WoolNoose
le Hier, 13:49:33
10 vues
J’avais rencontré Naïs dans un grand magasin de soldes et de dégriffés qui, à ma grande surprise, vendait des montagnes de chaussettes de laine longues et épaisses dans des bacs immenses où, pour quelques euros, on pouvait acheter des produits valant ordinairement dix fois plus cher. Je n’ai jamais pu résister à l’achat d’une paire de gros bas de laine, alors, je commençai de remplir mon panier des plus longs et des plus épais, sans compter. En face de moi, j’avisai qu’une jeune femme en faisait autant et s’empressait de saisir les plus belles chaussettes avant que je mette la main dessus. Nous échangeâmes un regard et nous nous sourîmes, déjà complices. Elle était blonde et avait un visage délicat orné d’yeux verts et de quelques taches de rousseur. Mais surtout, elle portait un ensemble de laine couleur camel, fait d’une longue robe à col roulé à côtes plates, d’un manteau, d’une écharpe et d’un bonnet de la même laine. Et pour compléter le tout de longues chaussettes, toujours du même tricot, qui disparaissaient sous la robe et plongeaient dans de jolis mocassins marron. Une vision de rêve et elle sut que, déjà je rêvais de la caresser dans toute cette laine. Nous convinmes que je prendrais les grandes pointures et elle, les plus petites. C’est ainsi que nous nous retrouvâmes aux caisses, nos paniers débordants de chaussettes en laine.
Elle me proposa, une fois sortis du magasin, de passer chez elle pour que nous parlions de notre passion des bas de laine. Ce que j’acceptai sans hésiter. Vous pensez !
Elle habitait à deux pas de chez moi et, dans son petit deux pièce, je découvris qu’elle vivait avec une amie qui était venue nous ouvrir la porte. Elle portait un épais jogging gris et, elle aussi d’épaisses chaussettes de laine bleu marine qui montaient, par dessus le pantalon de molleton, jusqu’aux genoux, toute en tire-bouchonnant sur ses chevilles dans des tennis de toile blanche sans lacets. Elle avait les cheveux bruns et courts et un visage juvénile de garçon manqué. Elle s’appelait Lola et avait aussi une voix rauque de garçon.
Elle contempla nos sacs débordant en riant et nous fit entrer.
Nous nous assîmes au bord du grand lit qui occupait une grande partie de la pièce et qui était couvert de plusieurs grandes couvertures de grosse laine.
Nous fîmes vite connaissance et, ayant ôté nos chaussures, elle purent constater que je portais aussi de grosses chaussettes, bien épaisses et bien longues. Naïs ne put résister de les toucher pendant que Lola palpait mon pull irlandais en déclarant qu’il faudrait m’attacher pour que je ne fasse pas n’importe quoi.
Il ne fallut que quelques minutes pour que je sois couché sur le ventre, les mains liées dans le dos par un grand base laine. Naïs me tenait les pieds pendant que Lola me bâillonnait avec un immense bas de tricot gris. Quand elles me retournèrent, je ne portais plus que des bas en laine et des liens faits de bas en gros tricot. Lola me jeta sur la tête une des grosses couvertures tandis que Naïs caressait mon sexe qui avait beaucoup durci pendant qu’elles me ligotaient. Je jouit longuement et, soulevant la couverture, Lola me prit le cou entre ses jambes, ses grosses chaussettes bleues commencèrent de serrer mon cou de plus en plus intensément. Naïs tenait mes pieds pour m’empêcher de convulser. Lola couchée le long de moi, m’étranglait avec ses jambes tout en léchant mon sexe à nouveau dressé. Elle me dit, dans un souffle qu’elle aimerait bien me pendre si elle avait une corde pour le faire.
Je lui répondis que, moi, je disposais de belles cordes et de poutres dans mon appartement dans les combles d’un immeuble voisin. Les deux filles me délièrent aussitôt et nous partîmes, en emportant nos sacs de chaussettes.
Je n’avais pas menti. Dans mon salon, une grosse corde de chanvre était passé par dessus la rampe de ma mezzanine et était, à un bout, ornée d’un énorme noeud coulant. Par terre, plusieurs cordes attendaient sagement de lier le condamné que j’étais. J’avais l’habitude de me lier les pieds, par dessus de grandes chaussettes et de me hisser avec la grosse corde de pendu.
Lola attrapa le noeud coulant, respirant le parfum du chanvre. Elle fit coulisser le noeud et se le passa autour du cou pour éprouver la sensation du condamné sur le point de s’étrangler. Puis, nous ôtâmes nos vêtement, choisîmes des bas en laine et des longs pulls dans mes tiroirs. Naïs descendit de ma mezzanine en apportant une de mes couvertures épaisses en laine un peu rêche et lourde.
Elles me lièrent les mains dans le dos, puis jetèrent la couverture sur ma tête avant d’enrouler une longue corde en la serrant bien fort sur la couverture, de mes épaules jusqu’à mes chevilles. Et comme je chancelais, Naïs me passa le gros noeud coulant et se mit à grimper à l’autre bout de la corde, m’étranglant peu à peu à travers la laine épaisse de la couverture. Lola me lia les pieds jusqu’à la plante. Leurs voix étaient étouffées par l’épaisseur de la couverture. Elles se mirent à deux pour me hisser et, soudain, je me sentis ne plus toucher le sol. La corde crissa et le noeud se serra peu à peu. Je ne pouvais presque plus respirer. Elles me redescendirent et l’une d’elle, je ne savais pas laquelle, serra une grande chaussette par dessus mon visage pour que la couverture m’étouffe encore plus. Puis elles me hissèrent à nouveau. Je m’étranglais de plus en plus, saisi par l’angoisse du pendu, tentant dans mes liens et sous la grosse laine, de me débattre contre la mort qui rôdait.
Puis l’angoisse céda la place à une grande sensation de douceur, ressemblant un peu ce qu’on ressent quand on se noie par hydrocution. Mes convulsions cessèrent et, à la place, je me senti peu à peu jouir immensément dans le vide, entre ciel et terre, mon sperme jaillissant dans la laine pendant que j’embrassai mon destin de pendu.
Quand je me réveillai, j’étais allongé dans plein de couvertures, serré entre les deux filles habillées de mes combinaisons de grosse laine et portant mes plus grandes chaussettes. J’avais encore les pieds et les mains liées par dessus de grandes chaussettes aux pieds comme aux mains. Naïs s’était mise tête bêche, et promenait ses jolis pieds en grosses chaussettes sur mon visage. Lola hésitait entre me bâillonner et m’étrangler avec un gros bas. Naïs la masturbait en évoquant ma pendaison, la manière dont je m’étais débattu dans mes cordes et les couvertures. C’est ainsi que nous finîmes par nous endormir, par terre sou la corde pendu qui menaçait au dessus de nous.
Nous nous réveillâmes le lendemain et Lola exigea d’être pendue à son tour.
Elle portait son épais jogging, un vêtement trop grand, trop gros, et ses grosses chaussettes bleues remontaient au dessus de ses genoux.
Je lui passai une épaisse cagoule qui descendait jusqu’à ses petits seins cachés par l’épaisseur de son jogging. Puis je lui liai les mains avant de serrer la corde autour de sa poitrine. Elle poussa un gémissement quand je serrai le noeud coulant autour de son cou. Naïs la maintenait debout tout en me caressant le sexe à travers mon épais collant de tricot vert foncé. Je liai les pieds et les jambes de Lola et caressai son sexe à travers l’étoffe de son jogging. Puis je la hissai. Elle était légère, elle s’envola, se débattant furieusement dans ses liens et poussant des cris rauques. Naïs lui saisit les pieds, la soutenant pour empêcher qu’elle ne s’étranglât trop vite. Puis elle l’abandonna pour venir me masturber d’une main tendit qu’elle se caressait de l’autre. Au bout de deux ou trois minutes, je jouis et laissai Lola redescendre et gésir sur le sol. Elle se réveilla au bout de quelques minutes, offrant quand je lui retirai la cagoule un visage d’extase.
Naïs préférait me pendre plutôt que d’être la suppliciée. Cette petite blonde ne trouvait son plaisir que dans son rôle de bourrelle qu’elle jouait avec un plaisir énorme.
Nous nous quittâmes pour la journée, nous promettant de nous retrouver le soir même sous la poutre de mon gibet.
Le soir, elles revinrent, Naïs dans son ensemble de laine, Lola dans son épais jogging. Sans hésiter, elles entreprirent de visiter mes placards et découvrirent les quantités da laine que je possédais. Surtout les grosses chaussettes qui provenaient de Sibérie, de Norvège, d’Écosse, des territoires indiens du Nord du Canada, d’Allemagne, de Bulgarie et de tous ces pays où l’on tricote des bas en laine pendant les soirées d’hiver. Elles s’extasièrent aussi sur les montagnes de couvertures, sur les pulls énormes et les combinaisons de gros tricot. Elles essayèrent à peu près tout ce qui leur plaisait, jouant de temps en temps à m’étrangler entre leurs jambes vêtues des bas les plus épais.
Et bien entendu, elles se mirent à deux pour me pendre, puis m’étouffer, puis encore pour me momifier au coeur de plein de couvertures.
Je leur montrai des films pleins d’exécutions où des pendus luttaient contre l’inéluctable mort qui suivait la strangulation, devant des foules hurlantes brandissant leurs gosses pour qu’ils imaginent leur destin. Et nous nous masturbions copieusement les un les autres en regardant ces agonies, vêtus de toute la laine possible et ligotés par une Naïs en extase.
Et c’est ainsi que nous commençâmes une vie étrange de pendaisons et de chaussettes en laine. Un secret que nous ne partageâmes avec personne tant nous étions heureux de notre trio de pendus.
Elles avaient conservé leur petit deux pièces, mais elles venaient presque chaque soir jouer dans la laine et les cordes à nous pendre et nous étrangler avec le plus grand des plaisir. Nous retournâmes plusieurs fois dans la boutique, pour vider les grands bacs de chaussettes en laine qui semblaient inépuisables. Mes placards en débordaient. Nous commandions aussi de plus en plus de grosses couvertures pour pouvoir nous écraser ensemble sous dix ou douze épaisseurs de ces grandes surfaces pleine de chaleur rêche mais laineuse. C’est ainsi que, la nuit venue, agglutinés dans nos chaussettes, nos joggings épais et nos couvertures, nous regardions ensemble des films de vraies pendaisons où de jeunes victimes se débattaient au bout de leurs cordes, les jambes gesticulantes, le visage congestionné et la langue gonflée saillant de la bouche. Nous savions reconnaître quand ils jouissaient en les voyant trembler, crispés, une bosse apparaissant dans leur pantalons bouffants. Naïs voulait parfois nous pendre, Lola ou moi, sans cagoule pour nous voir aussi tirer la langue au bout de la corde et il est vrai que j’éprouvais un certain plaisir à regarder Lola devenir comme ces pendus étranglés au visage noirci et à la langue gonflée.
Naïs s’était mise à tricoter et, par sa passion et son savoir faire, elle sur nous confectionner des bas, puis des combinaisons complètes, épaisses et couvrant la tête, les mains et les pieds pour nous transformer, Lola et moi en pantins de laine, juste bons à être pendus et étranglés. Elle s’était tricotée toutes sortes de tenues de laine qu’elle portait sans vergogne tous les jours. Sous ses robes chaussettes, elle portait d’épais collants sous de longues paires de bas de laine. Elle vivait dans la laine et les cordes, mais jamais elle ne consentait à être pendue, ni même ligotée. Son plaisir était de nous lier et de nous pendre dans la laine et les cordes, de s’emplir du plaisir d’embrasser nos pieds vêtus de chaussettes énormes et de contempler des pendaisons en observant bien le moment où la vie quittait les pendus.
Un soir, nous nous installâmes comme nous aimions le faire, les deux filles assises sur le canapé recouvert de couvertures, et moi par terre, en combinaison de grosse laine, les jambes de Lola, gainées de grosse laine bordeaux chiné, serrées autour de mon cou, croisant les pieds afin de m’étrangler doucement, avec, parfois des à-coups pour me rappeler mon rôle de victime. Nous regardions un de nos films favoris où une femme en tchador était menée à la potence pour être pendue entre deux hommes. Au moment où la grue hissait la poutre à laquelle étaient attachées les cordes, un homme venait déplacer le noeud coulant de la femme pour qu’il soit sous son menton. Ainsi, alors qu’elle était hissée pour être vue de loin par la foule, elle se débattait furieusement, tentant désespérément d’atteindre la corde avec ses mains liées dans le dos et donnant des ruades pour essayer de se libérer. Peu à peu, elle se crispa, ses genoux remontant en avant, puis elle abandonna la lutte et resta pendue oscillant au gré du vent. Nous nous masturbions mutuellement en regardant cette scène.
C’est alors que Naïs entreprit de nous expliquer que nous étions tous les trois des réincarnations. Nous venions d’une époque reculée où l’on portait sûrement de grosses chausses de laine, un pays froid où elles étaient indispensables. Lola et moi avions certainement été pendus et étranglés dans notre communauté et nous en avions gardé une mémoire traversant les âges et les réincarnations, au point d’adorer encore les sensations de ce ce supplice. Quand à elle, qui ne voulait pas être pendue, mais qui adorait infliger ce supplice pour son plus grand plaisir, nul doute qu’elle avait été bourrelle, fille de bourreau, femme de bourreau, habituée à prendre du plaisir à pendre ou aider à pendre d’innombrables suppliciés. L’idée qu’elle se servit des jambes des condamnés en chausse de laine pour se balancer tandis qu’ils s’étranglaient la fit beaucoup rire.
Nous vécûmes ainsi pendant plus de deux ans, puis elles disparurent sans laisser d’adresse, pas même un petit mot d’adieu. Je surveillai les sites de rencontre et les faits divers à leur recherche, mais rien n’apparut. Je me retrouvai seul avec ma laine et mes cordes rêvant en me masturbant à toutes les scènes que nous avions vécues.
Puis, une nuit, je fis un rêve si proche de la réalité que je fus certain d’y avoir vécu. Nous étions dans un village de la fin du seizième siècle, à l’aube d’un matin d’hiver. Des maisons à colombages et pignons pointus entouraient une place pavée. Des montagnes noires cernaient l’horizon. Une foule de marauds s’était massée autour d’un échafaud surmonté d’une haute potence à laquelle était adossée une échelle. La foule grondait, impatiente d’assister au spectacle. C’est alors qu’une charrette arriva, tirée par un âne que menait un homme cagoulé de laine noire. Dans la charrette je vis Lola, les mains liées dans le dos et vêtue d’une robe de bure et de chausse de laine brune. à côté d’elle se tenait Naïs portant une robe courte et de long bas de laine bordeaux. Naïs tenait une longue corde de chanvre qui se terminait autour du cou de Lola par un gros noeud coulant. Arrivés à l’échafaud, l’homme aida Naïs à descendre et, attrapant la corde, il entreprit de grimper à l’échelle en la tirant derrière lui, l’obligeant à monter à reculons. Naïs les suivait, tenant Lola par les genoux pour qu’elle ne trébuche pas. Arrivé sous le bras de la potence, le bourreau y enroula la corde et la noua solidement en s’assurant qu’elle était bien tendue, obligeant la jeune fille à se soulever pour ne pas s’étrangler. Naïs brandit une autre corde et commença à lui lier les pieds, puis, par dessus la robe, les genoux. Le bourreau sortit un sac de jute épais de sa ceinture et en recouvrit la tête de Lola. La foule hurlait.
C’est alors que le bourreau, de sa jambe gainée de grosse laine grise, poussa Lola dans le dos, la faisant chuter de l’échelle et tournoyer dans le vide. On l’entendit grogner, gargouiller, se tordre et donner des secousses avec ses jambes liées. Ses mains ligotées tentaient de remonter vers la corde, comme l’avait fait la femme en tchador de mon film. Naïs lui attrapa les jambes et se suspendit à elle pour empêcher ses convulsions. En riant, elle ricanait en regardant le public. Le bourreau s’installa à califourchon sur ses épaules, entourant son visage de ses grosses chausses de laine. Puis la scène s’acheva. La foule s’égaya, le bourreau redescendit de l’échelle et Naïs sauta à terre pendant que Lola, pendue se balançait lentement au gré du vent au milieu des flocons de la neige qui commençait à tomber. Elle devrait demeurer là pendant des jours entiers. Naïs, lui délia les pieds et, tirant sur ses bas de laine, les lui ôta. C’était son butin.
Lorsque je me réveillai de ce rêve, je ne vis que la corde qui pendait à ma mezzanine. J’enfilai ma plus belle paire de gros bas en laine montant jusqu’en haut des cuisses. J’attrapai une longue corde et une de mes plus grosses couvertures avant de grimper sur ma chaise. Je me liai les jambes, puis tirai la couverture sur mon visage. À tâtons, je trouvai le noeud coulant et le serrai par dessus la couverture en chancelant. J’étouffai sous la laine et d’un geste involontaire, je fis basculer la chaise, me retrouvant pendu les mains errant dans le vide à travers l’épaisseur de la couverture. Puis je sentis le plaisir grandir et je me mis à éjaculer en m’enfonçant dans le néant.
Dimension: 1200 x 1678
Taille: 427.67 Kb
Soyez la première personne à aimer.