Dans un post du murgé décrivant une relation dite CNC, j'ai lu dans des commentaires polémiques, le rappel du consentement, de la bienveillance, du respect en étendards éthiques et le safeword et la communication comme remparts aux dérives.
Je ne vois pas comment on peut lâcher prise, et le pouvoir, être sous emprise (parce que sinon je ne vois pas bien à quoi on joue, ou plutôt je verrais bien qu'on joue) en réclamant le respect, la bienveillance et le consentement. Ces 3 composantes doivent être suffisamment digérées, intégrées, assimilées en amont, au niveau de la relation humaine, pour être oubliées au moment de l'expression de sa domination.
Je ne veux pas de sa bienveillance, je ne veux pas qu'elle me respecte et respecte mes limites, je veux son arbitraire et son emprise. Chez nous, pas de limite verbalisée, pas de safeword, pas de scenario à approuver sinon... bah on joue et je ne suis pas dominé. Pourquoi je me soumettrais si elle ne me domine pas ?
Elle ne sait qu'elle a franchi une limite dure qu'après coup, parce qu'à ce moment là, je l'informe, je communique.
Et si elle se plante, si elle dépasse mes capacités, ma résilience, je sors de son emprise. Et comme nous avons une relation humaine en amont de son expression bdsm, où règne la bienveillance, le respect et le consentement, elle s'en rend compte et en tient compte.
C'est la façon dont nous ressentons la domination, son arbitraire qui s'impose. Et puisqu'il faut des cases, je pense qu'on est dans le CNC.
Suis-je vraiment une victime d'une perverse parce que tout se passe au delà de mon choix ?
Edit : En fait, la question posée était purement rhétorique et inappropriée, je sais justement qu'elle n'est pas perverse et que si je lui exprimais mes désirs et mes limites à priori, elle en tiendrait compte et orienterait ses demandes.
Les questions sous jacentes seraient plutôt, est-ce que demander et respecter le consensus ne bride pas la domination, ou ne pas demander ou respecter une limite, est-ce éthique ou pervers ?
#UniversitéDeTroisRivières
S'il est bien une notion qui revient souvent, voir qui est même un argument pour nos détracteurs, c'est bien la question de la santé mental des pratiquants BDSM.
Une étude Québécoise, dirigée par Christian Joyal, Ph.D., professeur au département de psychologie de l'Université du Québec à Trois-Rivières, à pour "objectif principal [...] de remettre en question la psychiatrisation des jeux de Bondage/Discipline/Domination/Soumission/Sadisme/Masochisme (BDSM)".
N'hésitez donc pas à répondre en toute sincérité à ce questionnaire en ligne. Plus il y aura de réponse, plus l'étude sera fiable et reflétera la réalité du BDSM.
L'enquête est totalement anonyme (aucune adresse IP ou de courriel ne sera enregistrée)
https://fr.surveymonkey.com/r/BDSM-DSM?fbclid=IwAR2k8RQa_LAmnxxFCoeSqHEhABoZZVT4_1EJL51C2WMN5ij4ab_yAb31OFQ
PS : Pour ce qui est du niveau scolaire Québécois, grosso modo, le collégial est l'équivalent du Bac, le certificat universitaire correspond à Bac+1. Le Baccalauréat, à Bac+3
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BDSM Survey
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