Elleonor
le 19/10/24
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Soumise depuis mes vingt ans, j'ai connu deux belles et longues relations d'appartenances. Souvent j'ai rêvé de devenir esclave, un fantasme récurrent, le stade ultime de la soumission à mes yeux, le Graal, j'aime tellement les extrêmes et la soumission.
Mais être esclave en travaillant et en élevant ses enfants c'est pas trop compatible. L'idée reste là en stand-by et les années passent.
Puis vient un jour où on a mûri, sa vie change arrêt de travail, une rencontre exceptionnelle, une complémentarité, une confiance aveugle, une évidence.
La question revient : esclave c'est bien pour une fin de carrière de soumise ?
Vient ensuite la réflexion : est ce vraiment ce que je veux ? Et en serai je capable ? Est-ce dangereux pour ma santé mental ? Toutes les questions y passent.
Ayant eu une vie professionnelle avec beaucoup de responsabilités j'aspire à une vie sans décider où je peux me reposer sur quelqu'un de confiance.
Tout le pour et le contre sont posés, je me rends à l'évidence que j'ai tout pour y arriver, que le moment était venu et je m'en sens prête psychologiquement et surtout j'ai fait une rencontre très prometteuse pour envisager de se livrer tout en douceur.
Ma quête de devenir esclave s'est mis en marche. Depuis je lis, j'échange, je regarde des vidéos pour m'imprégner de ma future vie.
Je fais cela maintenant car je ne suis pas engagée officiellement nous nous donnons un an de relation avant que nos emplois du temps nous permette de vivre une relation d'appartenance totale.
Vos commentaires me seront utiles je vous en remercie à l'avance.
Je suis intéressée par des échanges, des conseils, des expériences, des avis, des livres
(mp possible) sur la condition d'esclave et aussi sur les pratiques extrêmes.
Et deux sujets m'intéressent particulièrement : Régression et Infantilisation.
Merci de m'avoir lu.
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RyoSaeba très bonne réflexion et méthode imparable : à pratiquer devant un obstacle merci
J'aime 19/10/24
܁⊱Caɬista⊰܁
Je ne peux que comprendre que cela soit une de vos plus grandes angoisse, Elleonor..., car ce fut la mienne 🌸 Il me semble qu'idéalement, "l'après" doit être abordé et préparé en amont... En effet, dans l'absolu la "suite" est également de la responsabilité du/de la Propriétaire, afin que sa propriété ne se retrouve pas en difficulté (pécunière, par exemple, si il/elle a arrêté de travailler) , et en détresse psychologique, notamment en cas de décès ou de rupture (pour x raisons)... Un jour, un Dominant m'a expliqué qu'il avait accompagné le retour à la vie normale de son esclave, désireuse de rendre son collier: Étape par étape, il l'avait aidée à retrouver un emploi, et à se trouver un logement pour qu'elle puisse reprendre son envol en toute sécurité. Je trouve cela assez joli, lorsque le lien se retisse autrement après une rupture, et lorsque M/e s'accompagnent mutuellement dans l'arrêt de la relation... Je crois sincèrement qu'un Maître bienveillant, veillera à ce que sa dévouée soit bien entourée s'il devait la quitter trop tôt...
J'aime 20/10/24 Edité
Jnp91
Merci Calista pour cet éclaircissement. C'est bien ce à quoi je pensais, prévoir tous types de situation pour veiller au bien être de l'esclave doivent être envisagées en amont afin de libérer l'esprit de cette dernière ainsi que celui du dominant d'ailleurs.
J'aime 20/10/24
Elleonor
Merci Calista, oui nous allons en discuter. Ce qui m'inquiète le plus c'est la détresse psychologique et comment s'en protéger.
J'aime 20/10/24
Elleonor
Merci Jnp91
J'aime 20/10/24
SlaveGoréenne
Bonjour Mesdames Messieurs, Etant une slave Goréenne depuis 14ans 27h 7 aux pieds de son Propriétaire en vivant à demeure. Son Propriétaire à prit tous les mesures nécessaires si celui ci devait disparaître. (financièrement, et un tuteur). Elle présente esclavement ses humbles respects Mesdames Messieurs. SlaveGoréenne pour servir son Maître et lui donner du plaisir 🌹
J'aime 20/10/24
Elleonor
Merci SlaveGoréenne, l'idée d'un tuteur est intéressante
J'aime 21/10/24
eclipsesolaire
C est tellement un bon choix que le choix de prendre son temps pour etre certain de soi, de l autre, que ce choix devienne progressivement certitude et volonté, j ai hate de decouvrir ce que sera votre avenir!
J'aime 21/10/24
Jnp91
Qu'entendez vous par tuteur ? Trouver un bon psychologue voir psychiatre serait il nécessaire ?
J'aime 23/10/24
Lady Hydre
Bonjour Elleonor , j’avais lu ce livre à une époque qui était bien écrit :L’esclave , Eva Delambre .. J’espère que vous y trouverez certaines réponses à vos questions .. Même comme dit Calista , c’est la fin sans doute de ce lien qui sera sans doute la plus difficile si vous n’êtes pas accompagné. ( bizarre de ce dire qu’il y aura une fin quand même ) ..
J'aime 24/10/24
Duncan
Je trouve très intéressant votre questionnement. Comme dans toute envie sur le moment on ne voit que le bon côté. En devenant esclave vous savez que vous allez vous reposer entièrement sur votre Dominant, voilà le bon côté car c'est votre désir. Votre questionnement pour ma part doit porter sur les exceptions et qu'elle est votre propre définition d'une vie d'esclave. Correspond elle en tout point à celle de votre Dominant et lui de son côté est il disposé à tout assumer ? Surtout à voir sur la durée. Dans 2 ans, dans 5 ans, dans 10 ans. Mais comme personne ne peut deviner l'avenir j'envisagerais les portes de sortie possibles. Si disparition, si rupture, si les sentiments ne sont plus là, si ennuis de santé (on avance dans le temps et des problèmes de santé finissent toujours par apparaître). Ce qui vous permettra de vivre votre vie d'esclave le plus sereinement possible.
J'aime 24/10/24
ZarathoustraDom
L'esclavagisme représente un droit de propriété absolu, à savoir : - en premier lieu, "l'usus", qui est le droit de "jouissance" du bien en question : l'utiliser, l'habiter, en disposer à sa guise, le décorer ou l'aménager à son goût, le marquer de son sceau d'appartenance, changer son identité (par ex. en lui donnant un nom d'usage qui peut se réduire à un simple numéro) ; - le "fructus" d'autre part, qui est le droit d'exploiter le bien : le louer, en percevoir les loyers, le faire fructifier pour en tirer un avantage économique ou social, le mettre à disposition de ses amis ou relations ; - enfin, "l'abusus", qui est le droit de disposer du bien : le laisser à l'abandon, le vendre, le détruire... ; Dans l'histoire de l'esclavagisme, le travail forcé et le droit de vie ou de mort sur ses esclaves étaient la norme habituelle. A la lumière de ces quelques principes élémentaires du droit de propriété, il conviendra donc de définir un contrat d'appartenance totale qui en précisera le périmètre et les limites éventuelles ! En n'oubliant toutefois jamais que toute clause d'un contrat privé serait considérée comme abusive si elle allait à l'encontre du droit civil ou pénal, engageant alors la responsabilité du "Maître" ! sourire...
J'aime 24/10/24
Elleonor
Merci Invisible pour votre témoignage, accompagner son esclave vers la liberté est un beau geste. Oui à chaque fin un nouveau départ, mais la route pour arriver à ce nouveau départ peut être longue.
J'aime 24/10/24
Elleonor
Merci Lady Hydre, je vais me le procurer. Oui il est bizarre de penser à la fin alors que j'en suis qu'au début.
J'aime 24/10/24
Elleonor
Merci Duncan pour votre commentaire, j'essaie de rendre mon questionnement complet, d'où mon post ici.
J'aime 24/10/24
Elleonor
Merci ZarathoustraDom. Oui le contrat d'appartenance qui n'a aucune valeur devant le droit. C'est un peu comme un contrat moral.
J'aime 24/10/24
ZarathoustraDom
@Elleonor c'est toute la limite entre un véritable statut d'esclave contraint et irrévocable (qui est réprimé aujourd'hui dans le droit international) et un statut d'esclave BDSM consenti et partagé, révocable à tout moment : la frontière peut être ténue, ce qui ne l'empêche pas de pouvoir être vécue intensément et pleinement ! Nietzsche disait que "la véritable liberté, c'est de pouvoir choisir ses chaînes" : cet adage s'applique probablement à votre désir et recherche d'appartenance totale...
J'aime 24/10/24
Elleonor
Zoroastre, merci, effectivement en femme libre j'ai choisi mes chaînes.
J'aime 24/10/24
܁⊱Caɬista⊰܁
@Jnp91, je ne sais pas ce qu'est un "tuteur" dans le domaine du bdsm, mais il est tout-à-fait possible qu'un(e) Propriétaire désigne une personne de confiance pour occuper une fonction de Protecteur/Protectrice en cas de drame, afin que l'esclave ait un repère et ne soit pas livré à elle-même/lui-même... Il y a tant de façons de faire et d'envisager l'avenir, qu'il pourrait être bénéfique d'aller consulter un(e) psychologue pour aider/accompagner le processus du deuil... à condition que le ou la profession(nelle) de santé soit assez ouvert(e) d'esprit par rapport à ces dynamiques relationnelles particulières... À mon sens, et avec le recul, je crois qu'il est important que la personne embrassant le statut d'esclave ne soit pas coupée/privée de lien social/amical/familial. Même si le/la Propriétaire est l'interlocuteur/interlocutrice privilégié, il est toujours bon pour la santé mentale d'être entouré(e) et soutenu(e). Personnellement, c'est ce qui m'a le plus manqué, d'autant plus que les relations TPE (souvent incomprises) ne sont pas toujours bien perçues par une partie de la communauté...
J'aime 24/10/24
C’est le moment de vivre vos envies, vous avez trouvé le partenaire, vous êtes dégagés des contraintes familiales journalières, de l’obligation professionnelle de diriger, tout ça, j’en suis persuadé ayant été fait avec bonheur. Alors maintenant il faut penser à vous! La fin, si fin il y a (je ne vous le souhaite évidemment pas!), vous verra rebondir, vous en voulez la preuve, retournez vous et faites le bilan de tout ce que vous avez réalisé jusque là, votre parcours n’était pas simple et pourtant, toutes ces difficultés ont été surmontées. Cette envie vous prend aux tripes, elle vous appelle, elle est en vous, et chose pas si évidente, vous avez trouvé la personne à qui vous avez envie de laisser la laisse, vous regretteriez de ne pas vous lancer, à 56 ans, il faut penser à vous et vivre pour vous et LUI du coup.
J'aime 07/02/25