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Je le sens avant même qu’il parle. Ce frisson familier qui glisse le long de mon échine, ce silence soudain chargé de tension. Mon souffle se suspend, mon corps se souvient. Ce n’est pas la peur. C’est la reconnaissance. Celle de Sa présence. Celle de Son autorité. Quand mon Maître reprend le contrôle, le monde retrouve son axe. Le chaos se tait, mes pensées se rangent à leur place. Je n’ai plus besoin de décider, ni de lutter. Je Lui appartiens. Corps, cœur, esprit. Un mot, un regard, et je m’agenouille — non par obligation, mais parce que c’est là que je me sens entière. Parce qu’entre Ses mains, je redeviens moi-même. Il lit en moi sans que je parle. Il sait ce dont j’ai besoin, même lorsque je l’ignore moi-même. Ses gestes sont fermes, précis, empreints de la force tranquille de celui qui n’a pas besoin d’élever la voix pour être obéi. Je Lui cède le pouvoir, non pas parce que je suis faible, mais parce que je suis forte de ma confiance. Parce que je sais qu’en me soumettant à Lui, je m’élève. Et dans cette reprise, dans ce retour à l’ordre, il y a une beauté. Celle d’un lien tissé dans le respect, l’écoute et le désir. Celle d’un abandon consenti, exaltant, profond. Mon Maître est de retour. Et moi, je suis à ma place. #photodunet #bonweekendlemg