Avant les pixels, l’interdit photographique sur plaque de verre Quand on parle de photo BDSM "ancienne", il ne s’agit pas d’un effet de style. On a bel et bien des clichés datant du XIXe siècle. Oui, à l’époque du daguerréotype, alors même que la photographie balbutiait encore, certains (déjà!!!)– capturaient des scènes de domination et de soumission. À l’époque, rien de commercial. Rien de revendiqué. Ce sont des images clandestines, souvent anonymes, parfois prises dans des bordels ou des clubs privés. On y voit des femmes corsetées, des hommes travestis, des jeux de fessée, des cordes nouées avec précision. Pas un mot, bien sûr, sur le BDSM : le mot n’existe même pas encore. Mais le geste est là. Le fantasme, l’intention, le jeu de pouvoir. Comme une pulsion irrépressible de capturer ces corps en tension. 1920-1930 : les pionnières de la transgression posée C’est dans l’entre-deux-guerres que le fétichisme photographié commence à sortir de l’ombre. Grâce à des figures comme Charles Guyette (considéré par certains comme le “parrain du fétichisme américain”), ou John Willie, artiste, photographe, et fondateur du magazine Bizarre. Leurs clichés ont une esthétique très codée : corsets extrêmes, chaussures à plateformes, longues bottes lacées, bâillons stylisés... Tout est soigneusement posé, presque théâtral. Les soumises, souvent appelées “gourgandines” à l’époque , sont photographiées dans des postures contraintes, mais jamais obscènes. Pas de nudité frontale. Juste un érotisme stylisé, retenu, comme s’il fallait toujours jouer sur le fil du supportable. C’est aussi à cette période qu’on voit apparaître les premières séries dédiées au bondage japonais, ramenées par les soldats américains après la Seconde Guerre mondiale, et plus tard diffusées par des passionnés comme Seiu Ito, dessinateur et photographe d’exception. Années 50-60 : cuir, censure et underground Après la guerre, le BDSM photographique s’installe dans un double mouvement. D’un côté, les Etats-Unis voient émerger une scène fétichiste semi-clandestine, avec des revues comme Bizarre, Exotique, ou encore Femme Fatale. On y trouve des clichés de Betty Page en dominatrice espiègle, posant pour Irving Klaw. Rien de brutal, mais une tension érotique constante : menottes en peluche, cravaches décoratives, regards espiègles. Mais derrière cette légèreté apparente, il y a une vraie prise de risque. Ces publications sont persécutées par les ligues de moralité, saisies par la poste, et souvent condamnées à la disparition. En parallèle, l’Europe, notamment l’Allemagne et la France, développe ses propres réseaux : des catalogues de vêtements fétichistes, envoyés sur demande, avec des photos posées de femmes encuirées ou gantées, souvent vendues sous le manteau. Années 70-80 : l’explosion fanzine, entre cuir et sueur L’arrivée du mouvement gay leather dans les années 70 change radicalement l’imaginaire BDSM photographié. On passe du fétichisme “domestiqué” au porno militant. Les clichés deviennent plus crus, plus explicites. On photographie le sexe, la sueur, la douleur assumée. Le cuir devient un uniforme politique autant qu’érotique. Des photographes comme Robert Mapplethorpe capturent la beauté brute des corps queer, tatoués, flagellés, enchaînés. Leurs photos, souvent exposées comme œuvres d’art, choquent une Amérique encore puritaine... mais ouvrent aussi une brèche dans le regard dominant. Dans le même temps, des dizaines de fanzines amateurs naissent dans les communautés BDSM underground. Des photos granuleuses, imprimées en noir et blanc, souvent légendées à la main. Pas de filtre, pas de glamour. Juste des corps qui se cherchent, s’exposent, se revendiquent. C’est à mes yeux l’un des âges d’or de la photo BDSM : imparfaite, vivante, profondément incarnée. Que reste-t-il de tout ça ? D’abord, des archives précieuses. Certaines sont conservées dans des collections privées, d’autres commencent à être numérisées (on peut en trouver sur des sites comme The Leather Archives & Museum, ou la Maison européenne de la photographie qui a récemment exposé du contenu érotique historique). Ensuite, une esthétique : celle du flou, du contraste, de la pose figée mais intense. Un langage visuel qui continue d’inspirer des photographes contemporains comme Kiki Picasso, Del LaGrace Volcano, ou même certaines campagnes de mode fétichiste. Et enfin, un héritage politique. Ces images, qu’elles soient sages ou sulfureuses, racontent la résistance du désir face à la norme. Elles sont la preuve que nos fantasmes ont une histoire. Qu’ils s’inscrivent dans des contextes sociaux, des luttes, des marges. Photographier la domination, hier comme aujourd’hui Regarder une photo BDSM ancienne, ce n’est pas juste céder au charme vintage du cuir patiné. C’est aussi comprendre d’où l’on vient. Ce que l’on a osé. Ce que d’autres ont payé cher pour exprimer. C’est se souvenir que le bondage ne date pas d’Instagram. Que le pouvoir d’une pose ligotée ne tient pas à sa netteté, mais à ce qu’elle raconte. Et que la pellicule, parfois, en dit bien plus long que le numérique.
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A propos du groupe
Jenny et Léa
Créateur

Pour les amateurs d'anciennes images, le sexe à travers les âges...

Jenny et Léa
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La chute lol, j'ai oublié de quoi lol Mais on voit bien qu'il prend son pied MDR
3 personnes aiment ça.
danisou
le classique toujours bien
J'aime 26/11/22
Coccinelle 869
Ah les délices de la Nature, qui se savourent en Eté..
J'aime 26/11/22
Jenny et Léa
a partagé quelques photos
3 personnes aiment ça.
Lazarus
Hum bien poiues de la chatte
J'aime 09/07/23
Jenny et Léa
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Bonjour 🍀 ce qui me plaît dans ces images, c'est la simplicité, on montre sa nudité ou les actes sexuels nature. 💕
Jenny et Léa
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Jenny et Léa
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Belles d'une autre époque...
Jenny et Léa
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Bon week-end bisous 😚 😚
Jenny et Léa
Jenny et Léa
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Bonne semaines et Bisous
Jenny et Léa
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2 personnes aiment ça.
Lazarus
Trés bandant .
J'aime 11/11/23
Gappap
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A vendre ;)
6 personnes aiment ça.
Lazarus
Hum des belles chattes poilues ,j'adre !
J'aime 11/11/23
Switch, avec donjon .:.
Jenny et Léa
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Ouppss lol c'était le bon temps 🤣😂😷🤐🤗🤭
Jenny et Léa
Hello! tout le monde si vous avez d'anciennes images ne vous gênez pas, vous pouvez ajouter sans problème...
Soyez la première personne à aimer.
Jenny et Léa
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Jenny et Léa
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Il y a longtemps mais toujours le même mode juste plus ou moins poilus
Jenny et Léa
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Jenny et Léa
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Jenny et Léa
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Très très chaude la dame...
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Jenny et Léa
Et bien remplie...
J'aime 17/11/22
Elle parait enceinte ça l empêche pas de s envoyé en l air.
J'aime 17/11/22
vlad_t666
Ah les hormones...
J'aime 17/11/22
jebody
Super , c'est trop le top une party avec une femme enceinte presque à terme
J'aime 18/02/23
Jenny et Léa
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3 personnes aiment ça.
on croirait jean yanne, non ?
J'aime 30/01/23
Jenny et Léa
Un peu en effet je n'avais pas remarqué
J'aime 30/01/23
vlad_t666
oui les pattes ! toute une époque ...
J'aime 01/02/23
Jenny et Léa
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Coucou bonjour...
ma recherche en 3 mots ... PLAISIR ... PLAISIR ... PLAISIR... et vous ? :) .:.
Jenny et Léa
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Bon week-end et bisous partout
3 personnes aiment ça.
toujours cul nu prete a ....
J'aime 23/01/23
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