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Sans la plaisante couverture des plumes de ses ailes J’aurais toujours eu froid, comme un poète en hiver De son amour couvert d’une belle chaleur aquarelle Je m’envole avec elle loin de ces diaboliques enfers Si Satan n’est qu’un ange, Dieu n’est qu’une hypothèse Et ne pourra donc en aucun cas empêcher notre genèse Ça y est le soleil se lève au bout de ses douces lèvres Elle m’envoie des rayons de soleil à tenir une fièvre Puis elle repart à l’attaque de sa vie, construisant son esprit En attendent je crée, en attendant j’écris, en attendant je crie Le cœur blindé à force d’aimer sans cesse l’éphémère instant De froid, de tristesse, de solitude, qu’elle laisse en partant Alors je l’accompagne et mon cerbère gardera les démons Je tiendrais la main de mon ange, ma princesse de Clermont Diab Une belle soirée à toutes et tous…