Mylena
le 01/10/25
159 vues
Il était petit mais charpenté, brun et bronzé. Sa peau tatouée portait les marques d’une vie. Une force brute et un cœur tendre, doux contraste de celui qui est mon Maître. Une main de fer dans un gant de velours.
Une voix douce et pourtant grave, autoritaire, ferme.
Il est mon idéal, mon commandant, mon chef, mon alpha.
Son regard dur et noir, lorsqu’il prend sa position dominante, me fait plier à ses ordres, me mettre à genoux à ses pieds.
Sa prestance est presque militaire. On lui demande souvent s’il l’est vraiment. Cela le fait sourire.
Maître Dorian n’est pas militaire, mais il est fils d’un père ayant servi dans les services secrets. Peut-être a-t-il cela dans le sang.
Un sang brûlant, incandescent. Né d’un père algérien, d’une famille espagnole, avec une pointe basque.
Je suis sous son charme, mais bien plus encore…
Il me dévore.
Un soir, je rentrais du travail. Lorsque j’ouvris la porte et franchis le seuil, il était là, debout, m’attendant.
C’était d’autant plus troublant qu’il portait un uniforme militaire.
Je flanchai.
Ses yeux se posèrent sur moi, sourcils froncés, et sans un mot je m’agenouillai à ses pieds, tête baissée.
Dans sa main, une laisse en cuir reliée à mon collier qu’il me sangla autour du cou.
— C’est l’heure de la promenade, Mylena.
Il tira alors sur la laisse et m’entraîna dans la cuisine, où je rampai à quatre pattes.
— Mais avant, il faut que je finisse le repas de ce soir. Tu vas attendre à côté de moi, bien sagement, pendant que je cuisine.
Ses mots ne faisaient qu’attiser mes ardeurs, que je sentais déjà glisser dans ma culotte.
— J’imagine que tu as soif après une telle journée. Mais ne te réjouis pas trop vite. Tu n’auras pas ce à quoi tu penses. Tiens, voici une gamelle d’eau pour ma petite chienne.
Il déposa la gamelle au sol. Ma bouche était sèche, contrairement à ma chatte. Ma respiration s’accélérait, ce qui l’asséchait davantage. J’hésitais, humiliée, mais excitée. Finalement, je lapai un peu d’eau.
L’odeur qui émanait de la cuisine était enivrante, autant que la posture dans laquelle je me trouvais, aux pieds de mon Maître.
Il éteignit la plaque et la hotte : le repas était prêt.
Il s’assit sur une chaise, m’attirant d’un geste sec sur la laisse. Il déboutonna son treillis, laissant jaillir son sexe, dur et gonflé.
Il claqua des doigts. Je savais ce qu’il attendait.
Je le pris à pleine bouche, mes lèvres épousant sa verge gonflée, ses veines dessinées. Ma culotte ne suffisait plus à retenir ma cyprine qui coulait le long de mes cuisses.
Il gémissait et je m’en délectais presque autant que de sa queue. J’avais faim. J’avais tellement envie qu’il jouisse dans ma bouche et de le regarder quand j’avalerais son sperme.
Mais il s’arrêta avant l’orgasme. Il ne jouissait pas systématiquement. Maître Dorian était dur à faire jouir.
Malgré toute ma volonté et mon application, j’étais devenue une pro de la pipe, du léchage de couilles, une experte de la fellation sous tous ses angles : étouffement, gorge profonde, succion, masturbation, deep throat… Je pourrais donner un cours ou écrire un récit entier sur l’art de la pipe que j’aime tant.
Je pouvais le sucer pendant une heure, jusqu’à en avoir des crampes à la mâchoire, la langue anesthésiée, la bouche desséchée.
Et chaque fois, je mouillais tellement que je trempais le sol sous moi.
— Lève-toi. On va faire un peu d’entraînement avant le dîner. Un entraînement spécial.
Dans la chambre-salle de sport, des haltères et des cordes côtoyaient des jouets : gode ventouse, womanizer…
Il installa une chaise et, d’un geste sec, ventousa un gode dessus. Je sursautai.
Sa main effleura ma chatte trempée.
— Vu que tu es déjà bien échauffée, on va commencer par une série de squats.
Chronomètre en main, il m’ordonna de faire le maximum de squats en deux minutes, le gode planté jusqu’à la garde.
Les premières secondes étaient maladroites, mais ma cyprine facilitait tout. Rapidement, mon corps prit le rythme, comme si ma chatte aspirait ce gode qui m’arrachait des gémissements d’effort et de plaisir.
L’épreuve suivante : les pompes.
Je pouvais les faire sur les genoux, étant novice. Mais je devais empaler le gode, cette fois dans ma bouche.
Le souffle manquait, mes poumons brûlaient, et chaque reprise d’air se heurtait à cette bite artificielle qui m’étouffait.
Je tins malgré tout.
— Mylena, un peu de gainage pour ta récupération.
Je me mis en planche. Il m’ordonna d’écarter plus les jambes. Puis il colla le Womanizer contre mon clitoris.
Je suffoquais de plaisir, à deux doigts d’exploser, mais à la place ce furent des sanglots qui sortirent.
— Chez les militaires, on ne pleure pas, Mylena. On serre les dents. Prends ça et tais-toi.
Il s’enfonça à nouveau dans ma bouche avec violence, m’utilisant comme un simple trou. Mes larmes ruisselaient, mes cheveux tiraillés craquaient entre ses doigts, ma gorge s’arrachait.
Il accéléra, me pinça le nez, et j’étouffai, jusqu’à son jaillissement qui éclata sur mon visage.
Je repris mon souffle comme si je découvrais l’air pour la première fois.
Mon mascara avait coulé, ma peau était rouge, mon visage recouvert de sperme.
— Je vous félicite, Mylena. Vous avez montré ténacité, endurance et discipline. Vous êtes prête pour un gang bang.
Ses mots me rendirent fière. J’enroulai mes bras autour de ses jambes, les caressant comme pour le remercier.
Puis il m’amena sous la douche. L’eau glissa sur moi, ses mains me savonnaient, pinçaient mes tétons, jouaient avec mon clito.
J’étais aux anges.
©️MYLENA
Dimension: 1200 x 1600
Taille: 99.86 Kb
21 personnes aiment ça.
Mr Xavier
Un récit intense et parfaitement maîtrisé. Tu arrives à retranscrire la discipline, la soumission et le plaisir avec une force qui captive. On ressent à la fois la rigueur et l’abandon total d’une soumise. C’est cru, puissant et envoûtant j’aime beaucoup. Merci pour ce partage.
J'aime 04/10/25
biteseuvage
Te tro belle princesse
J'aime 10/10/25
lion81220
miamiam 1f61b.png1f60b.png1f60d.png2665.png
J'aime 17/10/25
Mastermind
Magnifique prose et maniement de la langue. C'est si rare de nos jours.
J'aime 31/10/25
Nicolille
le texte et cette photo, c'est juste superbe
J'aime 31/10/25