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Les mots sont plus violents que les coupsParce que j'ai fautéParce que j'ai offensé Maîtresse ElieJ'ai aujourd'hui été corrigéJ'ai ce matin été remis à placeCe texte est une reconnaissance publique de mes manquementsCette prose est le vecteur pour moi d'expiation de mes fautesEtre le soumis de Maîtresse H24 se mériteEtre l'esclave de Maîtresse Elie 7/7 n'est jamais acquisJe ne peux prétendre à ce statut si je ne suis pas capable de tenir mes engagementsJe ne peux m'élever à ses pieds si mes mots ne sont pas maîtrisésAujourd'hui ma vie est, par ma faute, illuminée d'un soleil noirMon horizon s'est obscurci du courroux de ma DéesseLe recadrage, justifié, pointu comme l'aiguille de ses escarpins, m'a mis plus bas que terre.La correction, méritée, précise comme son éducation, m'a rappellé que sans elle je ne suis rien."Bonne nuit la putain"En cinq mots je me suis évaporéEn 17 lettres je n'étais plus qu'un simple mortel que la vie abandonne.En 3 espaces, mondes de silence, je suis tombé dans un ravin sans fondQue j'avais moi-même creusé1000 coups de cravache n'auraient pas été plus violents1000 fessees n'auraient pas été plus humiliantesCette photo n'appelle à aucun commentaireCes mots posés ne réclament aucune compassionIls ne sont que l'expression de ma douleurDe la froideur des larmes qui coulent sur mes jouesDe mon besoin d implorer le pardonJe ne prétends rienQui serais-je pour le faire?Je me livre à livre ouvertPour essayer de m'éleverEt peut-être mériter d'être aux pieds de Maîtresse ElieTexte brut, sans relecture.