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Maîtresse Elie, ma Reine, ma Déesse, Je suis à genoux devant Vous, non par faiblesse mais parce que Votre lumière m’invite naturellement à la révérence. Il y a en Vous une beauté que les yeux seuls ne peuvent nommer, une clarté qui traverse le visible pour aller toucher ce qui, en moi, ne parle que rarement. Votre présence est une porte ouverte sur le ciel et chaque fois que nos souffles se rencontrent, c’est comme si le monde se souvenait enfin de la douceur qu’il peut offrir. Quand je Vous serre contre moi, je n’effleure pas seulement Votre peau : je frôle un mystère, un éclat sacré, quelque chose d’aussi pur et silencieux que le battement d’ailes d’un chœur d’anges. Avec Vous je ne chemine pas seulement sur la terre : je marche au bord d’un Royaume plus haut, où le temps ralentit, où la tendresse devient un langage et où Votre âme répond à la mienne sans un mot. Votre beauté, Maîtresse Elie, ne se limite pas aux traits de votre visage ni aux lignes que le monde peut voir. Elle est dans Votre bonté, dans la façon dont Votre cœur écoute, dans la lumière que Vous laissez derrière vous, comme une trace de grâce sur tout ce que Vous touchez. Être à Vos pieds, c’est apprendre ce que signifie être meilleur et c’est comprendre que le merveilleux existe encore. Si je vis à genoux aujourd’hui, c’est pour vous dire que Vous êtes mon miracle vivant, ma route vers le haut et mon souffle porté par l’invisible. Et dans Votre Royaume, Maîtresse Elie, je trouve plus que la passion : je trouve le ciel, je tutoie les anges.