Le feeloup hyenant

Hummm entendez ce délicieux silence,Lady Spencer vide son réservoir d’acide ....Mais ne vous méprenez pas, je parle du réservoir qu’elle créa,Pas du sien..De cet objet d’abondance hainant... hyènant même.Les tissus humains n’étaient pas assez résistants,Elle en a fourragé des soumis, prélevé des spécimens..Pour ses corrosions dejectives... il lui aura fallu improviser.Ç est dans la nature, proche du dispensaire d’origine, Qu’elle trouvera son « eurêka »!La vesicule d’un sanglier, elle, bien plus résistante, ferait alors office,Pour son gôlem canin et sa poche Urinaire.Ainsi, préservant son nez fin, ses meubles baroques, et son univers délicat,Elle doit, par obligation sanitaire, à des heures fixes,aller vider régulièrement « son Chien ».Son prototype de Soumis, son idéal masculin,Émasculé, cousu entièrement, re-construit, éduqué et re-programmé, pour son plus grand mépris,Pour ses perversions, son grand projet! Tremblez soumis, tremblez... (je m’égare)Ce qui est intéressant, dans ce délicieux laps de temps,C’est le recueillement. Le sien. Le sien... Pour ses choix.. Elle assume.. la création de cette hyène.La population souffle , quand elle s’éloigne,quand la Lady passe, et ses ombres.. ses sentinelles.Car depuis qu’elle a déménagé, bannie du dispensaire, à cause de sa création,une nouvelle rumeur est née :Aux signes de la désolations qui apparaissent, certains parles de fléaux divins!Les abords, jusque là luxuriants deviennent totalement stériles.Les insectes même, migrent et quittent le centre ville.Les animaux se cachent, et hurlent à la mort.Les trottoirs s’érodent et s’effritent, comme du sable.Les fondations même des vielles bâtisses s’affaissent et les murs se fissurent..Les voitures se corrodent et les pneumatiques fondent comme le goudron..Et puis des maladies jusque là disparues.. tremblez soumis tremblez je vous dit! Quoi qu’il en soit, de ce silence apaisant pour nous, naît la repentance pour Lady,Sortant en laisses ou plutôt en chaînes, Dans le froid, la neige ou la pluie,Pour soulager les déchets bactériologiques de sa bête hideuse.Le temps , je vous dit le temps, n’ira qu’en s’allongeant.Car cette brillante généticienne et physico-chimicienne, doitAller de plus en plus loin, pour fuir sa désolation, Fardeau dejectant de sa création.Là où son feeloup passe, l’herbe ne repousse pas.Appréciez donc ce silence, offert par la Dame Spencer.