Diab
le 08/11/19
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Tu regardes les fleurs mourantes dans leurs cercueils de verre
Elles vivront dans ton jardin secret, que tu caches sous la terre
Ces fleurs de l’été que tu gardes précieusement dans ton cœur
Elles exhalent leurs fragrances qui sont des odeurs du bonheur
Puis un jour, le vent souffle sur le temps, l’automne balaie l’été
Les poèmes du soleil brûlent fatalement les feuilles de papier
Les rimes tombent comme des feuilles mortes sur le métronome
Verlaine dirait : blessent mon cœur d’une langueur monotone
Je me pare de mes plus belles paroles, de mes plus beaux vers
Elle change en poésie tout, même les plus noires de mes colères
Alors pour elle j’écris mes joies, mes peines, les jours lumineux
Et puis, sans même les arracher, j’ai vu l’amour crever les yeux
Alors tous mes poèmes sont dédiés à ma belle femme des volcans
Celle sans qui le Diable n’existe pas, la tueuse à la pelle d’argent
Une dédicace aux nuées de l’arc en ciel, un tantinet démoniaques
Désolé mais je n’arrive pas à m’arrêter, j’ai la plume insomniaque
Diab
Une belle soirée à toutes et tous
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Diab
Défi poésie A.D – Diab… Phrases proposées par A.D -Les fleurs mourantes dans leurs cercueils de verre -Le vent souffle sur le temps et l’automne balaie l’été -Les rimes qui tombent comme des feuilles mortes sur le métronome -Elle change en poésie tout même les plus noires de mes colères -sans même les arracher, j’ai vu l’amour crever les yeux -je n’arrive pas à m’arrêter j’ai la plume insomniaque
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