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Une photo de lui pour ce 14, il semble que la barbe soit la thématique du jour :-) Et un texte. J'avais besoin de "contraintes libératrices" pour aligner les mots tourbillonnants dans le bon ordre : j'ai suivi toutes les consignes^^, avec en toile de fond la demande simple :« Je veux être dans ta tête »J’attends.Cette cave remplit son rôle, il y fait frais, il y fait pénombre, il y fait silence, il y fait vulnérabilité. Je n’aime rien d’autre que cette sensation : sans défense, accessible, disponible à tes envies. Quelles qu’elles soient.J’attends l’expression de ton pouvoir sur moi. Je ne mouille pas, pas vraiment, je ne bande pas, mais je suis en tension, en tension sexuelle, émotionnelle. Ouverte à ta pénétration. À ta queue dans ma bouche ou ma chatte, là où tu voudras aller. À ton esprit qui défonce le mien. À genoux, écartelée, béante. De toi. Parce que j’ai faim. Jamais salope avide de foutre, je suis pourtant ta chose gémissante, pulsatile, concentrée.J’attends. Que tu prennes. Que tu prennes tout. Ce qui est tangible et ce qui ne l’est pas. Parce que tu peux tout prendre. Ravisseur. Je souris. Ça te va bien « mon ravisseur », avec ta force qui me laboure.Je n’attends pas comme une victime mais comme une proie, consciente de remplir l’espace avec ma chair, mes phéromones, ma respiration lente et ample. Mes vibrations se réverbèrent sur les briques, elles t’appellent.J’attends de subir ce que mon abandon enclenche chez toi.Je t’attends.Je te sens, je te sais. Même si j’étais totalement aveugle et sourde, je te sentirais. Tendue vers ton contact, c’est ma peau qui te cherche, mon esprit qui lance des filaments vers toi. Ta main en poing serré dans mes cheveux, ta main qui gifle tranquillement, ta main sur ma nuque et je plie front à terre contre le mur. Odeur de terre humide. Tu prends.Impudique, ondoyante, larmoyante, flux et reflux de l’incendie que tu attises et contrôles. Jusqu’à abdiquer. Tes coups sont mats, épais, lourds, comme des coups de boutoir dans mon cerveau. Mon souffle que tu orchestres en crescendo vers des cris devenus rauques, tu me contrains à la reddition en me menant et malmenant sur un chemin de douleur, vers le point de rupture. Libérateur.Mâle au gouvernail, ta bite urgente veut son dû. Je pourrai hurler à te mordre le temps de ces vagues, de cette autre marée qui part du ventre, gronde et jaillit. Mes larmes que tu orchestres en décrescendo vers tes bras. Mon refuge. Ton odeur comme un cocon. La douceur chaude des poils que je caresse. Home.Pour que la proie se régénère. Pour que le prédateur lise dans mes yeux que je...