ÉviDanse
le 27/08/25
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Lui : "Je vais te faire plein de gatés quand on va se voir"
Moi : Tu sais, je ne suis pas très affectueuse avec les hommes, enfin les les amis ça va, mais pas en couple ou..."
Je me suis rappelée ces marques d'affection rigides, tendues presque pas naturelles que j'ai pu avoir dans le passé.
Moins avec Lui bien sûr... D'ailleurs il s'est invité dans mes rêves cette nuit...
Je n'étais pas certaine que pour une première rencontre, je puisse me laisser aller si facilement aux marques d'affections physiques.
Et pourtant...
Tu ne m'as pas laissé le choix.
La première chose, la première partie de ton corps qui a été en contact avec moi ce sont tes mains, qui m'ont saisi pour me rapprocher de ton torse. Tu m'as entouré de toi.
Je pense quand même qu'au début mon corps a eu son propre dialogue intérieur :
De "c'est qui lui, y veut quoi ?"
À "hummm c'est plutôt agréable c'qui fait le bonhomme"
Ta main sur ma cuisse sur la route.
Ta main qui caresse ma joue, ton sourire...
Ensuite c'est ta bouche qui a prit le relais le temps d'une pause. Un tendre baiser sur le front, le cou. Et puis comme c'était notre fête, exit les frustrations, le principe de rester sage s'était déjà auto-ejecté de la voiture dès les premières minutes de trajet et on ne l'a pas revu après.
Les baisers sont devenus bien moins chastes et bien moins conventionnels, pour une relation basée sur l'amical BDSM sans ambiguité. Le siège passager qui n'avait rien demandé, en a gardé des traces.
Les jours et les nuits se sont écoulés. Lentement mais rapidement aussi.
Avec ce souvenir de tes mains présentes. Nuit comme jour.
La nuit surtout, comme si tu comblais ce manque chez moi. Comme ce premier matin, où je me suis réveillée avec la moitié de ton bras inseré dans mon pantalon, et que j'ai bien saisi ton caractère d'animal territorial.
Ta main présente sur mon ventre, sur mon sein, sur mes fesses, entre mes cuisses...
Absente quand tu désertais le lit car tu avais trop chaud entre nous.
Mais présente au petit matin comme si tu n'étais jamais parti.
Tes mains, tes bras quand tu as subitement lâché ce que tu transportais pour me saisir, me câliner et m'embrasser à cette phrase qui me coûtait tellement, que j'ai dû la préparer mentalement et qu'elle est sortie très discrètement :
"Xal je crois que j'ai besoin d'affection"
À ce moment là je redoutais déjà la séparation qui pointait le bout de son nez à chaque heure qui s'écoulait.
C'était notre dernière journée. Et notre dernière balade je crois.
Aujourd'hui je regarde cette photo comme un petit trésor qui renferme plus qu'une main posée sur un ventre. Mais comme une présence même dans l'absence, comme un cadeau qu' on s'est offert.
Une fête de l'amitié sans ambiguité, avec affection, sincérité, partage, désir et sans frustration.
Aujourd'hui chaque pas que je pose pour avancer dans cet univers est loin de ce que j'aurais pu imaginer.
Aujourd'hui je continue à me construire, j'accepte le doute, je m'ouvre à l'inconnu, je vis, je ressens, je souris, je ris, j'angoisse, je pleure, je suis humaine, animale, vivante... Et demain, demain apportera ses propres réponses et les chemins à prendre.
#MercrediIntimeConfession
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Fly
Une confession fort agréable à lire 😊
J'aime 27/08/25 Edité
ÉviDanse
Merci pour l'appréciation Fly 😊
J'aime 27/08/25
MagmA
J'ai lu. J'ai lu et relu. J'ai lu et me suis laissé emporter dans cette histoire de lacher prise... Sa main. Sa main, du début à la fin. Ce sont ces moments-là qui font de nous ce que nous ne serons plus... En écho, pour vous ce poème, come une ... Il y a des nuits comme ça, Les rimes s’écrivent à l’encre de nos peaux, Qui s’arquent et se hument d’odeurs pulsatiles, Remplissant notre alcôve de vapeurs tactiles, De sourires soupir aux frissons adagio… Il y a des nuits comme ça, Ma main saisit et boit la source de ta gorge Quand ton corps s'ondule pour inonder mon cœur, Que ta bouche se livre, avide de liqueurs, J’entends le souffle fou de ce lien qui se forge… Il y a des nuits comme ça, Un lit rouge Océan nous berce et nous divague Dans la houle sucrée de ton fleuve épicentre, Grandit ma Puissance dans le flux de ton ventre Et nous plongeons alors dans le feu de la Vague… Il y a des nuits comme ça, Où le ciel s’arrondit des gouttes de tes seins Ma comète s’excite en allumant sa queue, Dressée, aimantée par le fluide de tes yeux Qui palpite ta langue et le creux de tes reins… Il y a des nuits comme ça, Où l’Instant est si beau que le Temps capitule Sur nos têtes brillent des rivières de Lune Qui coulent, limpides sur nos âmes lagune Irradiées par l’éclair d’un Amour funambule… Il y a des nuits comme ça, Il y a des nuits… Comme ça…
J'aime 01/11/25 Edité