Honte, désir et pouvoir : quand le BDSM devient guérison
Tu connais cette sensation, n’est-ce pas ? Ce moment où l’excitation est là… et où, soudain, la honte surgit.
“Je ne devrais pas aimer ça.”
“Pourquoi est-ce que je mouille/dures en imaginant ça ?”
“Je ne suis pas normal·e.”
Dans mes accompagnements, je vois la honte comme un signal. Un marqueur d’un conflit intérieur. Elle parle de limites culturelles, d’injonctions morales, de traumas parfois.
Mais elle parle aussi de désir vivant.
Pour les soumis·es, la honte d’avoir besoin d’être guidé·e, puni·e, humilié·e peut être immense.
Et pourtant… quand cette honte est contenue, ritualisée, traversée, elle devient un moteur érotique puissant.
L’excitation est dans la transgression — choisie, consciente, consentie.
Pour les dominant·es, il y a aussi des blessures.
La honte d’aimer contrôler, de jouir de la reddition, de fantasmer une posture de pouvoir peut être lourde.
Mais elle n’enlève rien à l’éthique, à la bienveillance, à la conscience du jeu.
En tant que Domina et Sexothérapeute, je ne cherche pas à enlever la honte.
Je t’invite à l’apprivoiser.
À l’écouter.
À t’en servir comme tremplin vers une sexualité libre, créative, profonde.
La honte est une porte.
Oseras-tu l’ouvrir ?
Dans l'album: Les photos du mur perso de Madame
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9 personnes aiment ça.
Soumisdocile88So
Soumisdocile88
Bonjour Madame. Très jolie et vrai texte.
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19/05/25

Dany
C'est vrai que la honte, la gêne sont excitantes... Le dilemme entre l'envie et l'interdit.
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1
30/05/25
Edité