Ah et si on commence à entrer dans l'addiction, il y'a forcément une perte de liberté, un manque de contrôle. Nop ? Du coup on fait quoi de la liberté à se soumettre puisqu'elle deviendrait en quelques sortes non volontaire mais juste impulsive ? Vous me suivez ? Pour moi la part raisonnable de nos émotions, de nos pratiques doivent être gérées et maîtrisées en amont (facile à dire hein ^^, NB je parle émotions et pratiques, pas sentiments c'est voulu.). On devrait toujours se méfier du " toujours plus ", mais si on tombe dans un rapport de ce genre dans le bdsm c'est que selon moi : La personne soumise n'aura certainement pas assez réfléchi à ce qui l'anime réellement, pas assez construit son cheminement pour qu'il soit le plus sain possible. (Et ça peut tous nous arriver...) Le Dominant aura loupé un truc. (Et il a le droit à l'erreur...) La séance aura fait perdre pieds à l'un, à l'autre ou aux deux. Oui je sais je cogite beaucoup en ce moment... Et le côté addictif rejoint aussi la dépendance affective pour moi mais c'est très personnel. Et je trouve ça étrange car on ne s'inquiète que très rarement de cet aspect là. Bon courage pour me suivre ! :)
Je suis d'accord sur la notion de perte de la liberté, c'est le sens d'une addiction en effet.
En revanche, pour moi, c'est un état inhérent à la relation D/s (M/e ?) c'est une perte de liberté choisie par le transfert de pouvoir et non subie comme c'est le cas avec un produit.
Mon Maître "gère" la dépendance en structurant la relation, les temps ensemble sont à son initiative, aussi bien dans la fréquence, dans l'intensité que dans la durée (nous ne vivons pas ensemble), ce qui permet de limiter le toujours plus. je le vis comme une régulation très positive et constructive de sa part pour la sécurité mentale et il n'a rien loupé selon moi.
A moi de savoir gérer les manques dans leurs effets néfastes et dangereux sans tomber dans un paradis artificiel qui cette fois serait une vraie perte de liberté. (S'entourer pour vivre au mieux une telle relation parait impératif, même si une forme d'enfermement me semble inéluctable.)
La différence fondamentale pour moi, c'est que dépendance et addiction sont partagées dans la relation, je ne suis pas seule à faire face un produit inerte (drogue, alcool ...) mais bien sûr il m'appartiens de garder mes neurones en eveil.
Dernière modification le 12/03/2025 16:07:06 par CathyO.
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