Ode aux Escarpins de Maîtresse Elie
Il y a, dans le bruit sec d’un talon sur le sol, quelque chose d’absolu.
Un ordre. Une promesse. Une frontière invisible entre le monde et le sanctuaire.
Les escarpins de Maîtresse Elie ne sont pas de simples objets.
Ils sont le prolongement d’un règne.
Leur courbe, tendue vers le ciel, élève le féminin au rang de divinité.
Le cuir épouse la peau comme une caresse autoritaire, et chaque pas devient un décret silencieux.
Mais c’est la cheville — cette fine charnière entre force et grâce — qui retient le souffle.
Si délicate qu’on croirait pouvoir la briser, si souveraine qu’on n’oserait y poser les yeux sans trembler.
Elle porte le talon comme un secret brûlant, une arme dissimulée sous l’élégance.
À travers le galbe de la jambe, le monde s’incline.
Chaque mouvement dessine une ligne de feu dans l’imaginaire du dévoué.
Car dans ces escarpins à très hauts talons, Maîtresse Elie ne marche pas :
Elle règne, suspendue entre ciel et terre, tenant l’équilibre du désir au bout de ses aiguilles.
Et moi, en témoin silencieux, je contemple.
Je ne regarde pas un pied, une cheville, une jambe —
Je contemple un symbole.
La quintessence du féminin, cette puissance qui ne s’explique pas,
qui s’impose, qui se porte, qui se vit.
Les escarpins de Maîtresse Elie sont un langage.
Ils disent : admire, obéis, désire.
Et dans le frisson qu’ils laissent derrière eux,
je retrouve ma place — à genoux, dans le sillage de Sa grâce.
Dans l'album: Les photos du mur perso de Nicojedi
Dimension:
1200 x 1200
Taille:
67.46 Kb
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IznoIz
Izno
Et les clous de ce si joli souli qui rajoute au caractère soumis de Sabine. La pointe dans la chaire qui marque l’autorité.
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25/10/25

Nicojedi
Tout est harmonie Izno 😃
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25/10/25
