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Elle sent la vanille tiède,celle qu’on respire au creux du cou,mêlée au sel de sa peau,aux éclats de nuit sur sa nuque.Quand elle parle,c’est un murmure rauque,chaud comme un drap froissé,qui roule sur la peauet laisse des frissons en cascade.Ses yeux verts ?Ce sont des morsures douces,des éclairs humides,des promesses à peine ditesmais déjà brûlantes.Ses cheveux, c’est du feu qui caresse,c’est de la soie sauvage,des filaments d’ambreoù tes doigts s’enlacent et s’égarent.Sa peau ?C’est un velours chaud,un sucre fondant sous les lèvres,une chaleur qui palpite,qui appelle,qui répond.Et son rire,ce n’est pas un son,c’est une vague —ça claque, ça roule,ça t’attrape et t’emmène.Élodie,c’est une chanson sans refrain,un parfum qu’on respire à même le corps,c’est la brûlure doucede l’enviequi ne veut jamais dormir.