LaBuse
le 29/05/25
77 vues
J’ai une question. Une question qui m’empêche de dormir la nuit, qui me donne envie d’arracher mon cerveau quand j’y pense.
-> Pourquoi faut-il toujours qu’il y ait de la violence pour que je mouille ?
Pas deux ou trois claques sur le cul. Pas me faire tirer les cheveux un peu violemment. La violence qui me donne envie de me recroqueviller par terre et de pleurer. J’ai l’impression que je pourrais jouir du désespoir et de cette violence que j’espère tellement subir.
Prenons la peur de l’abandon par exemple. C’est une émotion que j’absorbe quand je la subis. J’en tire tellement de souffrance que je finis par en jouir. Putain de cerveau.
Parfois, j’ai envie de supplier : détruisez-moi. Pitié, on ne s’arrête pas, cette fois, on y va vraiment. On me casse en deux et on recommence plus fort pour voir.
Mais, il y a un mais ! J’ai envie de cette violence, et de la douceur. J’ai envie de me prendre une claque et une caresse. De souffrir puis d’être consolée. Peut-être que la douleur est la seule raison légitime d’obtenir ce genre de faveurs.
Au-delà de ça, je suis piégée dans une quête du malsain sans fin. Je suis ambivalente et perturbée : la relation de couple idéale ne s’accommode pas de la violence nécessaire.
Au fond, je désire tout à la fois mon propre mal et mon propre bien.
C’est soit l’un, soit l’autre. Il faut choisir.
Que faire ?
Dimension: 1104 x 960
Taille: 59.87 Kb
27 personnes aiment ça.
Monsieur-Mushu
normal pas facile
J'aime 30/05/25
Libérateur
Incapacité a vous défouler plus qu’une souffrance,
J'aime 30/05/25
LaBuse
Arkhad : merci pour votre message. Rassurez-vous néanmoins, je ne souffre d’aucun traumatisme lié à l’enfance. Je ne sais même pas si ce besoin de tendresse est un rééquilibrage nécessaire. Je me demande si c’est possible que ce soit juste une façon de me pousser encore plus psychologiquement. On s’habitue à tout, même à la violence, et pour conserver l’intensité, il faut savoir redescendre. En revanche pour ce qui concerne l’amour et la relation de couple idéale, je crois que j’ai juste une très forte envie de normalité.
J'aime 30/05/25
LaBuse
Maître Devil : en lisant votre commentaire une première fois, je me suis dit que ça n’avait pas de sens de me pousser à arrêter de me questionner. Après tout, à quoi vous voulez que j’utilise mon cerveau sinon ? Mais en réalité, je peux tomber d’accord avec vous sur la question de la simplicité qui me manque cruellement. Je sais que je m’auto-torture un peu trop, parfois sans raison. Si j’étais dans une relation idéale, je désirerais probablement cesser de penser à ce genre de choses pour un moment. Mais le fait est que ce n’est pas (encore) le cas. Donc je vais continuer à penser 1f642.png
J'aime 30/05/25
LaBuse
Fly je ne fais rien de mal aux autres. Tout simplement parce que je ne suis pas dominante. Donc en soit, se torturer soi-même n’est pas interdit. Mais bon, c’est limite quand même.
J'aime 30/05/25
܁⊱Caɬista⊰܁
Sourire, je ne suis nullement déçue; bien au contraire, c'est une excellente nouvelle si vous n'avez point de traumatismes... !
J'aime 30/05/25
john
Bonjour la buse. Pour moi c'est du masochisme que vous voulez subir de la part ou avec je dirai une personne exclusive. Quand vous aurez atteint le lâcher prise complet, et l extase dans la relation avec cette personne vous ne vous poserez plus la question comme aujourd'hui 1f44d.png
J'aime 30/05/25
kelsen
La difficulté du masochisme est d’identifier le sadisme adapté.
J'aime 30/05/25
Lucifer-flame
Pour le coup, est-il nécessaire de faire une analyse poussée ? Le besoin de l'exprimer, le besoin de le vivre, nous avons tous et toutes en nous ce besoin libérateur de vivre selon nos pulsions, des sortes de besoin primaire aussi impérieux qu'inexplicable réellement, loin des traumatismes, ou encore des souvenirs " d'actes refoulés ". Je pense surtout que c'est un système pour relâcher la pression, un instinct de survie que d'aller au plus loin, au plus profond dans cette humiliation pour ressentir le coté vivant et vibrant de la chose. On pourrait effectivement parler de " masochisme mental " ou de volonté profonde de survivre aux actions susnommées. La réponse la plus probable, serait donc dans votre envie de vivre vos envies à 100%, en dépit des risques pour le risque.
J'aime 30/05/25
@LaBuse, après une seule personne peut représenter les 2 côtés, sadisme extrême, et douceur dans une vie vanille menée en parallèle, je connais énormément de dominants qui ont l'intelligence et la sagesse de remplir les 2 rôles en même temps
J'aime 30/05/25
Novicetimide
C'est intime. Ça pose beaucoup de questions que j'ai pu avoir, quand son masochisme fait peur. D'autant plus le masochisme émotionnel enfin c'est que je lis dans vos mots quand le besoin d'avoir mal résonne comme un trouble non légitime à exprimer. Et puis comment on fait pour trouver quelqu'un qui pourra suivre , comment on fait pour mettre en place une réalité qui doit coller à des besoins qui semblent dangereux pour soi et pour l'autre, sans qu'il devienne agresseur pour répondre à nos désirs. C'est tout le paradoxe d'envies de destruction dans un cadre qui se veut, qui se doit d'être secure le chemin sera forcément long pour atteindre votre but. Et le malsain tant espéré se doit d'être canalisé, en avoir conscience comme vous le montrez c'est déjà un solide atout . Alors que faire je ne sais pas. Où j'aurais bien deux, trois conseils bateau sur attention à ce que vous pouvez livrer sur vos fonctionnements ce genre d'envies est un appel aux manipulateurs, aux pseudos psychologues, aux chevaliers blanc etc et sans m'avancer on peut facilement tomber dans la brèche consciemment ou non, je crois que ce sera surtout ce point qu'il faudra maitriser.
J'aime 30/05/25
Parloire
Si j’ai des conseils pour vous ce sont ceux ci: -méfiez vous de ceux qui savent. De ceux de l’ici et maintenant, de ceux qui cultivent le déni ou les œillères, des sauveurs, des alpha trop machos et des tout puissants, trop sachants. Cherchez la stabilité qui cache le tumulte qui vous fera du bien en tout respect. -cherchez (ou pas) celui (sûrement celui) qui dans votre enfance vous a forcé, et qui dans votre don de vous a profité de votre culpabilité pour prendre encore plus. Vous obligeant à donner toujours plus , afin de garder un peu, si peu d’attention de votre bourreau. Qd vous l’aurez, cultivez ce qui vous fait du bien fantasmatiquement, aujourd’hui. Sans jugement, sans peur. Acceptez l’inacceptable pour beaucoup. Puis, spécifiez votre besoin fantasmatique en cherchant la bonne personne qui sera votre connard en toute bienveillance. Une personne qui vous respecte et qui vous baisera le cul et le cerveau comme une sale merde. Puis qui vous apportera le soin dont vous avez besoin ensuite, after care, oú simple vraie attention: du respect. -apprenez à écarter les vrais connards même s’ils sont la voie facile à votre sexualité. Ou alors, jetez les! Surtout pas de faille narcissique à leur donner. Jetez les! Ne les respectez pas, ne leur donnez pas votre besoin d’attention. -cherchez auprès du cnc, qui permet de sauter les étapes, mais vraiment, choisissez bien la personne à qui vous vous offrez: comme le dit vous êtes une cible parfaite pour les imposteurs, les manipulateurs en manque d’ego et d’existence. Votre pouvoir est précieux, ne le gâchez pas en le donnant à des personnes qui ne le meritent pas. c’est votre machisme cérébral qui tient les rennes. Celui qui fait mal sans comprendre qu’il fait mal pour quelquechose sera nul. Celui qui fait mal pour lui même sera toxique. Celui qui fait mal pour vous, sera un prestataire que vous manipulerez. Trouvez votre bon système toxique , celui qui vous respecte sauf quand vous rampez pour avoir de l’attention. Celui qui sais poser une limite pour en discuter. Puisque vous n’en avez pas.
J'aime 30/05/25 Edité
LaBuse
Merci pour votre message Parloire. Ce sont à mes yeux de bons conseils. J’espère juste que mes désirs ne dépasseront pas ma raison. Pour ce qui est du connard en toute bienveillance : ça existe vraiment ou c’est un mouton à cinq pattes ? 1f642.png
J'aime 30/05/25
Parloire
Demandez en amie et discutez de son connard avec elle. Et comment elle bâtit petit à petit des limites.
J'aime 30/05/25 Edité
Beyourself
Gare aux gourous...
J'aime 30/05/25 Edité
Libérateur
Mais, il y a un mais ! J’ai envie de cette violence, et de la douceur. Je pense que vous avez besoin de deux relations, avec chacune un rôle, un partenaire pour la violence et un partenaire pour la douceur,
J'aime 30/05/25
LaBuse
Libérateur visiblement vous n’avez pas retenu le passage où je dis que je suis exclusive…
J'aime 30/05/25
Gappap
Nous avons beaucoup discuté jadis. J'avoue humblement que t'es questionnements vont au delà de mon savoir et mes "competences". Je reste néanmoins sur l'idée et conseil que je t'avais donné à l'époque qui est de discuter ouvertement avec des gens qui peuvent t'aider et aiguiller. Je t'avais renvoyé vers Novicetimide ou Soyeuse par exemple. Je pense que ces femmes ayant de l'expérience peuvent te transmettre des choses et un savoir qui pourra t'être d'une grande utilité. Je pense egalement qu'en dominant Parloire ou Tindalos restent des hommes fiables expérimentés mais aussi bienveillants. Eux aussi pourront t'aider dans ta quête. Courage à toi dans ce long cheminement qui est devant toi
J'aime 30/05/25 Edité
Novicetimide
On a déjà eu discuté on a bien parlé connard et baisage de cerveau en revanche sur le baisage de cul je manque un peu de retour d'expériences concrets vous voyez. Après le cheminement reste personnel on peut trouver des échos chez les autres on aura chacun son histoire...
J'aime 30/05/25 Edité
Monsieur-Mushu
oui chaque histoire est unique!
J'aime 30/05/25