Il y a fort longtemps, quand les forums ne montraient pas beaucoup d'images, le sexe ne faisait pas partie du bdsm (dans les discours), le bdsm était au-dessus de ça. Quand il y a eu des images, on a quand même vu beaucoup de cul et comme dirait l'autre (Lacan je crois) "quand ça bande et ça mouille, c'est du sexe".
Il y a aussi l'imagerie gynarchique avec une domina intouchable et un soumis chaste.
Chez nous, son désir sexuel entraîne son désir de domination, grandit avec sa domination et les hostilités cessent après son plaisir sexuel, le lien est direct.
Mon propre désir sexuel est recherché, entretenu, nié, frustré ou cassé, c'est un outil de sa domination. Je peux être éprouvé physiquement ou psychologiquement avant la montée du désir ou après orgasme pour me compliquer la vie, ou au contraire être maintenu au climax du désir pour rendre plus du tout éclairée ma reddition.
Mon plaisir est donc lui aussi un outil, nié, ruiné, donné en situation difficile ou donné pour poursuivre à me tourmenter sans le support du désir.
Une palette assez diabolique de contrôle du désir et du plaisir sexuels pour compliquer, éprouver, manipuler mon plaisir de soumission ou m'emmener à accepter plus encore.
Et chez vous, quelle place ont le désir et le plaisir sexuels du ou de la soum ?
Derniers sujets du forum
Bonsoir à tous et à toutes,
Je suis actuellement en couple avec une puppy girl et tout ce passe bien, nous vivons une belle relation et nous jouons quasi tous les jours avec plaisir.
Récemment je lui ai demandé quelles étaient ces besoins en tant que soumise dans la relation (nous avons une relation owner/pet mais aussi très orienté D/s) et elle m'a énoncé besoin(je cite), de se sentir intimidé, dépassé et maîtriser par son propriétaire.
Le terme "intimidé" m'a interpellé et j'aimerais partager cela avec vous pour savoir : auriez vous des idées, des conseils ou autres pour pratiquer une intimidation respectable qui ne se transforme pas en abus ?
Je vous remercie d'avance
[[ Sapiosexuel et amoureux de la langue de Molière, j’ai rédigé ce texte avec l’aide d’une intelligence artificielle uniquement pour la syntaxe. L’intellect, le sens et le poids des mots viennent de moi.
Mon handicap cognitif et mes troubles DYS rendent parfois l’écriture plus complexe, je m’excuse d’avance si cela peut gêner et merci de votre compréhension.]]
Bonjour à toutes et à tous,
Suite à un souci avec mon ancien compte (Maître_Guide_du_Tango), j’ai dû en recréer un.
Je me présente : Mentor_Tango_Cérébral, 33 ans, papa séparé.
Passionné de culture (art, littérature, musique) et des sciences humaines, je suis un Dominant cérébral, mentor et guide.
Pour moi, le D/s est un tango argentin : je mène avec exigence et intensité, mais c’est l’abandon volontaire de ma soumise qui fait naître la danse.
Je recherche une dualité assumée :
- Compagne aimante, cultivée, tendre et complice.
- Soumise intime — brat, pet, little ou slave 24/7 dévouée, respectueuse, joueuse et volontaire.
Mobile dans toute la France.
N’hésitez pas à consulter mon profil ou à me demander en contact, ce sera un plaisir de vous lire.
🙏 Merci à cette belle communauté pour sa gentillesse, son ouverture et la bienveillance de ce site, si bien modéré. Heureux d’en faire partie.
A bientôt je l'espère.
Mentor_Tango_Cerebral
Je souhaite partager une réflexion, non pas pour régler des comptes, mais pour rappeler certaines évidences qu’on a parfois tendance à oublier.
Dans le monde BDSM, beaucoup se présentent comme "Dominants", "Maîtres", "expérimentés". Mais porter un titre ne suffit pas.
Un vrai Dominant n’a pas besoin d’écraser, de rabaisser ou de manipuler.
Il n’utilise pas la soumission de l’autre comme un terrain de jeu pour flatter son ego ou combler ses manques.
Il ne promet pas monts et merveilles pour ensuite fuir, se contredire ou mépriser celle qui lui fait confiance.
La soumission, c’est un don.
Un choix réfléchi, parfois douloureux, toujours sincère.
Quand une femme décide de s’abandonner, elle met entre les mains de l’autre une partie fragile d’elle-même.
Trahir ce geste, c’est salir bien plus qu’une relation : c’est briser la confiance, et parfois la personne.
Je dénonce ici un comportement que j’ai trop souvent vu :
– jouer au "Dom" un jour et se poser en "soumis" le lendemain, selon l’humeur,
– confondre respect et faiblesse,
– exiger sans jamais donner,
– disparaître dès que les choses deviennent réelles.
Nous savons tous que le BDSM est un terrain exigeant.
Il demande maturité, constance, honnêteté.
Sans cela, ce n’est pas du BDSM, c’est de la consommation humaine.
Alors oui, je prends la parole pour rappeler que la vraie domination est une responsabilité.
Qu’un Dominant digne de ce nom construit, guide, assume.
Il ne joue pas avec des vies, il n’allume pas des feux qu’il ne compte pas entretenir.
À celles et ceux qui cherchent encore : méfiez-vous des beaux discours.
Un vrai Dominant n’a pas besoin de vous convaincre par des mots.
Ses actes parlent pour lui.
Articles récents