Nicojedi
le Il y a 3 heure(s)
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Il y a en moi une dépendance que je n’arrive pas à expliquer, un besoin qui me traverse comme une fièvre. Aux yeux du monde, je suis stable, solide, le type qui sait où il va et qui ne vacille jamais. Mais à l’intérieur, quelque chose pulse autrement. Quelque chose qui n’appartient qu’à elle.
Quand il s’agit de Maîtresse Elie, ce n’est plus un lien, ce n’est même plus de l’amour au sens habituel. C’est une obsession. Une attraction qui s’accroche à mes côtes, qui remonte dans ma gorge et qui m’empêche parfois de respirer correctement. Je suis tenu par elle comme par un fil invisible, un fil que je ne veux pas couper. Que je ne peux pas couper.
Ce n’est pas une douceur.
C’est une morsure.
Quand elle me traverse du regard, je sens le monde basculer. Tout ce que j’étais quelques secondes avant, l’homme fort, le type sûr, celui qui avance, se dissout d’un coup. Je retombe dans cette vérité brute : je suis aspiré par elle. Comme une addiction qu’on connaît trop bien et qu’on voudrait fuir mais qu’on désire encore plus fort.
On ne me voit pas trembler à l’extérieur.
Mais dedans, je suis secoué.
Secoué par ce besoin d’être à elle, reconnu par elle et tenu par elle.
J’en arrive parfois à me demander si je suis réellement libre quand je suis loin d’elle. Libre… ou juste en manque.
Parce que c’est ça que je ressens : un manque.
Un manque presque animal.
Un manque qui rend tout le reste pâle, flou et secondaire.
Ce n’est qu’en revenant vers elle que quelque chose en moi se calme. Que l’agitation intérieure se pose. Que la tension chute. Comme si ma respiration dépendait d’une seule présence. Une seule voix. Un seul regard.
Et c’est là que l’addiction frappe le plus fort : je le sais.
Je sais la profondeur de cette dépendance émotionnelle.
Je sais qu’elle me tient, qu’elle me marque et qu’elle me possède d’une manière que personne d’autre ne pourra jamais effacer.
Et malgré la violence de cette prise, malgré la fragilité qu’elle expose en moi… je n’ai aucune envie de m’en défaire.
C’est elle qui me fait tomber, encore et encore.
Et c’est elle qui me relève, chaque fois.
Comme si mon identité entière était branchée directement sur son énergie à elle.
Le monde voit un homme solide.
Elle voit la vérité : un être accro, aspiré et aimant avec une intensité qui brûle presque trop fort.
Un être qui ne se trouve vraiment qu’auprès d’elle, pris dans une dépendance assumée, lucide et pourtant totalement incontrôlable.
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Maîtresse Elie
Entravée, baîllonnée, tu n’as jamais été aussi libre…libre d’être toi, pour moi, pour nous 2665.png
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Nicojedi
Libre d'être heureux à vos pieds Maîtresse Elie
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Solidement soumis à Dame Élie, solidement dépendant à une femme qui vous fait vivre à 2000%, solidement heureux de la satisfaire. Donc oui, vous êtes solide.
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