sylvie35
par le 14/06/25
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Le char d’apparat de Microbite ouvre la marche de la victoire et des fiertés. Aux côtés de sa charmante épouse, Bitemicron, et d’un esclave fraîchement émasculé, le Ministre de la Vérité savoure sa popularité retrouvée. Tout au long du parcours, des photographies visiblement trafiquées montrent ses énormes biceps. Ce type est complètement mégalo.

Sur des écrans géants, les images de la Lune rouge de Davos s’écrasant sur le sol tournent en boucle [1]. En surimpression, les slogans à la gloire de Microbite défilent. Oui, c’est à lui, le virtuose, le Mozart du parler vrai, que le camp du bien doit ma capture - moi, Ysideulte, la criminelle responsable de ce désastre. 

Pour aggraver mon cas, je serais de surcroît responsable de la diffusion de fake news - l’un des plus graves crimes qui soit au sein de la Suprême Alliance Démocratique. Depuis plusieurs jours, les journalistes ont bien conditionné les esprits, et les slogans en lettres géantes viennent parachever ce travail.

Telle Vercingétorix, enchaîné, exhibé dans les rues de Rome lors du défilé triomphal de César, c’est à marche forcée, nue et enchaînée, épuisée, que je m’escrime à suivre le rythme infernal du char sans trébucher. Au milieu des applaudissements nourris, destinés au nouveau héros, le sauveur de la démocratie, j’entends les cris de haine et de mépris qui me sont adressés.

Aujourd’hui, c’est moi qui symbolise les ennemis de la démocratie. Le pangolin fou reste insaisissable. Nul ne sait s’il existe vraiment. Mais qu’importe, aujourd’hui c’est moi l’ennemie publique numéro un, et le camp du bien vient de me capturer. La propagande adore les symboles.

J’ai été fouettée en public avant le début du défilé. Je me suis efforcée de simuler la douleur pour ne pas susciter de questionnements. Les zébralyvox gémellaires sont redoutablement efficaces [2]. Qu’il est difficile de simuler la douleur quand on ne la ressent pas ! J’ai fait de mon mieux pour être crédible mais je suis une bien piètre actrice.

Le pangolin fou avait raison : personne n’a pris la peine de m’interroger sérieusement. Dans son délire totalitaire, la Suprême Alliance Démocratique est bien trop contente d’avoir trouvé la coupable idéale. Mon scénario bancal n’a même pas été questionné. Quelle importance ? Le réel ne compte pas. L’histoire a de toute façon été réécrite par les équipes d’ingénierie sociale et répétée jusqu’à plus soif par les médias.

« Faites barrage aux ennemis de la démocratie. Votez Microbite ! ».  C’est le dernier slogan que je peux lire sur les écrans avant d’apercevoir un projectile lancé par un gros type vociférant sa haine. Le choc brutal contre mon crâne, la désorientation, puis le trou noir.

« Eh bien, tu l’as échappé belle ! ». La voix mielleuse de Microbite m’indique que le cauchemar n’est malheureusement pas terminé.

Je suis de retour au Ministère de la Vérité. Salement amochée d'après ce qu’il me laisse entendre. Ce psychopathe s’ingénie à distiller les sous-entendus pour faire monter mon angoisse. Les rictus furtifs sur son visage trahissent le plaisir pervers qu’il y prend. J’aimerais tant avoir un miroir pour juger par moi-même de mon état, mais cela il n’en est pas question.

« J’aurais été déçu de ne pas pouvoir jouir de ton agonie sur le pylône » ajoute-t-il, souriant.

C’est donc cela le destin qui m’attend ? Attachée nue sur l’un de ces immenses pylônes, au cœur de l’Himalaya. Déchiquetée par le grand Chrysaor cendré, sous les yeux de centaines de millions de téléspectateurs. Jusqu’à présent ce supplice cruel était réservé aux hommes [3].

Les nuits sont pénibles sur le mur des esclaves, mais j’ai appris à y trouver le sommeil, malgré l’inconfort. Lorsque je ne dors pas, j’observe les pénis de mes compagnons, qui se dressent aléatoirement au gré des érections nocturnes. C’est beau. Ca m'excite. Cela ressemble à une lente chorégraphie, à laquelle l'éclairage lunaire apporte une touche de mystère. Dans des situations désespérées, on s’accroche à n’importe quoi pour ne pas devenir folle.

C’est debout, le dos contre ce maudit mur, dans la cour intérieure du palais, que nous passons toutes nos nuits. Complètement nus, peu importe qu’il vente ou qu’il pleuve, les poignets attachés au dessus de nos têtes. Je suis la seule femelle. Je me dis que si ma situation n’était pas aussi critique, mon Maître apprécierait certainement de me voir ainsi exhibée au milieu des mâles. Est-ce qu’il a vu le projectile me frapper ? Certainement. Il y avait des caméras de télévision partout. Il doit être mort d’inquiétude. Si seulement je pouvais le rassurer.

Je repense à la force irrésistible qui m’a poussée à me fourrer dans ce guêpier. L'espoir. La confiance. Le pangolin fou a gagné ma confiance, tout comme mon Maître auparavant. Cette confiance que j’accorde si difficilement. Et maintenant je suis la pièce maîtresse de sa stratégie. Quelle ironie, pour la fille insignifiante que j’étais, effacée, invisible. Une fille de si peu d’intérêt qu’elle porte un prénom qui n’existe pas. Tout comme mon Maître, il a cru en moi et cela m’a donné la force de soulever des montagnes. Je ne dois pas le décevoir – jamais. Si je m'en sors, est-ce qu'il me révèlera son identité? Est-ce que je pourrai enfin le rencontrer physiquement?

Par chance, cette nuit-ci il ne pleut pas et, épuisée, j'ai rapidement trouvé le sommeil.

Au petit matin, Bitemicron, la charmante épouse de Microbite, couteau à la main, vient faire son inspection. Les esclaves mâles sont terrifiés car ils savent maintenant ce que ce couteau signifie. Moi aussi je suis inquiète pour mon clitoris - sait-on jamais ce qui pourrait lui passer par la tête - mais jusqu'à présent ce furent toujours les hommes qui suscitèrent son intérêt. Elle est accompagnée de son époux, qui la suit comme un gentil toutou, en bon soumis qu’il est.

« Celui-là ! » lui ordonne-t-elle, en lui tendant le couteau. Elle tient fermement à la main la bite de l’esclave situé à ma droite, qui n’en mène pas large.

« Non, attend un peu » se ravise-t-elle.

« Détachez la femelle » ordonne-t-elle à un gardien.

« Suce-lui la bite, salope ! Il mérite bien un dernier orgasme ».

Cette experte en manipulation perverse me met bien mal à l’aise. Si je refuse, je m’en voudrai et j’en ferai des cauchemars. Si j’accepte, je participe à ce scénario abject.

« Ou bien tiens-lui la main, si tu es romantique. Ah, ah, ah! »

« Oui Monsieur… Euh, pardon, oui Madame »

Je reçois une bonne gifle pour cette bourde, mais elle n’en prend pas ombrage, trop absorbée par la jouissance qu’elle éprouve de par la situation. Elle et son mari ont visiblement abusé de la poudre blanche, si j’en juge par leurs yeux exorbités.

En sanglots, sachant qu'il n'échappera pas à la castration, le malheureux la supplie de lui retirer seulement les testicules en épargnant son pénis. Cela n'a d'autre effet que de déclencher des ricanements de jouissance. Le sadisme pervers et malsain dans toute sa splendeur... Pour moi la situation est insupportable. Voir cet homme si fort, à l'allure de guerrier, en pleurs, suppliant, désespéré, m'emplit d'une grande tristesse, amplifiée par la rage de ne pouvoir rien faire. 


Un éclair d'extrême lucidité me traverse l’esprit. Ma conscience de l’instant présent est soudainement décuplée, comme si je percevais avec une infinie précision le monde qui m’entoure. Je me sens connectée, en parfaite symbiose. Connectée à quoi ? Je n’en suis pas sûre, mais j’ai ma petite idée. Je perçois même les milliers d'influx nerveux qui circulent dans les corps de mes voisins - une perception très étrange et perturbante.

Des fourmillements prennent naissance dans ma main droite. Oui, je vais lui tenir la main, je sens que c’est ce que je dois faire. Bitemicron vient de commettre une erreur fatale en m'associant à son scénario macabre.

Mon Maître dit que je suis une bonne suceuse de bites, mais la main m'offrira une meilleure surface de contact, plus stable, plus efficace. Je saisis délicatement la main que les gardiens viennent de détacher. C’est étrange ce contraste. Ma main pâle et tremblante parait si fragile dans sa grosse main noire de gladiateur. Et pourtant, en ce moment c’est moi qui lui apporte le réconfort, un soupçon d’humanité - une humanité toute simple, dont l'idéologie progressiste de la suprême alliance a fait table rase depuis bien longtemps.

Les picotements deviennent de plus en plus forts, comme un condensateur qui se charge. Je sens que l'énergie accumulée est gigantesque - le transfert est proche. Oui, c’est ça, allez-y mes petits ! Sauvez-le !

La sensation d'une multitude d’aiguilles électrifiées qui me transpercent simultanément la paume de la main est atroce, mais avec toute l’énergie de ma volonté je serre la main de l’esclave, fort, très fort, le plus fort que je peux. Le retenir, juste une fraction de seconde, il faut que j’y arrive.

L’esclave dégage sa main en hurlant de douleur. Je n’ai pas pu le retenir plus longtemps. Il est trop fort pour moi.

« Eh ben ! Tu lui fais un effet démentiel ! » s’exclame Microbite.  « On devrait vous marier. Je m’occuperai de vous obtenir un Fucking Pass. »

Ne prêtant pas attention aux moqueries du psychopathe, j'examine discrètement la paume de ma main. De minuscules gouttes de sang, groupées par paires, commencent à perler. Un halo bleuté entoure encore ma main, comme un résidu d'électricité flottant élégamment dans l'air. Une odeur caractéristique de foudroiement remonte à mes narines. C'est bon signe. Plusieurs zébralyvox gémellaires ont réussi à traverser, en grand nombre apparemment. 

Obéissant aux ordres de son épouse, le ministre promène lentement le couteau contre la bite de l’esclave terrifié, s'interrompant parfois pour lui palper les couilles. Il aime palper les couilles. 

« Allez, qu’est-ce que tu attends ? Tranche-moi cette bite. Tu es vraiment une chochotte.»

Mais, titubant, il laisse tomber le couteau à terre.

«  La bite de l'esclave scintille. Qu’est-ce qui se passe ? »

Puis il s’assied sur le sol en vomissant.

« Je ne me sens pas bien, Maîtresse. J’ai le mal de mer. »

La Maîtresse des lieux s'approche pour examiner l'étrange phénomène, palpe les couilles, et s'écroule à son tour, gisant sur le sol dans son vomi.

La sécurité accourt. C’est la panique dans l’enceinte du palais. L'équipe d'infirmiers, qui était là pour assurer les soins d'urgence d'après émasculation, semble désemparée face à des symptômes aussi inhabituels.

« Appelez un médecin, vite ! »

Ils peuvent bien faire venir tous leurs médecins corrompus, jamais ils ne comprendront ce qui vient de se passer.

à suivre


Contexte et références

L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication)

[1] Voir « Les Lunes de Davos »   https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/

[2] Voir « Zébralyvox gémellaire – l’étonnant passager », https://www.bdsm.fr/blog/8393/Z%C3%A9bralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/

[3] Voir « Le perchoir d'Ysideulte »,  https://www.bdsm.fr/blog/8145/Le-perchoir-d%E2%80%99Ysideulte/

 

12 personnes aiment ça.
Temps06
Eh non ce ne sont pas "les hommes", le sujet de "ce furent". On doit dire "Ce fut les hommes..." Au présent cela donnerai. "C'est, les hommes qui font telle chose..."
J'aime 17/06/25
sylvie35
Je vais devoir créer un sondage pour savoir ce qu'en pense la population 😂
J'aime 17/06/25
Temps06
On peut dire "Ce sont, les hommes qui font telle chose..." Je ne sais pas...
J'aime 17/06/25
Temps06
Voilà ce que dit l'intelligence artificielle Gemini "Dans la langue parlée et informelle, il est très courant et tout à fait acceptable de dire "C'est les hommes qui font de telles choses." C'est une tournure que l'on entend fréquemment dans les conversations quotidiennes. Cependant, dans un contexte plus formel, à l'écrit, ou si l'on souhaite respecter scrupuleusement les règles de la grammaire française, la forme correcte est "Ce sont les hommes qui font de telles choses." En résumé : * À l'oral, en contexte informel : "C'est les hommes..." est largement utilisé et compris. * À l'écrit ou en contexte formel : "Ce sont les hommes..." est la forme grammaticalement correcte et préférable. "
J'aime 18/06/25
Temps06
Donc :ce furent les hommes...
J'aime 18/06/25
sylvie35
Merci Temps06. L'IA a parlé. Ca se tient, en effet. Je suppose que c'est le fait d'entendre plus souvent la forme familière qui m'a mis le doute en me donnant l'impression que ma phrase sonnait bizarrement.
J'aime 18/06/25
Temps06
Eh oui...
J'aime 18/06/25
Dis-donc Sylvie, ton Maître n'est-il pas un tantinet inquiet de cet intérêt soudain pour le tranchage de b... ? A sa place je planquerais les couteaux. Mdr. Excellent article comme d'habitude. Je me suis régalé. J'adore ton style, c'est clair, direct, sans fioritures ennuyeuses et en même temps c'est une écriture parfaitement maîtrisée et pleine de subtilités. Et toutes ces allusions et ces sous-entendus. Ceux que je pense avoir réussi à décrypter sont à mourir de rire.
J'aime 23/06/25
sylvie35
1f602.png 1f602.png1f602.png Non, ça va, il n'a pas l'air trop inquiet 1f602.png A mon avis, il sait que je suis une gentille fille et que je ne ferais pas de mal à une mouche (et encore moins à une bite 1f602.png) même si j'écris des trucs bizarres. Merci beaucoup pour votre commentaire 1f642.png
J'aime 23/06/25
bonsoir sylvie j'espere que tu va bien. j'ai mis mon compte en sommeil et je n'etais pas venu voir depuis longtemps. je vois que j'ais beaucoup d'articles en retard. je vais prendre le temps de lire les suivants pour faire durer le plaisir. celui ci est tres prenant et super bien ecrit comme a chaque fois. j'ai compris qu'il y a beaucoup de references qu'il faut decryptees et c'est comme une enigme. il y en a que j'ai deviner et d'autres ou je me doute que cela fait allusion a quelque chose mais je ne sais pas a quoi. est ce que quand tu auras fini l'hsitoire tu donneras les explications ?
J'aime 25/08/25
sylvie35
Merci maitredursevere. Heureuse de vous retrouver par ici. Je vais bien et j'espère qu'il en est de même pour vous. A priori, non, je ne compte pas donner explicitement toutes les clés d'interprétation. Cela me plait que des lecteurs puissent interpréter d'une manière différente de celle que j'avais en tête (et peut être meilleure que ce à quoi je pensais), et puis ce n'est pas grave de ne pas tout avoir décrypté car en principe j'ai conçu le récit pour qu'il soit compréhensible même avec des informations manquantes. C'est l'intérêt de la fiction - si j'explique tout en détails on perd en partie cet intérêt. Néanmoins, il y aura d'autres indices dans les épisodes suivants qui pourront éclairer certains passages, et puis, pour certaines allusions métaphoriques qui peuvent passer inaperçues car d'apparence anodine, il se peut que dans l'avenir l'actualité les éclaire d'un jour nouveau qui les rendra évidentes - ou peut-être pas (je n'ai pas de boule de cristal 1f60a.png). J'ai aussi glissé plusieurs clins d’œil à mon Maître et il ne les a pas tous détectés 1f604.png mais ça l'amuse de les chercher.
J'aime 25/08/25
merci de m'avoir repondu sylvie. tu repond a tout le monde il n'y en a pas beaucoup qui font comme toi. je comprend ta position. tes explications sont tres clair et tu as raison je n'avais pas vu cela comme ca. je vais tres bien j'ai reussi ma formation et j'ai un travail interessant grace a tes conseilles et j'ai rencontrer une femme que j'aime beaucoup. elle n'est pas dans le bdsm mais on s'entend tres bien. merci de m'avoir fait reflechir et de m'avoir remonter les bretelles sinon je serai encore a glander comme un con et a ne rien faire de ma vie.
J'aime 25/08/25
sylvie35
Je devrais peut-être me reconvertir en Domina si j'ai quelques compétences en remontage de bretelles 🤔😁 Blague à part, merci pour votre aimable commentaire maitredursevere, j'en suis touchée et je vous souhaite beaucoup de bonheur à venir.
J'aime 25/08/25
tu m'as fait rire. si tu deviens dominatrice ton maitre ne va pas etre content mais en vrai tu pourais. tu es tres pedagogue et tu sais ce que tu veux. qu'est ce qui t'a donner envie d'etre soumise et pas dominatrice?
J'aime 26/08/25
sylvie35
1f602.png J'imagine la tête de mon Maître si un matin je lui annonce que j'ai réfléchi et finalement je me verrais plutôt en Dominatrice. Le pourquoi est toujours difficile à cerner, comme tout ce qui relève de la psychologie. Disons que je le sens comme ça, j'aime viscéralement obéir à un homme, être à sa disposition, être dans une relation dissymétrique où c'est lui qui décide. J'ai l'impression de me sentir en harmonie avec ma nature profonde. C'est difficile à expliquer, mais en tout cas ça me rend heureuse et c'est l'essentiel. Évidemment, pour que ça fonctionne, ça ne peut pas être le premier venu, il faut que je ressente certaines qualités chez lui (il ne s'agit pas d'expérience ou de statut social ou quoi que ce soit de ce type, mais de qualités humaines). Je ne me sens pas du tout dévalorisée dans cette position de soumise, au contraire, ça me pousse à aller de l'avant et à m'améliorer.
J'aime 26/08/25
Gallifrey
@maitredursevere: ne lui donnez pas de mauvaises idées, elle a déjà bien assez d'imagination comme ça, sauf si vous voulez devenir soumis, mais je vous préviens, perverse comme elle est, elle est capable de vous donner des cours de maths qu'il faudra étudier à coups de trique. 1f604.png
J'aime 26/08/25
sylvie35
1f602.png Le délire... Pas d'inquiétude, je suis très heureuse en soumise, et j'aime trop les maths pour en faire un instrument de torture 1f60a.png
J'aime 26/08/25
@galifrey: ce serait drole mais je serai un trop mauvais eleve je n'ai meme pas le bac. mais si sylvie en avait envie, je dis pas non ha ha
J'aime 26/08/25
@sylvie: tu m'as bien fait rire. ca saute aux yeux que tu es tres intelligente mais on peut deconner avec toi et tu prend pas les autres pour des merdes. je n'avais jamais eu une fille de ton niveau qui accepte de me repondre. ca m'a beaucoup apporter. merci pour tout et excuse moi d'avoir trop ecrit sous ton article. je vais lire le suivant demain et je le comenterais si ca ne t'embete pas.
J'aime 26/08/25
sylvie35
Non, non, les commentaires ne m'embêtent pas du tout (à plus forte raison quand ils sont sympas 1f607.png) - au contraire. Le champ de commentaires est fait pour ça, si je ne voulais pas en avoir eh ben je ne publierais rien du tout. Bonne soirée à vous et merci beaucoup pour ce petit moment de divertissement (donc, j'ai bien noté que vous êtes partant pour le jour où je voudrai m'essayer à la domination - je vais faire une copie d'écran comme ça j'aurai la preuve 1f642.png)
J'aime 26/08/25