Dangereuses

Belle complicité

Heureuse de t'avoir reçue ici sur cette terre qui m'a vue grandir . Tu as franchi le seuil et tu as été reconnue Nous étions 2 Reines sans couronnes , deux maîtresses unies par la compréhension qui va au-delà des mots , des fouets , des contrats. Nos regards se sont croisés , une fois de plus , et j'ai lu en toi la même soif , celle de pousser plus loin , de briser pour mieux reconstruire, de dominer pour mieux libérer. Quand la nuit est tombée, enveloppant la maison de son manteau de velours noir, j ai senti que ce moment était un pacte , pas un hasard mais une alliance : deux dominas sous un ciel bas , deux volontés de fer , deux coeurs battant à l'unisson dans l.ombre des jeux que nous maîtrisons .. Ces chaînes vieilles de siècles sont venues de lover contre sa peau , mordantes et caressantes tout à la fois ...non pas une entrave mais en parure . Elles chuchotent des noms oubliés, des serments scellés dans l' encre et le sang. Elles étaient là pour danser avec l' ombre . Tu as posé ton regard sur ce qui m'appartient et j'ai su que tu savais toi aussi ce que signifie posséder et se laisser posséder, parfois , par ce qui nous dépasse. Nous avons été ce jour là deux forces , deux flammes qui se frôlent sans se consumer...ces chaînes comme un lien plus ancien que nous , plus profond que nos jeux , plus mystérieux que nos désirs . Dans ce lieu de pierre plus vieux que nos noms , nous a été offert ce moment où la vraie puissance ne se prend pas mais se transmet. Ces chaînes qui feront encore trembler portent consentement et soumission....elles n enchaînent pas mais elles révèlent... Nous ne sommes pas les premières, mais sous leur poids et celui de ces voûtes , nous sommes les gardiennes d' un instant où le temps se suspend, où la chair devient prière, où chaque caresse est un exorcisme, chaque morsure une Eucharistie. L'amitié qui nous lie est profonde comme les racines que nous portons sur notre peau comme en nous . Oui je suis heureuse de t'avoir reçue, là où chaque pierre , chaque souffle de vent porte un peu de mon âme. Heureuse que nous soyons unies par une complicité qui transcende tout . Je t âme Madame ....

Des plaines du Nord aux sommets enneigés, Naquit une amitié, pure, innée, Tissée de vents, de silences, de serments, Entre deux âmes, deux souffles, deux élans. Sous les heures pourpres où le ciel se fait velours, Le carmin du couchant enlace leurs discours. Thémis, la juste, pèse le cœur du monde, Athéna, la sage, veille où l’ombre gronde. Elles partagent un souffle commun, Un rire dans la brume, un feu dans les mains. La vie sauvage les étreint, les façonne, Mais la tendresse, toujours, les couronne. Et dans l’éclat glacé des cimes éternelles, Leurs pas laissent trace, fine, immortelle. Deux déesses, deux sœurs, un même destin : L’équilibre du monde dans un battement divin. Votre amitié est flamme, femmes eternelles Athéna, Themis, noms gravés dans le ciel Et des plaines du nord aux sommets diamantins Chante encore l'écho de vos festins divins... Et moi, je songe, souriant à ces mots partagés Il fut un temps, un masque d'or. Il fut un temps .... Tendrement vôtre Miya https://youtu.be/F8xk_AkeP5c?si=NQ110sWe1F9SYwHq

Oooh Miya comme il me fait plaisir de vous lire. Quelle belle ode à notre amitié. Cela me touche vraiment. Vos mots sont toujours un régal pour moi. Je vous espère en forme Thémis, si tu passes par ici,nous avons un bel hommage commun