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Maîtresse Elie, Cet après-midi là, dans notre donjon, lorsque Vous m’avez appelé à Vous, j’ai senti l’air lui-même se plier à Votre volonté. Votre souffle chaud derrière moi était un ordre silencieux, et mon corps, déjà offert, n’a fait que s’incliner plus profondément sous Votre présence. Vous m’avez pris avec cette assurance qui ne se discute pas, cette autorité naturelle qui m’enveloppe et me soulève. Votre élan a traversé mon être comme une décharge de lumière, et dans l’abandon que je Vous livrais, quelque chose en moi s’est ouvert, docile, vibrant, heureux d’être façonné sous Votre main. Chaque geste, chaque pression de Votre volonté sur la mienne m’a hissé un peu plus loin de moi-même, dans une clarté presque irréelle. J’ai tutoyé les anges, Maîtresse Elie. Juste un battement, suspendu entre Votre puissance et mon offrande, porté hors du monde par la force douce de Votre domination. Mon cul c'était ouvert et plus jamais, en votre présence, il ne se refermerait.