Les jours défilent, semblables les uns aux autres, dans l’amertume d’une bile décrépie. Chaque aube se lève comme une sentence, chaque nuit tombe comme un linceul. Rien ne change, sinon l’usure lente de l’âme qui s’habitue à son propre supplice.
Chacun de nos souvenirs me laisse un goût amer qu’aucun sucre ne saurait adoucir - car la solitude m’étreint, fidèlement. Mon regard reste rivé sur celle que je guette, dans cette attente vaine qui dilue le désir de me chérir que je croyais n’être en elle.
Dans l'album: Les photos du mur perso de Minou
Dimension:
1200 x 1600
Taille:
127.92 Kb
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