Cela fait une semaine que je revis mille et un souvenirs de notre escapade, loin de nos vies quotidiennes. Je repense à chaque rue que nous avons traversée ensemble, mains dans la main, à chaque bar et restaurant où nous avons fait des petites pauses autour d'une bière fraîche, à contempler l'architecture et les moindres petites choses qui nous entouraient. À nos profondes discussions, nos échanges aussi longs et profonds qu'ils ne l'avaient été jusqu'à présent. À toutes ces choses qui ont sublimé, minute après minute, ces instants ensemble.Je repense à notre départ ensemble, face à notre train, où j'écoutais attentivement tes mots « Là-bas, tu seras à moi à 100 %, et tu subiras chacun de mes vices, de mes désirs, mais aussi tu vivras cette punition qui t'attendait depuis un certain temps. Si tu acceptes de la vivre sans condition, tu peux monter dans le train, ou faire le choix de rebrousser chemin… Je le savais, cette punition était essentielle pour avancer et expier totalement cette faute qui me rongeait. Nous sommes montées ensemble dans le train, fières et inquiètes de mon sort, tout de même.Il est heureux, je le vois. Moi aussi, mais d'humeur taquine et exécrable d'être trempée à cause de la météo, je suis insupportable dans le train : je dors, je bouge, je l'embête, je m'impatiente d'arriver. Nous y sommes, nous voilà sur le parvis de la gare d'Amsterdam. Je te regarde, je te contemple à tes côtés. J'aime déjà cette ville, cette ambiance qui se dégage des abords de la gare : une foule de gens à vélo. Je suis surexcitée mais un peu fatiguée de la nuit blanche passée.Direction l'hôtel, dépôt de nos bagages. J'ouvre les yeux grands, j'admire tout ce que je vois, je suis fan. Nous sommes arrivées, on prend notre petit apéro, notre repas. Le plaisir est là, on en profite. On sait que ça passera vite, bien trop vite. Direction le centre d'Amsterdam. Il n'y a pas photo, je suis dans un rêve. Le monde, les gens, les vélos, les rues, les immeubles si atypiques, qui ne sont pas droits, mais d'une beauté sans précédent. On s'arrête, on admire. On se taquine.La journée passe à une vitesse folle, les conversations deviennent de plus en plus axées sur nous, notre séjour, ma punition. Oui, deux nuits de punition m'attendaient… je le savais, il m'avait dit que ça devait être à la hauteur de ma faute.J'ai peur, mais j'assume d'avoir été une sale gosse. Nous sommes là, sur une terrasse à l'abri du soleil, je suis à moitié allongée sur toi. Je contemple cet arbre, ses nuances de vert. Je suis captivée, mais je t'écoute toujours.Je suis enlacée dans tes bras, bercée par tes mots. Je sens chacun des battements de ton cœur, la douceur de ta peau, de tes bras, la beauté de chacun des baisers déposés sur mon front, ma tête, mon cou. Ces moments doux et délicieux, que je savoure.On repart, la soirée est arrivée. Installation dans notre chambre, douche, puis un début de séance pour commencer à faire monter la tension. Ce moment où je reçois mon collier, ce nouveau collier qui sent cette odeur intense de cuir, fait sur mesure. En récompense des progrès réalisés durant ces six mois, en dehors de cette erreur qui plane encore. Nous allons manger, profiter un peu de ce coucher de soleil. Il fait moins chaud, ça fait du bien.Nous remontons pour cette première phase de punition où j'ai été mise à rude épreuve, les nerfs à vif, les larmes coulant à flot. J'ai compris, je vais en baver. La nuit va être longue. Le plus difficile arrive à sa fin pour ce soir, mais équipée pour la nuit de façon à ressentir un inconfort permanent.Le matin, délivrance de cet objet. Nous repartons pour une journée de marche à visiter l'autre moitié de la ville et ses secrets. Nous avons épuisé notre énergie dans une marche interminable, retour à l'hôtel pour une deuxième sieste, puis visite en soirée. Amsterdam la nuit, c’est une autre ville, avec ce quartier rouge… Bien drôle, assez perturbant, toutes ces filles derrière les portes, cette foule qui visite ce quartier plein de surprises. Ce quartier, si calme en journée… C’était une expérience à vivre. On enchaîne les quartiers, tous aussi animés les uns que les autres. Il est tard !Nous rentrons, mais loin d'en avoir fini avec cette punition. Acte 2 c’est parti, encore une fois mise à rude épreuve, mes émotions, mes peurs les plus profondes, mes angoisses sont mises à nu sur la table. Je dois en parler, je dois expliquer, je dois me livrer sans concession. Les larmes, le retour, le lâcher-prise ? L'acceptation ? Je ne sais pas, mais j'ai mal, très mal, de devoir faire face à mes démons.Je craque, je me braque, je me recroqueville dans mon coin et je m'effondre. Ça y est, il est là, il me prend dans ses bras, je lâche tout, il me parle et me réconforte. De nombreuses minutes s'écoulent, mon calme revient petit à petit. Les mots suivants « C’est terminé, ta punition est finie. » Et aujourd’hui, je comprends. J’ai enfin expié cette faute, ce poids disparaîtra enfin. Retrouver ma sérénité à tes pieds.Être enlacée et réconfortée ainsi, ça n'a pas de prix. Aujourd'hui, je regarde cette photo prise des feuilles de l'arbre, où je me remémore chaque conversation, chaque rue, chaque mot, chaque pas réalisé, et j'en suis fière. Il me manque, j'ai hâte de le retrouver.Mon évidence.#MonEvidence #Anonpas #photoperso #texteperso #vivementdemainpourleretrouver #ilmemanqueterriblement
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Bosco
Magnifique texte, qui démontre aussi bien toute la puissance que l'émotion de la relation BDSM. Merci
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10/08/25

Lexie
Merci a vous Bosco 😊
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10/08/25