tokala
le Il y a 1 heure
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Ô Miroir, dis-moi…
Que ressens-tu lorsque cette chaude lumière frappe ton tain,
T’obligeant à me renvoyer de luxurieuses images ?
Mon image de Petite Femelle offrant sans vergogne son cul trempé de désir
Au Mâle en rut qui sauvagement me possède…
Ô Miroir, dis-moi…
Comment peux-tu rester de glace devant ce spectacle ?
Mes Seins tressautant au rythme des coups de boutoir
De son gland turgescent aux tréfonds de mon corps et de mon âme…
Ses mains puissantes emprisonnant mes hanches…
Ô Miroir, dis-moi…
Te souviens-tu lorsque dans ce sombre troquet enfumé
Ce breuvage que tu promouvais
Saoulait ces hommes que tu reflétais accoudés au comptoir
Vantant en entrechoquant leurs chopes, exploits de chasse, de pêche, de sexe et…
Trinquant aux Dames !
Ces Dames en résilles, velours et dentelles que timidement tu reflétais…
Ces Dames offrant pour quelques sous leurs charmes et décolletés débordants…
Ô Miroir, dis-moi…
Imaginais-tu pouvoir renvoyer aussi lubriques reflets ?
Entends-tu mes cris, mes gémissements, mon plaisir ?
Le chuintement de sa vigueur enfoncée dans le miel de ma vulve ?
Le brutal claquement de ses paumes sur mes fesses échaudées ?
Ses râles ancestraux lorsque, dans une violente éruption, se déverse en moi sa brûlante semence ?
Ô Miroir, dis-moi…
Reflètes-tu comme je succule lorsque voluptueusement il m’…..
Mais peut-être est-ce toi, ô lecteur, qui te caches derrière ce Miroir…sans tain…
#texteperso #photoperso
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Néo
Cher Tokala, En humble réponse à votre Ôde... Ô Miroir… laissez-moi vous parler vraiment. Ô Miroir… Puisque vous me renvoyez son image comme un secret confié, Laissez-moi enfin dire ce que je tais, Ce que je n’ose avouer qu’à demi, Et que vous êtes le seul à surprendre Quand son corps se dessine dans votre lumière. Ses seins… Vous le savez, Miroir, Ce sont eux qui me capturent le plus. Je pourrais détourner les yeux de tout le reste, Mais pas d’eux. Ils m’appellent, me retiennent, Comme deux sphères de douceur Où mon regard vient se blottir. Ces seins superbes… Je ne parle pas d’une beauté ordinaire. Non. Je parle de cette forme qui me touche Avant même que je la comprenne, De cette courbe qui éveille en moi Quelque chose de si intime Que j’en perds mes mots. Quand ils se soulèvent, Ne serait-ce qu’un peu, J’ai l’impression que le monde respire autrement. Quand ils frémissent sous un souffle, C’est tout mon être qui se resserre. Et lorsque, dans votre argent, Je les vois s’offrir à la lumière, Ronds, fiers, vibrants… Je me sens étrangement vivant. Ô Miroir, dites-lui… Que ce n’est pas un désir brut que ses seins éveillent en moi, Mais une sorte de révérence silencieuse. Ils sont pour moi un lieu sacré, Un refuge tendre où tout devient plus vrai. Je n’y vois ni provocation, ni spectacle : J’y vois elle. Dites-lui aussi… Que je pourrais reconnaître sa silhouette Par ses seins seuls, Tant ils portent en eux La signature de sa douceur, L’empreinte de sa force, La musique la plus pure de son être. Ô Miroir… Lorsque vous me la renvoyez ainsi, Vous croyez peut-être me montrer un corps. Mais en vérité, Vous me montrez ce que j’aime le plus chez elle : Ses seins superbes, oui, Mais surtout Ce qu’ils disent d’elle Quand elle croit qu’ils ne disent rien.
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tokala
Waouw ! Cher Néo, quelle plume ! Quel hommage ! Je Lui transmets votre écrit sans tarder et me plaît à imaginer le trouble qu'il ne manqura en Elle d'engendrer !
J'aime Il y a 6 minutes