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Coup de gueule : une « bonne soumise ». WTF ?Un an. Ce n’est pas beaucoup me direz-vous ; un an dans ce milieu. Et pourtant, déjà trop de fois mon cœur a tremblé en lisant cette fameuse expression « bonne soumise ».Il y a autant de bonnes soumises qu’il y a de bons maîtres. Et je m’exempte d’utiliser des majuscules exprès.Se poser ce genre de question c’est faire fi, de mon point de vue, de notions fondamentales1 – le « bien » et le « mal » ou le « bon » et le « mauvais » sont des notions socialement, ethniquement, familialement, personnellement, humainement, religieusement, temporellement, géographiquement (et j’en passe) conditionnées. Elles ne résultent d’aucune vérité absolue, dépourvues donc de fondement légitime, quoi qu’en disent les blockbusters américains.2 – la vérité, justement, est aussi multiple que l’est l’être humain et que le sont les relations humaines. Chercher une valeur absolue dans le « bonne soumise » ou « bon maître », c’est renier l’essence même de l’être humain d’une part et de la multiplicité/unicité de chaque relation humaine d’autre part.3 – établir une norme, une liste de critères, pour établir la « bonne soumise », les « bons comportements », c’est inventer LA soumise, sorte de concept qui deviendrait absolu ; c’est la voie pour ouvrir l’usine de fabrication d’une soumise/femme en série. Ça filerait du boulot à Charlie Chaplin me direz-vous.Alors arrêtons avec cette locution de « bon(ne) - jesaispasquoi » qui est juste l’abstraction (j’allais dire la négation) absolue du caractère premier de l’Homme : sa complexité.Merci à @Lordken qui, malgré lui, m’a fait prendre conscience qu’il fallait que mon coup de gueule sorte. Et c’était aujourd’hui !#pavédanslamare