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Le plaisir de la nuit, celui qui pend au creux du ventre On voudrait que le corps explose depuis son centre L’endroit précis, d’où partent les sensations éclatante En attendant ce feu d’artifice et la coulée abondante Comme un gros grain de blé posé ici par inadvertance Prêt à devenir pop corn avec la vague qui fait violence Une bouche ouverte aspirant l’oxygène goulûment Voulant apaiser cette brûlure des poumons flambants Rester sur le ventre, ne pas bouger ne pas se déchirer Résister à l’appel d’une main qui voudrait calmer Partir enfin aux confins des chemins de traverses Eclater en mille morceaux le plaisir qui bouleverse Diab Une belle soirée à toutes et tous…