sylvie35
par le 25/05/25
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« Esclave du camp du bien.
Tel est ton destin »

Les moqueries de Microbite et Bitemicron résonnent dans ma tête comme la rengaine insupportable d’une chanson niaise.

Au pilori devant l’entrée d’honneur du Ministère de la Vérité, je suis l’attraction du jour. Le camp du bien est très fier d’exposer sa prise, nue, humiliée. Deux gardes armés me protègent de la vindicte populaire, tout en se délectant des regards haineux qui m’entourent.

Hier encore, j’étais libre – libre d’échapper à ce funeste destin [1]. Quelle est donc cette force étrange qui m’a poussée à franchir le seuil d’un obscur siège local des Brigades de Défense de la Démocratie, au cœur des Alpes Suisses ? La confiance ? L’espoir ?

Le visage du jeune milicien de service s’est décomposé quand j’ai commencé à avouer mes crimes. Cette force de la nature semblait soudain écrasée par une affaire dont l’ampleur le dépassait. « Déshabillez-vous, je vais chercher mon chef ». C’est tout ce qu’il a réussi à me dire, après de multiples hésitations et bégaiements.

Les ennemies de la démocratie ne sont pas autorisées à porter des vêtements – c’est la loi. J’avais préparé un scénario vaguement crédible pour expliquer comment je m’y étais prise pour détruire la Lune rouge de Davos [2], mais le milicien m’a à peine laissé le temps d’en esquisser les prémices. Est-ce que le chef sera plus avide de détails ?

C’est un petit homme bedonnant qui fit son entrée. Dans un réflexe dérisoire je cachai ma chatte avec ma main droite.

« Tsst... » fit-il, d’un air réprobateur. Pas besoin de mots…

Pendant que je me résignais à adopter une attitude plus convenable, exposant ma fente épilée à tous les regards, comme la loi l’exige, un claquement sec me fit sursauter. Des émanations de fumée m’en indiquèrent l’origine : la caméra de surveillance du local venait de griller, dégageant une infâme odeur de plastique brûlé.

« Nous n’avons pas beaucoup de temps, Ysideulte – Écoutez bien » me dit-il.
« Quand je vous interrogerai, laissez-vous guider par mes questions. Soyez coopérative et saisissez les perches que je vous tendrai ».

Je n’en croyais pas mes oreilles… Ca alors… Le pangolin fou aurait infiltré la milice ?

On tambourina à la porte.

« Tout va bien, chef ? La vidéo est HS. »

« Oui, un court-circuit visiblement - remplacez-moi ça ».

Il ne fallut que quelques minutes pour que le système soit de nouveau opérationnel. L’interrogatoire put commencer.

Je ne saisis pas vraiment où le chef voulait en venir, tant ses questions paraissaient confuses, lubriques et sans intérêt, mais je m’employai à y répondre avec docilité.

Toujours est-il qu’à l’issue de cet interrogatoire, je ne fus pas incarcérée en attendant mon exécution. Contre toute attente, je fus conduite à Bruxelles, au Ministère de la Vérité. Pas n’importe lequel : le Ministère fédéral, celui qui chapeaute tous les Ministères de la Vérité des nations composant la Suprême Alliance Démocratique. Le Saint des saints du narratif officiel.

Le transfert des ennemies de la démocratie est toujours l’objet d’une mise en scène, pour donner l’exemple, dissuader les récalcitrants, et divertir les moutons en attisant leurs pulsions les plus malsaines. Une douzaine de femmes étaient pour l’occasion mes compagnes d’infortune. Après avoir reçu la fessée réglementaire, administrée par un Maître fesseur, c'est nues, enchaînées les unes aux autres, que nous traversâmes la moitié de la ville en file indienne, sous les huées et le regard complaisant des caméras de télévision. Autant il m'arrivait souvent d'éprouver de l'excitation lorsque j'étais fessée par mon Maître, autant je me suis sentie ridicule, profondément humiliée et blessée, d'être ainsi fessée en public comme une gamine, devant des millions de téléspectateurs. Le contexte change tout. Je pensais de surcroît à mes connaissances, mes collègues de travail, ma famille, qui seraient sans nul doute témoins un jour ou l'autre de ce spectacle dégradant, s'ils ne le suivaient pas déjà en direct, et la honte m'envahit.

J’occupais la première position dans la file - un honneur lié à la gravité de mes crimes, sans nul doute. Un milicien à l’allure de racaille ouvrait fièrement la marche, tenant fermement la chaîne reliée à mon collier. En d’autres temps il aurait été dealer ou proxénète, aujourd’hui il est défenseur de la démocratie.

La lourde chaîne qui reliait mon collier à celui de la suivante me passait entre les cuisses et me martyrisait la chatte à chaque fois que son pas ralentissait. C’était insupportable.

« Putain ! Avance ! » lui hurlai-je à la figure en me retournant brusquement.

La vue de son visage en larmes me fit immédiatement regretter mon emportement. Je ne connais rien de son histoire ni du destin qui l’attend. Au sein de la Suprême Alliance Démocratique, on peut connaître les pires tourments pour des raisons absurdes. Le totalitarisme progressiste ne s’embarrasse pas de logique ni d’humanité.

La violente décharge d’un aiguillon électrique pour bétail me rappela à l’ordre.

« Silence, femelle ! »

L’arrivée sur le tarmac de l’aéroport et la montée à bord de l’Embraer 120 qui nous conduisit à Bruxelles marqua, pour un temps, la fin de notre supplice. Arrivées à destination, nous fûmes séparées. Je ne saurai sans doute jamais ce que mes compagnes d’infortune sont devenues. Pour ma part j’appris que j’avais été spécialement sélectionnée par le ministre de la Vérité et sa charmante épouse, pour devenir l’une des esclaves de leur couple. L’esclavage n’est pas officiel au sein de la Suprême Alliance Démocratique, mais les ardents défenseurs du camp du bien jouissent d’une impunité totale – jamais un journaliste ou un magistrat ne posera une question dérangeante – alors pourquoi s’en priver.

Est-ce que les questions bizarres du chef avaient pour but de susciter des réponses qui attireraient l’attention de ce couple diabolique ? Est-ce dans cet objectif qu’il m’a amplement questionnée sur mon passé de femme soumise et d’esclave sexuelle, entièrement dévouée à mon Maître ? En tout cas, pour le moment cela me procure un sursis.

Rien d’autre à faire que de me perdre dans mes pensées, d’occuper mon esprit, histoire de rendre plus supportable l’humiliation du pilori. Personne n’a pris la peine de m’interroger concrètement sur mon mode opératoire. L’incompétence a atteint son paroxysme. Visiblement le réel leur importe peu et seule la narration qu’ils pourront en faire a de l’importance.

Le visage pervers du ministre me sort de l’évocation intérieure de ma journée d’hier. Ce type pue la perversion, à un point qui donne froid dans le dos. Ce n’est pas pour rien qu’il a été nommé ministre de la Vérité. La Suprême Alliance Démocratique met les psychopathes les plus incompétents et les plus tordus aux postes de haute responsabilité, tout en chargeant le système médiatique de les présenter comme des virtuoses dévoués au bien commun.

Il me libère de mes entraves et m’aide à me redresser. Des heures au pilori, c’est terrible pour les reins.

« Viens, on parle de toi à la télé »

Comme toutes les personnes profondément perverses, il aime souffler le chaud et le froid, apparaître en sauveur pour résoudre des problèmes qu’il a lui-même créés.

Il m’invite à m’installer dans un salon au décor atroce, aux côtés de sa charmante épouse. C’est la première fois que je la vois sans sa perruque. Elle aussi se révèle soudain mielleuse et avenante, mais je sais à quoi m’en tenir. Ce couple de pervers narcissiques transpire le mépris et les rictus fugaces sur leurs visages trahissent leur moi intérieur. La manière dont ils ont saccagé ce palais autrefois somptueux, en refaisant toute la décoration à leur goût, en dit long sur les personnages auxquels j’ai affaire.

A la télévision, les journalistes sont surexcités. Il y a de quoi : on vient de capturer la responsable de la destruction de la Lune rouge de Davos. J’hallucine : les experts défilent sur le plateau pour expliquer les détails de l’incroyable enquête menée sous l’égide du ministre de la Vérité – enquête extraordinaire qui a conduit à ma capture. Tout est faux – je suis bien placée pour le savoir – mais je dois reconnaître que cette opération de communication à la gloire de Microbite est percutante. Le blabla glorificateur est entrecoupé d’interviews du ministre de la Vérité en personne – l’air grave – qui explique son combat contre les forces du mal. 

Cette affaire tombe fort à propos. Bien que le Ministère de la Vérité et les hordes de censeurs et de fact checkers à sa botte lui permette de donner libre cours à son sadisme et à sa mégalomanie, il a de plus grandes ambitions. L’élection anticipée du prochain président de la Suprême Alliance Démocratique approche. Il est devenu nécessaire de remplacer la marionnette sénile dont la décrépitude mentale ne peut plus être masquée, malgré tout le zèle des journalistes.

A la télévision le ministre de la Vérité profite de l’occasion pour faire son auto-promotion « Avec moi, un barrage infranchissable se dressera devant les ennemis de la démocratie. Je serai votre protecteur. Aidez-moi à faire barrage ! ».

La vie démocratique est maintenant bien rodée au sein de la Suprême Alliance: l’heure venue, les castors assureront le résultat qui convient.

« Merci à toi de nous aider à castoriser les pigeons, une fois de plus ! Ah ah ah ». Convaincus que je ne retrouverai jamais ma liberté, ils affichent sans complexe le mépris de leurs électeurs et jouissent ouvertement de ma contribution involontaire au succès de leur idéologie. J’espère que le pangolin fou sait ce qu’il fait, car pour l’heure j’ai le sentiment de marquer un but contre mon camp. « Il voit loin, il ne pense pas comme nous » m’avait dit mon Maître pour me rassurer.

Cet intermède n’est que de courte durée. Ils appellent un gardien qui me conduit sans ménagement dans la cour intérieure du palais, au mur d’exposition contre lequel je passerai la nuit. D’autres esclaves y sont déjà exposés – de beaux gladiateurs au corps d’ébène.

Certains arborent fièrement et bien malgré eux de belles bites épilées. D’autres ont été émasculés. D'autres encore ont de lourdes charges suspendues à leurs couilles, qui les étirent à un point que je n'imaginais même pas possible. Les gémissements des malheureux témoignent du supplice qu'ils subissent. Alignés en rang d’oignons, les poignets attachés au mur, au dessus de leurs têtes, ils forment un tableau vivant.

Le gardien, jouissant visiblement de ma sidération, me laisse observer longuement ce tableau, tout en me laissant entendre qu’il s’agit des esclaves sexuels du couple.

Ma présence déclenche quelques gonflements de bites. Cela doit faire un moment qu’ils n’ont pas vu une femme, a fortiori complètement nue.

Ayant été placée en position d’honneur au milieu du tableau, je remarque une fenêtre éclairée derrière laquelle Microbite observe son cheptel. Je me risque à interroger mes voisins à voix basse, mais, visiblement terrifiés, ils ne me donnent que peu d’information. Épuisée, je finis par m’endormir, debout, malgré l’inconfort de la position.

Au milieu de la nuit, des voix me réveillent. La Maîtresse des lieux, accompagnée de gardiens, est en train de sélectionner un esclave. Elle palpe les bites, soupèse les couilles, et en choisit un.

« La femelle aussi ! » ordonne-t-elle aux gardiens, qui me libèrent à mon tour.

Le ministre de la Vérité nous attend au salon, nu comme un vers. Un gardien me pousse si violemment que je m’étale à ses pieds.

« Baise-la ! » lui ordonne son épouse.

Microbite, l’air dégoûté, se résigne à obéir. C’est donc lui le soumis dans le couple. Je m’en doutais...

Il ne bande pas. Les femmes, ce n’est vraiment pas son truc.

Mais sa charmante épouse a la solution. Une grosse seringue et une injection massive d’Erector, directement dans la bite. Le dernier produit sûr et efficace de la Bill & Alvértos Fucking Corporation fait fureur au sein de l’élite mondialiste.

Il me baise sans conviction, pressé d’en finir.

« Aïe ! » hurle-t-il. « Qu’est-ce que tu m’as fait, salope ? ». Il se retire brutalement et examine sa bite avec inquiétude.

Moi aussi je l’ai sentie cette douloureuse décharge électrique tout au fond de ma chatte. Une migration de zébralyvox gémellaires ? Quelle ironie, si celui qui a été un acteur zélé de l’extermination des zébralyvox contribuait maintenant contre son gré à la renaissance de l’espèce [3].

« Continue, chochotte ! ». Bitemicron est très fâchée de cette interruption qu’elle considère comme une désobéissance. Tout penaud, le ministre m’introduit à nouveau.

« C’est bien » le félicite-t-elle, après qu’il m’ait baisée, et peu importe que ce fut avec un dégoût manifeste. « Maintenant tu as le droit de te faire enculer avant que je lui coupe la bite » ajoute-t-elle, en désignant le bel esclave au corps d’ébène qu’elle a choisi pour lui.

 « Dans ma jeunesse, on m’appelait coupe-zizi » m’annonce-t-elle avec un rictus satanique.

Obligée d’assister à ce spectacle obscène, l’espoir qu’il me restait encore est à deux doigts de se désagréger. « Tout est fichu » me dis-je. La société est profondément malade et ses « élites » dépravées et intouchables ne sont que le symptôme d’un mal profond. Il est trop tard pour redresser la barre.

Incapable de supporter ce spectacle plus avant, je détourne le regard. Au loin, sur un écran d’ordinateur resté allumé, des motifs étranges apparaissent. Peu à peu, un pangolin se dessine, comme pour me donner tort.

« Je ne sens rien ! »  s'écrie le ministre, affolé, pendant que l'esclave, pourtant superbement membré, l'encule vigoureusement. « C'est cette salope! Elle m'a fait quelque chose, je ne sais pas quoi ».

Les zébralyvox ont déjà détourné l'influx nerveux. J'avais remarqué qu'ils étaient devenus incroyablement rapides ces derniers temps.

Je m'approche discrètement du préservatif usagé, qu'il a utilisé pour me baiser et qu'il a déposé de manière dégueulasse sur le bureau. Suffisamment près pour deviner trois paires de petits trous à son extrémité. Trois paires de zébralyvox ont transpercé le préservatif simultanément... Heureusement que cet idiot est trop bête pour comprendre ce qui lui arrive et même s'il fait des examens il y a peu de risque - les zébralyvox gémellaires sont extrêmement difficiles à détecter m'avait assuré Satoshi et pour l'instant seule l'université Kitasato est équipée de têtes Doppler à couplage quantique [4]. Je réprime un sourire... Les plans du pangolin fou sont machiavéliques.

à suivre

 

Contexte et références

L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication)

[1] Voir « Alea Jacta Est »   https://www.bdsm.fr/blog/10475/alea-jacta-est/

[2] Voir « Les Lunes de Davos »   https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/  

[3] Voir « Zébralyvox gémellaire – l’étonnant passager », https://www.bdsm.fr/blog/8393/Z%C3%A9bralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/

[4] Voir « Attracteur étrange - l'ordre caché dans les profondeurs du chaos »,  https://www.bdsm.fr/blog/9106/Attracteur-%C3%A9trange-%E2%80%93-L%E2%80%99ordre-cach%C3%A9-dans-les-profondeurs-du-chaos/

 

 

9 personnes aiment ça.
sylvie35
Merci ZarathoustraDom ! "Sadiquement Fucking" ça me plait 1f602.png
J'aime 27/05/25
ymerwhite
Bonjour Sylvie35. Super suite comme d'habitude. C'est un plaisir de lire cette histoire hyper créative. Et récréative. Je ne peux m'empêcher de faire un parallèle avec l'actualité d'aujourd'hui et la situation des démocraties actuelles. Continuer surtout ne vous arrêtez pas.. Ymer
J'aime 28/05/25
sylvie35
Merci pour votre commentaire et vos encouragements ymerwhite ! L'actualité est une source d'inspiration infinie, qui dépasse parfois la fiction...
J'aime 28/05/25 Edité
Oh la vache! Un bijou ce récit. Sexe, bdsm, aventure, intrigue, message philosophique et allusions subversives subtilement entremêlés. Du pur génie.
J'aime 28/05/25
sylvie35
Merci Jakez ! 1f60a.png Contente que cela vous ait plu. J'essaie de bien faire et j'avoue que j'ai toujours une petite (voire une grosse) appréhension quand je clique sur "publier" 1f642.png
J'aime 28/05/25
VraiEsclavagiste
Comme d'habitude, tu nous régales d'un nouveau récit.... Il se faisait attendre !!!!! Mais, avouons le, il est plus facile d'être de notre coté que du tiens (à tout point de vue!) Pour nous, nous attendons juste impatiemment la suite... égoistes que nous sommes ! Alors, et je pense que je parle là pour tout le monde la suite! la suite! la suite!..... Sans vouloir te mettre la pression, bien entendu..... (Mais si nous le faisons.. c'est que... justement! tu nous régales avec !
J'aime 28/05/25
sylvie35
Merci VraiEsclavagiste ! Eh oui, le dernier date de plus de 4 mois. En plus, en répondant à un commentaire de Jakez, j'avais écrit que j'essaierai de publier le suivant avant 3 mois... J'ai encore perdu une bonne occasion de me taire. Bon, avec un peu de chance le suivant se fera moins attendre 1f642.png
J'aime 28/05/25
Beyourself
A quand un livre ? Voire une saga ? Merci pour cette plume qui fait virvolter nos esprits.
J'aime 29/05/25
sylvie35
Merci beaucoup pour vos encouragements, Beyourself. Par curiosité il faudra qu'un de ces jours que je m'amuse à regrouper tous les articles pour voir combien de pages cela représente. A la louche je dirais dans les 150 pour l'instant, mais l'histoire n'est pas terminée 1f642.png
J'aime 29/05/25
Gallifrey
A chaque fois que tu publies un nouvel article, Sylvie, je repense à celle qui me disait "C'est trop nul, ça n'intéressera personne" 1f600.png Félicitations, je suis très fier de toi. Moi aussi je suis super fan - mais cela tu le sais déjà 1f642.png
J'aime 29/05/25
L'appréhension est le lot des perfectionnistes. C'est bien que tu aies surmonté tes craintes et ton Maître a de quoi être fier de toi. Bon courage pour la suite. Microbite et Bitemicron 1f602.png Tu m'as bien fait rire.
J'aime 29/05/25
sylvie35
Merci Maître. Je vois que vous avez retrouvé la méthode pour vous connecter sur le site 1f602.png Vos commentaires sont si rares. Très touchée et émue, forcément...
J'aime 29/05/25
sylvie35
Merci Jakez. J'ai glissé plusieurs clins d’œil dans ce récit (certains pas faciles à décrypter je pense, d'autres plus évidents...) - ça m'amuse et si ça peut faire sourire le but est atteint 1f642.png
J'aime 29/05/25
quel plaisir de te lire de nouveau j'ai eu peur que tu arrete j'adore ton ecriture
J'aime 30/05/25
sylvie35
Merci maitredursevere ! Je compte bien aller jusqu'au bout de cette histoire (sauf cas de force majeure...) - ce ne serait pas très respectueux, vis-à-vis de ceux qui me font l'honneur de me mettre de si aimables commentaires, de tout planter en cours de route. Et puis moi aussi je veux connaître la fin (même si j'ai ma petite idée 1f602.png). J'espère que vous allez bien et que vous vous épanouissez dans votre nouvelle vie.
J'aime 30/05/25
oui merci sylvie tous va bien je me sens bcp mieux dans ma peau et dans ma vie. c toi qui m'a fais reflechir et changer. je te remercirai jamais assez.
J'aime 31/05/25
Azhara
" Ce n’est pas pour rien qu’il a été nommé ministre de la Vérité. La Suprême Alliance Démocratique met les psychopathes les plus incompétents et les plus tordus aux postes de haute responsabilité, tout en chargeant le système médiatique de les présenter comme des virtuoses dévoués au bien commun." Heureusement ce n'est que le fruit de votre imagination ^^... J'adore, merci et je lis souvent plusieurs fois vos textes pour retrouver des parallèles que je laisse parfois passer à la première lecture, tellement prise par l'histoire et votre sens de l'écriture. (Un régal aussi pour moi, ce passage sur le décor du palais, la pose de la perruque, la sodomie...)
J'aime 08/06/25
sylvie35
Merci beaucoup pour votre commentaire, Azhara ! Eh oui, heureusement que tout cela n'existe que dans mon imagination car dans notre monde réel tout fonctionne à merveille. On ne verra jamais des psychopathes incompétents propulsés aux plus hautes fonctions 1f602.png Ceci étant, je m'arrange pour que l'histoire soit compréhensible (et j'espère intéressante) en elle-même. Les petits clins d’œil que j'y glisse c'est un peu comme la pincée d'épices que l'on rajoute sur un plat - pas indispensable, mais ça relève le goût 1f642.png
J'aime 08/06/25
Azhara
J'aime beaucoup votre réponse... Et si les allusions ne prennent jamais le dessus quand je vous lis, car je me laisse porter par la narration. Je vous avoue que moi, qui suis particulièrement hermétique à la science fiction et aux récits bdsm en général (quand bien même je sais que dans la sf on retrouve souvent des parallèles à la vraie vie mais je m'ennuie en la lisant.), c'est un réel exhausteur de goût dont je ne pourrais pas me passer à présent. Bon je mange souvent épicé aussi... J'ai lu que vous aviez déjà en tête une idée de la fin, je ne veux aucune indication, surtout pas (!!!!) mais je me demandais quand vous l'aviez eu (dès le départ ? Au fil de l'écriture ? Récemment ?) et si vous pensiez que votre fin était susceptible de changer ? Et votre Maître sait-il comment ça va se terminer ? Oui je sais ça fait beaucoup de questions ! 😇
J'aime 08/06/25 Edité
sylvie35
Merci Azhara. Alors, non, mon Maître n'a aucune idée de la suite et il sait que je ne parlerai pas, même sous la menace d'une bonne fessée 1f602.png, donc il n'insiste pas. Plus sérieusement, il n'a pas envie de la connaître car ça gâcherait les lectures futures. D'ailleurs, je lui lisais à haute voix les premiers articles avant de les publier - je pense aussi que j'avais besoin de son avis pour me rassurer - mais maintenant il les découvre sur le site comme tout le monde. Il apprécie cette incertitude et il aime avoir la surprise de découvrir parfois un nouvel article quand il se connecte. Concernant l'historique de la naissance des idées, je vais essayer d'expliquer en espérant ne pas être trop brouillonne. Pour le premier article que j'ai publié ici, c'était un texte que j'avais écrit pour mon Maître et je ne pensais pas que qui que ce soit d'autre le lirait un jour. C'est lui qui m'a fortement poussée à le rendre public. J'avoue que j'ai rechigné car je m'attendais à me faire jeter, pour plein de raisons. Je ne suis pas littéraire, donc je ne me sentais pas légitime. Et puis, le style et le contenu me semblaient complètement décalés par rapport à ce que j'avais lu ici et donc j'avais peur que les habitués de la rubrique "articles" accueillent très mal un texte qui ne correspondait pas du tout à ce qu'ils avaient l'habitude de lire. Mais bon, j'ai obéi (j'obéis toujours à mon Maître 😇) et j'ai retravaillé le texte pour qu'il soit publiable (car dans la version initiale il y avait des passages trop hards et trop personnels). J'ai été surprise de constater que ça a plu à plusieurs personnes - les commentaires étaient très encourageants - ce qui m'a incitée à persévérer. Il me semblait difficile d'écrire une suite directe, car je n'avais pas prévu qu'il y en ait une et j'avais écrit ce premier texte comme se suffisant à lui-même (avec un épilogue qui était supposé le clôturer définitivement). Après réflexion, car j'ai mis un peu de temps à trouver comment faire, je suis partie sur l'idée de raconter une vision du même monde à travers d'autres yeux (et même finalement deux visions si on considère l'oiseau), en me mettant également comme contrainte de reconnecter progressivement les différentes histoires. Je me suis mise une contrainte supplémentaire qui était de partir - en le retravaillant - d'un texte que j'avais écrit juste pour moi plusieurs années auparavant et auquel j'étais sentimentalement très attachée (c'est le texte de la rencontre - article numéro 2). L'inconvénient de cette façon de procéder c'est que je me retrouvais avec un schéma assez complexe - au total 3 histoires parallèles vues par trois paires d'yeux: Ariane (1er et 22ème article), l'oiseau (4ème article) et Ysideulte (tous les autres), dont je devais conserver la cohérence globale et que je savais devoir reconnecter progressivement. Je me suis donc construit dès le début une sorte de carte mentale dans laquelle j'ai toute la structure de l'histoire (ça c'est un résidu de ma formation de matheuse - je suis assez à l'aise avec la représentation mentale des structures complexes et des relations entre éléments 1f602.png). Donc, pour répondre à la question, quasiment dès le début (à un moment se situant entre le premier et le 2ème article), je connaissais, dans les grandes lignes, la structure de l'histoire et je savais où je voulais en venir. Par contre, je m'accorde beaucoup de liberté sur les chemins à emprunter et je laisse l'inspiration me guider (pour donner une image, c'est comme un périple pour lequel on a planifié, approximativement, les grandes étapes et la destination finale, mais pas les chemins à emprunter). Je n'exclus pas non plus de changer les étapes restantes ou la destination finale si entre-temps je trouve de meilleures idées. On verra 1f642.png
J'aime 08/06/25