Existe-t-il encore de véritables Doms ou Maîtres sur ce site ?
Des hommes vrais, capables de profondeur, de constance, de respect ?
J’en doute parfois.
Parce qu’à force d’en croiser, je vois le même schéma se répéter.
Il y a ceux qui se disent “Maîtres”, “Doms”, “hommes forts”.
Mais dès qu’on leur renvoie leur reflet, ils s’évaporent comme des ombres.
Ils aiment contrôler, jamais se confronter.
Ils savent parler, rarement écouter.
Et quand une femme ose leur dire la vérité, ils disparaissent, vexés, persuadés d’avoir gardé leur dignité.
Ces hommes-là se croient puissants, mais ils ne tiennent pas une conversation dès qu’elle dépasse leurs certitudes.
Ils parlent de bienveillance, mais confondent “écoute” et “domination molle”.
Ils veulent une soumise muette, pas une femme entière.
Ils rêvent d’un pouvoir sans miroir, d’un lien sans risque, d’un jeu sans vérité.
Mais moi, je ne joue plus.
Je ne flatte plus les ego fragiles déguisés en Dominants.
Je ne m’incline pas devant des hommes qui s’effondrent au premier doute.
Le courage, ce n’est pas de donner des ordres.
C’est de rester présent quand la vérité pique, quand une femme te regarde et que tu ne peux plus tricher.
Alors oui, fuyez, messieurs les “Maîtres d’apparat”.
Fuyez, si un mot sincère vous met mal à l’aise.
Fuyez, si penser vous fait peur.
Mais ne prétendez pas dominer quand vous ne savez même pas vous tenir debout face à la vérité.
Derniers sujets du forum
Bonjour à tous,Récemment, j'ai pour la première fois parlé de mes pratiques BDSM avec un de mes amis car lui même a les mêmes penchants. Aucun ne nous deux n'auraient soupçonné que l'autre soit passé à l'acte, mais on sentait suffisamment que nous étions tous les deux assez ouverts sur le sujet pour en parler ouvertement jusqu'à s'avouer clairement les choses. Mais il s'avère que là, j'avais le bon interlocuteur et que c'est rarement le cas. Le partager en réel fait du bien, mais paradoxalement, le fait que ce soit aussi mon petit jardin secret me semble important. Mais quand j'entends ou vois mon entourage, je me dis qu'ils ne seraient pas capables de comprendre. En gros, je n'ai pas le même ressenti avec tous les autres que celui que j'ai pu avoir avec cet ami. Tant que le sujet BDSM est abordé de manière légère, humoristique, alors il m'arrive quelque fois d'en parler avec des amis, mais par contre, il y a toujours un détachement et je ne parle jamais de mes réelles pratiques. C'est aussi un choix de ma part donc. Quant à la famille, elle est à des années lumières de cela, donc c'est inconcevable pour moi d'en parler avec eux.Donc ma question est la suivante : parlez vous de vos pratiques BDSM avec vos amis, votre famille ou votre conjoint(e) qui ne pratiquerait pas ? Et si oui, qu'en pensent ils ? Si non, pourquoi pensez vous que vous ne pouvez pas leur en parler ?
Bonjour,
Depuis hier j'ai un souci avec l'option "Emoticon". La petite fenêtre apparaît mais elle reste noire et je ne peux voir aucun smiley. Quand je passe la souris dessus, le curseur change de forme ce qui m'indique que les smileys sont présents mais invisibles. Je peux en sélectionner à l'aveuglette mais vu que je ne connais pas leur emplacement par coeur...
Avant cela j'avais déjà remarqué la disparition de certains d'entre eux dans la fiche emoticon, et même dans des anciens commentaires que j'avais publié depuis longtemps. Vraiment bizarre.
C'est très handicapant car j'aime en user et parfois en abuser, mais je ne pense pas qu'il s'agisse d'une punition divine.
Suis-je le seul dans ce cas ? Si vous avez une solution à ce problème je vous en serais très reconnaissant.
J'utilise firefox sur pc windows 11.
Merci ;)
bonjour à toutes et à tous,
je mesure l'ampleur de mon échec quand j'annonçais fièrement quitter cette communauté, droit dans mes bottes en pensant être juste "vanille". La réalité est un peu plus complexe que ça, et à ce titre elle est dérangeante, mais l'affronter ou plutôt l'accueillir de la bonne façon est nécessaire. je m'explique.
Mon parcours de soin mental m'a amené à accepter l'idée que je souffre d'une forme d'addiction aux contenus pornographiques. j'ai connu une phase de révolte contre ça, ou plutôt contre une certaine image de la masculinité toxique qui s'exprime à travers les contenus pronographiques (voir l'article que j'ai écrit intitulé "M. Moustache"). Car même si j'ai envie de me libérer, de l'addiction mais aussi de cette injonction à servir M. Moustache, le mâle dominant caricatural, je dois bien admettre qu'il existe une partie de moi qui se soumet à lui, et qui prend même un certain plaisir à mentalement se soumettre.
j'ai eu l'image d'un marionnettiste, une partie de moi qui utilise le plaisir comme une ficelle attachée à une petite partie cachée, qui apparaissait comme une vulgaire tache noire gribouillée dont l'aspect humain n'avait rien d'évident. j'ai fini par comprendre que cette tache sombre représente ma partie masochiste. mon masochisme est à peine autorisé à exister dans ma tête, c'est tout frais, et pour le moment, ça se manifeste mentalement, principalement par une sorte de satisfaction paradoxale à me projeter en dessous, en inférieur à l'image du mâle alpha à travers le visionnage de vidéos pornographiques variées. Je comprends qu'une partie de moi est excitée par la vue d'un homme supérieur baiser une femme que je désire et que j'estime ne pas pouvoir combler par moi-même, je suis également par extension excité par les scénarii impliquant l'image d'un homme inférieur (auquel je m'identifie, et avoir conscience de ça est très nouveau chez moi) cocufié et plus ou moins humilié, ce qui peut aller jusqu'à des rapports homosexuels imposés par la femme. Cet objet d'excitation, ce rapport de soumission homosexuelle complexe m'a beaucoup perturbé, mais je commence à l'accepter pour ce qu'il est.
pour autant, ce ne sont là que des fantasmes.j'ai conscience que le fait de ne pas les avoir accueillis, de les avoir réprimés moralement a pu participer à l'élaboration d'un rapport d'addiction aux vidéos pornos ; mais je ne suis pas certain que me lancer à la poursuite de l'assouvissement de cette part sombre de moi-même soit réellement le chemin vers la liberté. ces fantasmes ne remettent pas en question l'attirance très forte que je ressens vis-à-vis des femmes. ils ne provoquent pas non plus de véritable attirance vis-à-vis des hommes. et je garde aussi un fort niveau d'excitation à l'évocation ou en expérimentant une forme de domination masculine hétérosexuelle.
les questions qui émergent de ce constat sont les suivantes : peut-on laisser un fantasme "dissonant" dans un coin tout en l'accueillant sans jugement, pour ce qu'il est ? finira-t-il naturellement par alimenter la vie sexuelle d'une façon ou d'une autre, sans que l'on cherche à l'assouvir ? et si cette envie de l'assouvir se fait plus pressante, faut-il y céder ? quels sont les risque psychologiques associés ?
et de façon peut-être plus anectotique : ai-je raison de continuer à me reconnaître derrière l'étiquette d'homme hétérosexuel ? j'ai abandonné le terme dominant, même si je n'accepte pas encore pleinement l'idée d'être soumis : se sentir ni vraiment dominant ni franchement soumis pourrait-il pour autant faire de moi un switch) ?
merci pour votre attention,
et oui, j'assume mon branlage de cerveau (même si c'est peut-être plus un enculage de cerveau cette fois 😏)