Clarté lucide.
Ta main sur ma gorge,
Tes doigts avides,
Salope que tu forges.
Ma joue qui rougit,
Mon corps qui bleuît.
Silence limpide.
Rien que mes tremblements,
De ton âme aride,
S’éteignent doucement.
Et pourtant, fragile,
Une étincelle file.
Rien qu’une braise.
Dans la nuit sèche.
Elle m’embrase.
Et glisse dans la brèche.
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Kathréptis
Bonsoir, Votre écriture dépeint avec intensité cette dualité entre souffrance et désir. Une tension palpable, où la violence se mêle à une fragilité presque lumineuse, créant une beauté troublante, pleine de contrastes. Merci.
J'aime 03/07/25 Edité
🅷🅴🅻🅻
La souffrance écorche, la fragilité ouvre, le désir s’y glisse et dévore. C’est dans la chair meurtrie que naît la brûlure la plus douce. Merci pour votre commentaire Kathréptis.
J'aime 03/07/25
Lucifer-flame
C'est dans la chaleur d'une douleur qui se forge le lien, celui que nul ne défait, nul ne brise. C'st dans la force du marteau, de l'esprit qui frappe pour faire de l'informe la chaîne puisaante. On dit que le forgeron est le créateur de l'oeuvre, c'est pourtant un travail d'équipe, le forgeron, sa masse, la qualité de son ouvrage et du matériel.
J'aime 04/07/25
🅷🅴🅻🅻
Ce n’est jamais un seul qui crée : ni la main, ni la masse, ni le feu ne peuvent seuls façonner la chaîne. C’est dans la tension entre la matière qui cède et celle qui frappe que naît ce lien indestructible. Merci pour votre commentaire Lucifer-flame.
J'aime 04/07/25
PhatBrat
"Salope que tu forges". Magnifique ...
J'aime 09/07/25