A savoir si dans le finistère il existerait des pratiquants ou des curieux pour du bondage... quitte à aller en soirée privée une fois de temps à autres ?
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Bonjour
Mai 2024 je suis sur un site de tchat coquin . A l'époque je veux connais rien au BDSM. Je suis en pleine séparation et je recherche juste un peu d'évasion. Sur ce site je fais la rencontre de FloggerPaname. Il va me décrire son univers, son attirance pour le BDSM, il est marié, a une maîtresse... Je ne pense pas le rencontrer mais il m'intrigue.
Au bout de quelques temps de discussion, il me propose une rencontre que j'accepte pour une séance. Je pense au départ pouvoir jouer sans me brûler mais ça ne sera pas le cas.
Notre relation va durer presqu'un an... Nous échangerons tous les jours et nous rencontrerons une fois par mois environ. Certains rituels Dom/soum sont mis en place mais rien qui ne lui prend du temps il ne peut pas. Là où je pensais pouvoir tenir les sentiments à distance je tombe amoureuse.
Après chacune de nos rencontres j'écris, ce qu'on a vécu, l'intensité de ce que je ressens. Mais après notre dernière rencontre en juin, cette intensité lui fait peur, il dit ne plus pouvoir m'apporter ce dont j'ai besoin et me quitte alors qu'il m'avait toujours promis que si un de nous n'était plus bien dans la relation on en parlerait avant toute décision. Mais ce jour là il décide de me quitter pour mon bien.
A peine un mois après on parlait encore chaque jour car j'en avais besoin. Il m'annonce que sa femme a découvert ses coquineries... J'ai peur pour lui et m'inquiète. Mais a plusieurs reprises il me blesse... En me racontant des détails de ses retrouvailles...
Alors il y a une semaine, je dépasse les bornes. Je lui demande un appel pour qu'on parle qu'il m'explique ce comportement avec moi. Il me le refuse et là je veille... Je laisse un message écrit avec le nom de sa femme et ensuite un autre avec noté juste Instagram et le'lieu de travail de celle ci. Il va me dire qu'il me déteste, que je le rend malade, que je gâche tous nos souvenirs... Le lendemain il m'annonce qu'il ne veut plus me parler. Depuis je suis rongée par la culpabilité.
Depuis je suis perdue...ai je rêvé tout ce que j'ai vécu avec lui ? J'en ai parlé à ma psy qui a un avis .
J'aimerais le votre ? Vous qui connaissez ce milieu ?
Comment vais je pouvoir remonter, mz reconstruire après l'avoir déçu ?
Meeple
Avec Beyourself on rigole et on se taquine beaucoup. J'imagine bien que nous ne sommes pas les seuls.
J'aimerais créer un sujet léger où on se partagerait nos meilleures (ou pires !) anecdotes...
Exemple : A la terrasse d'un café où une écuelle avait été posée à côté de notre table, Beyourself m'a sorti spontanément " oh ils sont sympa dans ce bar ils t'ont mis une écuelle pour que tu puisses boire ! "
Vous pouvez aussi envisager ce post avec vos pires anecdotes et tout ce qui ne se passe pas comme prévu en séance ou hors-séance d'ailleurs.
Je souhaite partager une réflexion, non pas pour régler des comptes, mais pour rappeler certaines évidences qu’on a parfois tendance à oublier.
Dans le monde BDSM, beaucoup se présentent comme "Dominants", "Maîtres", "expérimentés". Mais porter un titre ne suffit pas.
Un vrai Dominant n’a pas besoin d’écraser, de rabaisser ou de manipuler.
Il n’utilise pas la soumission de l’autre comme un terrain de jeu pour flatter son ego ou combler ses manques.
Il ne promet pas monts et merveilles pour ensuite fuir, se contredire ou mépriser celle qui lui fait confiance.
La soumission, c’est un don.
Un choix réfléchi, parfois douloureux, toujours sincère.
Quand une femme décide de s’abandonner, elle met entre les mains de l’autre une partie fragile d’elle-même.
Trahir ce geste, c’est salir bien plus qu’une relation : c’est briser la confiance, et parfois la personne.
Je dénonce ici un comportement que j’ai trop souvent vu :
– jouer au "Dom" un jour et se poser en "soumis" le lendemain, selon l’humeur,
– confondre respect et faiblesse,
– exiger sans jamais donner,
– disparaître dès que les choses deviennent réelles.
Nous savons tous que le BDSM est un terrain exigeant.
Il demande maturité, constance, honnêteté.
Sans cela, ce n’est pas du BDSM, c’est de la consommation humaine.
Alors oui, je prends la parole pour rappeler que la vraie domination est une responsabilité.
Qu’un Dominant digne de ce nom construit, guide, assume.
Il ne joue pas avec des vies, il n’allume pas des feux qu’il ne compte pas entretenir.
À celles et ceux qui cherchent encore : méfiez-vous des beaux discours.
Un vrai Dominant n’a pas besoin de vous convaincre par des mots.
Ses actes parlent pour lui.