Merci de me recevoir parmi vous , je m appelle Marylou quand je me travestie , ou Marco au masculin dans les deux cas je cherche à vivre ma soumission auprès d une personne dirigiste et sévère j ai 65 ans , j habite Aix-en-Provence , je repondrais bien sur a toutes demandes concernant des informations supplémentaires me concernant
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Dans un post du murgé décrivant une relation dite CNC, j'ai lu dans des commentaires polémiques, le rappel du consentement, de la bienveillance, du respect en étendards éthiques et le safeword et la communication comme remparts aux dérives.
Je ne vois pas comment on peut lâcher prise, et le pouvoir, être sous emprise (parce que sinon je ne vois pas bien à quoi on joue, ou plutôt je verrais bien qu'on joue) en réclamant le respect, la bienveillance et le consentement. Ces 3 composantes doivent être suffisamment digérées, intégrées, assimilées en amont, au niveau de la relation humaine, pour être oubliées au moment de l'expression de sa domination.
Je ne veux pas de sa bienveillance, je ne veux pas qu'elle me respecte et respecte mes limites, je veux son arbitraire et son emprise. Chez nous, pas de limite verbalisée, pas de safeword, pas de scenario à approuver sinon... bah on joue et je ne suis pas dominé. Pourquoi je me soumettrais si elle ne me domine pas ?
Elle ne sait qu'elle a franchi une limite dure qu'après coup, parce qu'à ce moment là, je l'informe, je communique.
Et si elle se plante, si elle dépasse mes capacités, ma résilience, je sors de son emprise. Et comme nous avons une relation humaine en amont de son expression bdsm, où règne la bienveillance, le respect et le consentement, elle s'en rend compte et en tient compte.
C'est la façon dont nous ressentons la domination, son arbitraire qui s'impose. Et puisqu'il faut des cases, je pense qu'on est dans le CNC.
Suis-je vraiment une victime d'une perverse parce que tout se passe au delà de mon choix ?
Edit : En fait, la question posée était purement rhétorique et inappropriée, je sais justement qu'elle n'est pas perverse et que si je lui exprimais mes désirs et mes limites à priori, elle en tiendrait compte et orienterait ses demandes.
Les questions sous jacentes seraient plutôt, est-ce que demander et respecter le consensus ne bride pas la domination, ou ne pas demander ou respecter une limite, est-ce éthique ou pervers ?
Avec Beyourself on rigole et on se taquine beaucoup. J'imagine bien que nous ne sommes pas les seuls.
J'aimerais créer un sujet léger où on se partagerait nos meilleures (ou pires !) anecdotes...
Exemple : A la terrasse d'un café où une écuelle avait été posée à côté de notre table, Beyourself m'a sorti spontanément " oh ils sont sympa dans ce bar ils t'ont mis une écuelle pour que tu puisses boire ! "
Vous pouvez aussi envisager ce post avec vos pires anecdotes et tout ce qui ne se passe pas comme prévu en séance ou hors-séance d'ailleurs.
Je souhaite partager une réflexion, non pas pour régler des comptes, mais pour rappeler certaines évidences qu’on a parfois tendance à oublier.
Dans le monde BDSM, beaucoup se présentent comme "Dominants", "Maîtres", "expérimentés". Mais porter un titre ne suffit pas.
Un vrai Dominant n’a pas besoin d’écraser, de rabaisser ou de manipuler.
Il n’utilise pas la soumission de l’autre comme un terrain de jeu pour flatter son ego ou combler ses manques.
Il ne promet pas monts et merveilles pour ensuite fuir, se contredire ou mépriser celle qui lui fait confiance.
La soumission, c’est un don.
Un choix réfléchi, parfois douloureux, toujours sincère.
Quand une femme décide de s’abandonner, elle met entre les mains de l’autre une partie fragile d’elle-même.
Trahir ce geste, c’est salir bien plus qu’une relation : c’est briser la confiance, et parfois la personne.
Je dénonce ici un comportement que j’ai trop souvent vu :
– jouer au "Dom" un jour et se poser en "soumis" le lendemain, selon l’humeur,
– confondre respect et faiblesse,
– exiger sans jamais donner,
– disparaître dès que les choses deviennent réelles.
Nous savons tous que le BDSM est un terrain exigeant.
Il demande maturité, constance, honnêteté.
Sans cela, ce n’est pas du BDSM, c’est de la consommation humaine.
Alors oui, je prends la parole pour rappeler que la vraie domination est une responsabilité.
Qu’un Dominant digne de ce nom construit, guide, assume.
Il ne joue pas avec des vies, il n’allume pas des feux qu’il ne compte pas entretenir.
À celles et ceux qui cherchent encore : méfiez-vous des beaux discours.
Un vrai Dominant n’a pas besoin de vous convaincre par des mots.
Ses actes parlent pour lui.