Soumise à mes confins, je t’exprime.
Je t’exprime. Tout mon amour! Tu m’entends putain!
Sale chienne. Je te dévore, je n’ai de cesse et tu m’éplores..
Je te confine encore, j’entre et sort, à peine essore,
ai-prise encore, et encore.. à ton corps mort, à ton corps mou,
Mon homélie funeste t’accable à tes résurgences insoumises,
sort de ce mutisme, lèche ma paume salope.
Révérencieuse au souverain, à ton artiste suprême, tes mots trébuchent...
Ne t’offenses au mépris ainsi! Arrogante question si ironique
Si j’en ai fini? Si ça sert à rien! PUTAIN tu me trépanes !!
D’où tu me parles? Tes mots parlent trop fort, j’entends pas tes maux.
j’observe sous le bon angle, ton appartenance.
Ta carcasse peut s’animer sereinement, pour couler en abondance
abandonnée à ma patience. Tu es la montre, j’ai le temps.
Je t’occupes à mes fantasmes.
Occupée en permanence, disponible à mes souhaits;
Amour, sans limites, mon obsessionnelle envie.
Réduite, en simple expression: subir.. ma chienne.
Offerte à moi, tes trous emprise. Et d’entre-prise.
Occupation, mon propre plaisir: en peine capitale.
Mise à mort, avilissante ..
.
Les cordes en prises, l’ouragan lamine et le temps s’interrompt
.
[...]
.
En son temps, s’il me plaît, princesse.
Disponible à ma main, transgression oblige, à ta demande, ta requête ..
Mon choix pas le tiens, ouvre putain ouvre!
J’exprime à ta bouche ouverte en ce râle qui m’appartient.
Animal et primitif, désincarné de mon humanité..
.
Ici encore, les secondes s’étirent...
.
Alors,
Ma main se tourne, et tu t’y loges en son creux;
À mes pieds, à ta place.
Laisse libre ton amour éclater pour moi,
Écouter le mien..
.
Mon amour, mon amour, mon amour...
Qu’est ce que je te fais là?
.
Parloire
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Lady Spencer
Que j'aime tes mots, puissant , toi l' aimé de cette Insoumise, vigoureux et profond amant, chercheur hors maître de ses plaisirs , tremblant l'un de l'autre, l'un pour l'autre, trouvant refuge dans sa main tendue . Blottis toi tendrement Pose toi .
J'aime 05/06/18
Linsoumise
Par la fin je commence, Souffre et rire, Souffrir par amour, Aimer la souffrance, État de chaire et lambeau d’âme, et pourtant... où je suis? mais là... où voulez vous que je sois? Tout au fond de moi. Tout au fond, cachée dans mon cœur qui vous appartient, et pourtant... Corps gisant, à bout de souffle, Le cœur au chaud, Le cœur en croix, La bouche ouverte, les entrailles à l’air... ah non?? et pourtant... État second, Pour actrice de second plan, C’est lui qui est en haut de son affiche... Ce corps a lui, son pantin. Putain de Pantin, Pantin de putain, Et Pourtant... Laminée, Au fond du trou, Lui, L’âme innée, du conquérant Dans ses trous, À elle, La mine est, défaite, Béant de par-trous Et pourtant... Putain de Princesse, je l’étais la seconde d’avant! Je regarde mon trône, Repandue parterre, Pourquoi et comment suis je arrivée là? Et pourtant il m’aimait terriblement, dois je dire violemment? Et pourtant il m’aimait juste avant... Comme il m’aimera juste après... L’entre deux, sera parenthèse, Parenthèse dévoreuse, parenthèse destructrice, Et pourtant... Entre eux deux sera l’union sacrée, de la princesse déchue et de son bourreau... insoumise gisante là... Qui la minute d’avant paradait sur son trône... et pourtant... la minute d’après y remontera...
J'aime 05/06/18 Edité
🌹🌻 Lady Oriane 🌻🌹
Toujours un plaisir que de vous lire
J'aime 05/06/18
ZarathoustraDom
Abandon ? Ah, bandons ! ^^
J'aime 05/06/18
Lady Spencer
Eclat de rire, Zara !
J'aime 05/06/18