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À tombeau ouvert, j’aspire l’asphalte Non pas que je me hâte Mes pensées s’envolent tel un projectile Je médite alors que le paysage défile Doucement la lumière se part d’or. Les notes coulant du transistor Enveloppent mon corps d’une douce mélodie La musique adoucissant ma mélancolie Je vous imagine assise à mes côtés Votre main, sur mon bras, posée Telle une caresse sur ma peau Mon cœur s’ouvrant comme des pétales Chevauchant ce destrier de métal Qu’importe la destination finale Plus de point cardinal Plus de boussole On s’envole ….