Ossaum
le 03/10/25
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Depuis quelques jours, Je vois les publications des uns et des autres.
#octobrerose, l’occasion de se rappeler de se palper la poitrine (hommes et femmes), d’oser aller consulter.
Se faire écraser la poitrine entre deux plaques de plexiglass n’est certes pas agréable,
Etre le xième numéro d’une liste de patient(e)s à qui on dit de respirer, ne plus respirer avec une (dés)humanité souvent si palpable,
…tout cela n’est pas agréable, facile…mais ça peut juste nous sauver la vie.
#octobrerose pour avoir un regard, une pensée pour tous ceux(celles) qui se battent, se souvenir de ceux qui ne sont plus là, aussi.
Mais moi, aujourd’hui, Je voudrais me rappeler qu’#octobrerose c’est tous les jours évidemment. Et puis, que c’est surtout l’occasion de se rappeler de prendre soin de soi.
Oh putain, encore cette injonction de merdre, à la mode…”prendre soin de soi” :
“C’est bon, je le fais : je cours, je fais du sport, je me fais belle (coiffeur, spa, fringues), je picole avec les copines..”
Oui, mais un jour, quelqu’un vous regarde dans les yeux et vous dit de le faire, de le faire vraiment….”putain, ça veut dire quoi ? que ce que je fais n’est pas bien, que je me plante là (aussi) ?”
Aujourd’hui, j’apprends à ma façon ce que ça veut dire : de tendre l’oreille, d’écouter (enfin) ce que veut nous dire notre corps…j’ai mal au dos, j’ai mal à la tête, au ventre…oui, bon ben, comme tout le monde, non ?
Oui, peut être comme tout le monde. Mais là il s’agît de soi, avec soi. Un jour, à force de pousser, de repousser ce moment, le corps explose. A sa façon. Burn-out, pathologie chronique, ou tout autre merde…il n’est pas toujours trop tard alors. Juste, quel dommage d’avoir dû en arriver là, pour être obligée de ralentir nos vies si trépidantes, si pleines d’occupations si fantastiques (sic). Si j’avais écouté ce corps un chouïa plus tôt…Pour ma part, je suis tombée dans le trou. Noir. Pourtant, extérieurement, tous mes voyants étaient au vert….
J’ai la chance d’avoir un partenaire, un Dhom, avec cette majuscule.
Quelqu’un à qui j’ai pu dire mes maux. Physiques. Qui a accepté de remettre en question ses pratiques, de mettre ma santé, ma sécurité en première place. Malgré moi, mes envies.
Mes maux psychologiques aussi.
Alors oui, elle existe cette personne complémentaire.
Mais elle ne peut exister à nos côtés que si on ose PARLER, dire qu’on a mal, dire qu’il faut revoir l’hygiène de façon drastique car la moindre bactérie me rend malade au point où en est arrivé mon corps…c’est pas facile de verbaliser. Vraiment pas.
Des publications sur le “boudoir des soumises” où, en tant que femme, on vient chercher des conseils auprès des autres. Il est formidable cet espace de parole. Oser en parler là, déjà. Puis oser en parler en dehors. A son partenaire, à ses amies.
Pour quoi faire en parler ?
Chacun sa réponse…pour moi, pour défaire les noeuds, pour accepter de me dire que ce n’est pas normal d’avoir mal, que ce n’est pas normal d’être épuisée dès le réveil, qu’il faut que j’accepte de prendre le temps, de ralentir ma vie si je veux arrêter d’avoir mal…et de chercher mes solutions pour, enfin, prendre réellement soin de moi….
Voilà, c’est ma vision d’#octobrerose ce matin. Prendre soin de soi, vraiment, pas juste comme d’habitude.
Ces mots me trottaient dans la tête au point de me réveiller en peu trop tôt ce matin.
#octobrerose
#prendresoindesoi
#photoperso
#jetaimemonloup
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Arosvel
Magnifiquement dis. Rien à ajouter. Merci de préciser tout ceci, en espérant que ça aidera. Bonne journée à vous et votre Dhom 🌹
J'aime 03/10/25
Sissy Géraldine
Parler c'est déjà se libérer, ✊merci pour votre texte si sincère et belle photo perso Ossaum!❤️💋👠🌈
J'aime 03/10/25
Obsidianwolf
Ce texte, ces mots, je m'y retrouve... Il y a encore quelques mois malgré les signes évidents, malgré les alertes de ceux qui m'entourent je pensais que tout allait bien mais c'est aujourd'hui, maintenant que j'ai su dire stop que je me rend compte que ça n'allait pas du tout. Parfois on s'en impose trop, bien plus que l'on est réellement capable de faire jusqu'à ce qu'on ait ce déclic qui fait que l'on prend de la hauteur. Merci pour ces mots, ce partage intime et pour cette belle photo pleine de couleurs ✨
J'aime 03/10/25
Ossaum
Merci Arosvel et Sissy Géraldine
J'aime 03/10/25 Edité
Ossaum
@Obsidianwolf…. C’est amusant : tu parles de prendre de la hauteur, Moi J’aurais dit redescendre…sourire. Redescendre vers soi, vers son centre . A chacun(e) ses images 😉😘
J'aime 03/10/25
Obsidianwolf
C'est clairement l'aspect pro qui m'a coupé de ce qu'il y avait autour de moi. Je me laissais plus une min pour souffler mais je n'accordais plus de temps non plus à ceux qui m'entourent. Ça a du toucher au domaine médical (chose que je maîtrise parfaitement) pour que j'ouvre enfin les yeux. Donc prendre de la hauteur dans le sens ne pas être centrée sur l'aspect pro, faire ce que je peux faire et pas ce que j'aimerai pouvoir faire et me concentrer sur moi mais aussi les personnes qui comptent pour moi. Mais je comprends très bien le fait de se recentrer sur soi 😘 et c'est tellement important au final
J'aime 03/10/25 Edité
Ossaum
Merci Clara pour vos mots. Je crois intimement que J’ai cherché de toutes Mes forces LA personne qui allait pouvoir M’épauler, être là pour Moi. J’ai fait quelques essais, J’ai arrêté, recommencé…toujours à chercher cette énergie pour continuer à chercher….et enfin trouver. Et enfin s’autoriser à exploser, en confiance.
J'aime 03/10/25 Edité
Ossaum
ObsidianWolf…le pro aussi pour Moi, très trop envahissant…et le côté médical que Je connais très bien aussi puisque c’est Mon quotidien pro…aurions nous un autre point commun là ? Sourire
J'aime 03/10/25
Phiphi22
Un de mes amis d'enfance, homme donc, est mort d'un cancer du sein....il y a trois ans.... Je ne savais même pas qu'il existait aussi pour l'homme ! Maintenant, je fais gaffe.....
J'aime 03/10/25
Bravo pour ces mots justes
J'aime 03/10/25
Kâma
Savoir vouloir accepter d'être le centre Ton centre Mon centre même si cela a été aux antipodes de ce que l'on T'avais dit toujours dit.. Merci Ma Louve de M'avoir autorisé à être celui qui Te l'a permis ! Tes mots Me touchent toujours autant et Me font à chaque fois savoir la chance le bonheur que J'ai d'être Ton Dhom Ton Loup Ton Guide Ton Tout Ton Amoureux #jetaimemalouve
J'aime 03/10/25
Obsidianwolf
J'ai aussi un sèche serviettes mais ça reste entre Nous 😜 puis il y a ce fameux truc... Comment ça s'appelle déjà... Le BDS'Aime ✨
J'aime 03/10/25
Kâma
PS : Putain que J'aime Tes seins !
J'aime 03/10/25
PhatBrat
Peut-être a-t-on juste oublié de nous dire ce que ça voulait dire "soi". C'est quoi ce "soi" en fait ? La société nous a-t-elle ancré une vision du "soi" qui répond à maquillage, épilation, aller au spa, se faire beaux ? Pourquoi prendre soin de soi, quand on a d'abord envie de prendre soin des autres, pour ma part ? C'est relou d'aller voir ce "soi". Mais quel "soi" à la fin ? Il est où, se cache où ? On le trouve où ? Comment on en prend soin, une fois qu'on l'a trouvé? Et puis, comme vous dite, à un moment ce "soi" il se réveille mais un peu comme le félin posé, calme, qui a encaissé tout ce qu'on lui faisait et qui d'un coup dit STOP. Juste STOP. Un bon gros coup de griffe qui pardonne pas ; qui fait saigner là où ça fait mal. Et là, on se dit "ah tiens, il y avait bien un "moi" quelque part là-dedans". Oh que vos mots me parlent .. Parler pour défaire les noeuds.. et ne plus jamais arrêter en fait.
J'aime 03/10/25
Ossaum
PhatBrat …un gros merci. Ça rassure quelque part de savoir que d’autres ont subi cette errance…le défi sera de transmettre cette notion du soi à nos enfants, sans qu’ils basculent dans l’excès inverse…
J'aime 03/10/25
Lauredan
J'ai senti que ça parlerait de sèche serviette, alors j'ai tout lu... Plus sérieusement, ma chère @Ossaum, ces mots (maux), ce récit de ton vécu... c'est à la fois poignant et inspirant. Ce n'est pas la première fois que je me retrouve dans tes écrits, et aussi rude que peut être le chemin, on ressent toujours le positif, que la lumière existe pour peut qu'on se donne la peine de la chercher. Merci pour ce partage qui me touche autant qu'il me met du baume au cœur.
J'aime 03/10/25